Un choix musical impressionnant aujourd'hui, pour fêter les saintes du jour.
Claire, tout d'abord. Comme chacun sait, Claire est la soeur d'Alla, tous deux étant les enfants de M. et Mme Fontaine
Pardon ! Je n'ai pas pu m'empêcher...
Je vous propose d'écouter Suzanne, Suzette, Suzy, Suzon... mais je ne vous offre ni crèpes, ni suze à la gentiane.
A chacun son saint ! Vous avez l'embarras du choix.
Bénédicte est bénie ; Edith est riche ; Matthias est don de Dieu ; Thérèse est rieuse ; Romain est beau comme un Italien ; Amour est un petit Bohémien... mais qui donc s'appelle Amour ? On appelle l'amour, oui, de toutes ses forces, tout le temps ; mais qui donc s'appelle Amour ? Prénom ancien, attribué dans les années vingt, porté par 46 membres de Copains d'avant ! Pour certains, on croirait une blague mais, respectueuse d'autrui, je ne citerai aucun nom, ce ne serait pas charitable si les personnages existaient réellement. Mais, si vous en connaissez un, parlez-moi de lui, s'il vous plaît !
Oscar Wilde en a parlé en ces termes : "L'homme veut être le premier Amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier Amour de l'homme."
Maurice Chapelan, dans Amours, Amour, l'a conjugué : "Je t'aime, tu t'aimes, on sème."
Cette photo symbolise à mon sens le thème de cette note. Cet homme debout, aux cheveux grisonnants, élégant en costume-cravate, nonchalant les mains dans les poches, couve du regard une femme d'âge mûr, assise devant lui, le visage levé empreint d'admiration et de tendresse. Vous les avez reconnus, j'espère !
Et le fleuve Amour, dans tout ça ? L'Amour déborde-t-il de son lit ?
Pour les chrétiens, la Transfiguration est un épisode de la vie du Christ, son changement d'apparence corporelle durant sa vie terrestre. Cette métamorphose révélerait la nature divine de Jésus.
Voilà qui ne risque pas de nous arriver ! Mais nous pouvons subir pourtant au cours de notre vie une métamorphose, j'obère volontairement la métamorphose du corps biologique qui subit les affres du temps.
Soyons positifs ! Une rencontre, surtout amoureuse, peut nous transformer sans même que nous en ayons réellement conscience, embellir notre vie, nous rendre heureux. Un moment passé avec certaines personnes nous métamorphose, nous transfigure ; le coeur joyeux, nous avons envie de chanter, de donner aux autres une part du bonheur que nous éprouvons. Notre entourage souvent s'en rend compte ; qui ne s'est un jour entendu dire : "Tu es bien belle aujourd'hui !" "Tu es rayonnante !" "Tu as changé..." ? Amour, amour, quand tu nous tiens...
La transfiguration est un phénomène connu des alchimistes, mais je ne m'aventurerai pas à y mettre mon grain de sel (ni de soufre d'ailleurs), espérant que des lecteurs plus savants dans cette science apporteront leur contribution. Je me contente de penser que l'amour peut exercer une véritale alchimie sur l'Homme, capable de le transfigurer. Et ce n'est pas la phrase que j'ai mise dans ma note d'en-tête qui dit le contraire...
Le 5 août fête Abel, archevêque de Reims nommé par Pépin le Bref au VIIIe siècle, lequel voulut ainsi réformer les pratiques de son père, Charles Martel, qui avait une fâcheuse prédisposition à s'emparer des biens de l'Eglise en nommant lui-même les évêques afin de partager avec eux les revenus ecclésiastiques. L'évêque ainsi destitué lui rendit la vie impossible et Abel se retira dans son monastère, en donnant à l'Eglise ses prières en compensation de ce qu'il ne pouvait donner par son ministère épiscopal.
Mais ce n'est pas ce personnage que le nom d'Abel évoque pour la plupart d'entre nous.
Abel est le deuxième fils d'Adam et Eve. Avant lui, Caïn ; après lui, Seth ; d'autres enfants suivront, que la Bible nomme jusqu'à Joseph, l'époux de Marie, mère de Jésus.
Caïn cultive la terre, offre à Dieu les fruits de sa culture ; Abel garde le troupeau, offre à Dieu un agneau, offrande que Dieu apprécie davantage que celle de Caïn.
On retrouve les fils d'Adam dans le Coran : Hâbîl (Abel) et Qâbîl (Caïn). Allah accepta l'offrande d'Abel. Caïn promit de tuer son frère, qui lui répondit : "Allah n'accepte l'offrande que de la part des pieux. Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n'étendrai pas vers toi ma main pour te tuer ; car je crains en Allah, le Seigneur de l'Univers."
On connaît la suite de l'histoire. Caïn tue Abel et un profond sentiment de remords l'envahit. "L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn." On relit ses classiques.
Ainsi Abel serait le premier assassiné, le premier tué et le premier mort. Et son cadavre serait le premier enseveli sous terre. C'est le premier martyr, victime de la persécution religieuse de Caïn. Le sang d'Abel, versé lors de son martyre, n'a racheté personne, pas plus que le sang des moutons qu'il avait offerts en sacrifice ; c'est un sang qui réclame une vengeance. Il est différent en cela du sang versé par le Christ pour demander miséricorde pour tous les hommes de foi.
