Ce nom ne vous dit rien ? Normal ! Mais si je vous dis : le curé d'Ars ? Guère plus ?
Jean-Marie Vianney a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires, c'est-à-dire aussi de persécution religieuse. Ainsi, Jean-Marie recevra sa première communion dans la clandestinité. Le jeune campagnard, qui n'a jamais fréquenté l'école, voudrait devenir prêtre mais son père est réticent. A vingt ans, il commence ses premières études, mais il est si peu doué pour les études que le séminaire de Lyon, où il a fini par entrer, décide de le renvoyer. Il parvient quand même à se présenter à l'ordination sacerdotale à Grenoble. Après un premier ministère à Ecully, il est nommé curé dans une petite paroisse de 230 habitants : Ars, à 40 km de Lyon. Il y restera jusqu'à sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent peu à peu ses paroissiens. Pour écouter, réconforter et apaiser chacun, il reste jusqu'à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal. Pendant les dernières années de sa vie, jusqu'à 100 000 pèlerins viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais non pas du coeur des hommes ni de celui de Dieu. Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie : "Qu'il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix." Il est exaucé le 4 août 1859 quand il meurt à l'âge de 74 ans (source : Nominis). Il n'avait qu'à se suicider, si sa vie était trop pénible, non ? Enfin, moi ce que j'en dis !
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je m'en br.... du curé d'Ars !
J'ai vu un film retraçant la vie du curé d'Ars, jadis (pas à sa sortie, quand même, mais à la télé) qui m'avait impressionné, mais j'étais petit :
TITRE : le Sorcier du ciel
Biographie de Marcel Blistène, avec Georges Rollin, Alfred Adam, Alexandre Rignault, Claire Gérard.
Pays : France
Date de sortie : 1949
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40
SYNOPSIS
Ce film présente, en forme un peu romancée, quelques aspects de la vie du saint Curé d'Ars. Dès son arrivée à Ars, Jean-Marie Vianney est salué par les quolibets de l'anticlérical Sanson et du cabaretier Mairey dont on fête les noces. Pauvre, usé par les travaux et les jeûnes, il prêche audacieusement. Le diable mène le jeu contre lui et entre eux, la nuit, se poursuit un dialogue acéré. Faussement accusé de comploter contre le Régime, il va être arrêté lorsqu'il guérit un petit paralytique, Paul Mairey. Sa renommée grandit, il confesse nuit et jour et lit dans les âmes. Il veut fuir cette célébrité, ses amis le retiennent. A la fin, seul Sanson reste irréductible et il semble bien qu'après la visite du curé, un prodige s'accomplira en sa faveur tandis que le « grappin » quittera pour de bon le vieux Curé mourant.
© Les fiches du cinéma 2001
on y trouvait au générique quelques noms qui firent ensuite leur chemin (pas "de croix") : Alfred Adam, Jean Topart, Daniel Ivernel, Dora Doll.
Rédigé par : Grincheux Grave | 04 août 2009 à 11:13
Oh ! je ne le trouve pas très b.....t. En effet tt
Sa ressemblance avec Voltaire m'a toujours frappé. GG nous sort un film de derrière les fagots que je ne connais absolument pas. Dora Doll et le truculent Ivernel dans un film sur Ars, voilà qui est piquant.
Rédigé par : Roberto | 04 août 2009 à 17:22
Au chemin de croix je préfère le chemin de halage, le long d'un canal, permettant autrefois la traction des péniches : traction "à la bricole" par le marinier ; traction mécanique par locotracteurs électriques ou diésel ; traction animale par chevaux ou ânes.
Quelle complexité dans mes connexions neuronales ! Il y a bien un canal d'Ars, mais en Moselle, rien à voir avec le curé d'Ars (près de Lyon).
Rédigé par : Caritate Libertine | 04 août 2009 à 19:08
Pour ma part je ne le trouve pas très t.....b. Plutôt ...
Toutefois, cette histoire de péniche me rappelle l'expérience quantique d'une série tv : "l'homme de picardie".
Fi de vos éventuelles moqueries ; cette série est la parfaite illustration que le temps est une variable comme une autre car comment expliquer qu'un épisode de quinze min maxi ait pu paraître durer une éternité au terrien lambda que j'étais.
Albert aurait pu finaliser toute sa théorie si il avait pu voir un seul épisode.
Et le curé d'ars et son problème de canal ou anal (je ne sais plus) me direz vous ? Pareil que le problème de l'incomplétude. Il suffit juste d'y penser mais sans chercher au fond du gouffre car il n'y a pas de vérité ontologique de l'être.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 04 août 2009 à 21:19
Je regardais moi aussi cette série. Mais cette évocation ne nous rajeunit, mon cher PDM !
"Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent" (Bouddha)
Rédigé par : Caritate Libertine | 04 août 2009 à 21:38
Caritate, je crois que l'on nous raconte des conneries depuis des lustres et, comme nous avons cette facheuse tendance (éducation ?) à vouloir comprendre sinon à tolérer, nous devenons le jouet de ces pitreries.
"De notre mal personne ne s'en rie, mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre."
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 04 août 2009 à 22:55
CARITATE LIBERTINE :
Tu parles de péniches à traction animale : "chevaux ou ânes". Moi qui te parle, j'ai vu, de mes yeux vu, et pas qu'une seule fois, des péniches tractées par des ... femmes, sur un chemin de halage. Tu avais oublié "femmes" après "chevaux et ânes". Je te jure que ce que je rapporte est vrai.
Rédigé par : Grincheux Grave | 05 août 2009 à 11:59
GG, il devait s'agir de traction "à la bricole", où la péniche était tractée par le marinier... et sa famille, qui pouvait être composée de femmes, en commençant par la sienne. Il est vrai que la femme vient dans l'esprit de certains après les chevaux et les ânes ! Personnellement, je garde des chemins de halage que j'ai foulés dans ma jeunesse le souvenir qu'ils étaient bordés d'herbes hautes dans lesquelles il faisait bon s'allonger.
Rédigé par : Caritate Libertate | 05 août 2009 à 14:12