Il est un personnage dont on parle peu dans cette tragédie, c'est Lilith, première compagne d'Adam. Ce sont les rabbins qui ont enrichi ce mythe de Lilith. qui n'était à l'origine que l'appellation d'une classe de démons femelles. Elle est tirée de la même argile qu'Adam et se considère comme son égale. Elle a un fort ascendant sur lui et un appétit sexuel insatiable. Elle refuse la position du missionnaire dans ses rapports sexuels avec lui, tout comme elle refuse de se plier aux désirs de l'homme. Punie par Dieu qui fait mourir tous ses enfants à leur naissance, elle décide de se suicider. Mais les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des hommes. Lilith devient le serpent qui provoque la chute d'Eve, et incite Caïn à tuer Abel. Adam, voyant ses enfants s'entretuer, cesse tout rapport sexuel avec Eve. Lilith en profite pour enfanter des démons, recueillant le sperme d'Adam qui tombe par terre, pendant cent trente ans. Chassée par l'homme du Paradis, Lilith, éperdue, fuit jusqu’aux abords de la mer Rouge. où elle ne trouve que des animaux et des démons. Chassée du monde des humians, elle n'entretient plus de rapports qu'avec les incubes et les succubes.
Ce qui fait de Lilith un personnage fort est que :
- elle qui refusait de voir son corps déformé par les grossesses pratiquait la contraception, voire peut-être l'avortement, ce qui va à l’encontre du Commandement formulé plus tard dans la Bible « Croissez et multipliez-vous » ;
- Adam la soupçonnait Lilith, l'insatiable, de forniquer avec les démons mâles, contrevenant ainsi au Commandement « Tu n'auras d'autres époux que ton époux » ;
- Adam ne souhaitait pratiquer les relations sexuelles principalement ou uniquement en s’en tenant à la position du missionnaire ; mais Lilith rejetait les postures classiques, qui donnaient toutes la supériorité à l'homme durant l'acte sexuel, et particulièrement celle dite du missionnaire qui imposerait à la femme une position inférieure ; Lilith revendiquait ainsi clairement son statut de « paire » ;
- Finalement, Lilith, lasse de subir les reproches, les scènes et les exigences de son compagnon, se révolte ouvertement.
Elle m'est vraiment très sympathique, cette Lilith !
Si vous voulez en savoir plus, une étude intéressante sur le mythe d'Abel et Caïen est à lire sur le site :
crdp.ac-paris.fr/parcours/fondateurs/index.php/category/abel-et-cain
Vous connaissez bien sûr le prix Nobel. Mais savez-vous qu'il n'existe pas de prix Nobel de mathématiques ? Par contre, le prix Abel de mathématiques récompense chaque année un travail qui présente un intérêt essentiel pour résoudre des problèmes fondamentaux ou ouvrir de nouveaux champs d'investigation. Son montant est de 6 millions de couronnes norvégiennes.
Le calendrier julien est une réforme du calendrier romain, introduite par Jules César. Il fut utilisé depuis la Rome antique jusqu'à son remplacement par le calendrier grégorien à partir du la fin du XVIe siècle. Aujourd'hui, les Berbères l'utilisent toujours, ainsi que certaines Eglises orthodoxes, russe notamment.
Pour quelqu'un qui tient un blog qui s'appelle "Ephéméride...", ce petit mot d'introduction traitant d'un calendrier était de circonstance.
Passons aux choses sérieuses. La littérature ? Julien Gracq, Julien Green ? Tiens, des noms qui ont une certaine ressemblance. Si leur nom ne m'est pas inconnu, leurs écrits me le sont en grande partie et, si je choisissais de vous parler d'eux, je ne ferais que du copier/coller.
La chanson ? Julien Clerc, Julien Doré ? Tiens, ici aussi, quelque chose de commun dans leur nom ! Mais je ne suis spécialement fan ni de l'un ni de l'autre, même si Hair est rangé dans ma boîte à souvenirs.
Mais par contre, je suis fan de Julien Boisselier, je le trouve "craquant". Alors...
Après avoir suivi l'enseignement de l'ENSATT et du cours Florent, il fait ses débuts au théâtre (dans une mise en scène de Sylvie Testud) et à la télévision. Au cinéma, son premier rôle, en 2000, est celui d'un psychiatre dans Nationale 7. A partir de là, il enchaîne les tournages.
Voyez comme il a l'air doux, le regard rêveur, l'allure décontractée ! Héros romantique du jeune cinéma, il campe les séducteurs dans Clara et moi, J'me sens pas belle, Tout le plaisir est pour moi. Un séducteur qui montre sa fragilité, quoi de mieux pour nous faire craquer, nous les femmes ? J'veux pas que tu t'en ailles, lui fait dire Bernard Jeanjan, mais qui a dit que nous voulions partir ? Rassure-toi, Julien, nous restons près de toi, même si tu nous assures : Je vais bien, ne t'en fais pas. Il revient cette semaine sur les écrans dans un nouveau registre, une coméde sur fond de vampirisme, Les Dents de la nuit. Brrr...
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
Pardon ! Je n'ai pas pu m'empêcher...
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