Avec un peu de chance, vous pouvez suivre Caritate Libertine ici :
Avec un peu de chance, vous pouvez suivre Caritate Libertine ici :
L'éphéméride est éphémère
Et l'éphémère un papillon.
Caritate est douce-amère
Et libertine n'est qu'un surnom.
Alors quand juin rime avec fin,
Vacance avec désespérance,
Il est temps de mettre enfin
Un terme à ces invraisemblances.
Trente mois sont passés,
Nous nous sommes lassés
Adieu chats et chatons,
Quel que soit votre nom.
Du solstice à l'équinoxe
Cultivant le paradoxe
J'ai fait bien des faux pas
Pas toujours très sympas
Perseverare diabolicun
Je l'ai appris à mes dépens
Et c'est pourquoi je consens
A ne pas mettre de post-scriptum
Comme je n'ai aucun programme précis pour cet été, j'ai décidé de m'occuper de moi, de moi, et encore de moi. Je vais donc me faire esthético-chirurgiquer.
Le chantier est énorme ! Tout est à refaire... ou à jeter, c'est selon ce que me conseillera le chirurgien.
Je vous fais grâce des techniques employées, c'est à vous dégoûter de vouloir être belle !
Mais il n'est plus temps de faire la bégueule ; en avant, sur tous les fronts !
1. les fesses
2. les cuisses
3. la culotte de cheval
4. les seins
5. le ventre
6. les bras
7. les paupières
8. l'ovale du visage
9. les rides
10. le nez
11. les dents
12. les lèvres, toutes !
13. et tout ce à quoi je n'ai pas encore pensé...
Vous pouvez bien sûr me faire des suggestions ! Je les accepterai avec toute la bienveillance dont je suis capable.
Et pour peaufiner le tout :
Une belle coupe de cheveux, avec une couleur sublime (un roux chaud ?)
Une visite chez le pédicure et la manucure pour aiguiser mes griffes
Et me voilà parfaite des pieds à la tête, ou de la tête aux pieds, c'est selon vos goûts !
Qui veut de cette créature - bientôt - de rêve ? Profitez, c'est la période des soldes !
Ah ! j'oubliais, je vais me faire greffer quelques neurones !
Je suis navrée de ne pouvoir pour l'instant vous fournir des photos avant/après, vous le comprenez bien, puisqu'il n'y a pas d'après...
Mais je peux espérer devenir comme ça...
PS (!) : quelqu'un connaît-il un fonctionnaire bien placé à l'état-cvil qui pourrait me fournir une nouvelle carte d'identitié ?
"La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'adversaire qu'on a encore des munitions" Pierre Dac.
Erection du matin, pipi sans les mains
Erection du midi, bon appétit
Erection du soir, n'oublie pas ton mouchoir
Vous ne vous attendiez pas à une photo d'un sexe turgescent, j'espère, car je n'ai pas ça dans mon album (vous n'êtes pas obligés de me croire...) !
ADDITIF
Un lecteur assidu, grand bandeur devant l'Eternel, me signale qu'en état de pleine érection, la fonction "uriner" est impossible. Que faut-il faire alors ?
Vacance = vide, vacuité, disponibilité, inaction, interruption, suspension, carence...
Aujourd'hui !
Vacances = congés, repos, détente, loisir, voyage, villégiature, liberté...
Dans quelques jours ! Patience...
Peut-être parviendrai-je alors à dire à l'instar de Marcel Jouhandeau :
La vieillesse ne me semble pas du tout le morne vestibule de la mort, mais comme les vraies grandes vacances, après le surmenage des sens, du coeurs et de l'esprit que fut la vie.
Solstice d'été, le jour le plus long de l'année dans l'hémisphère nord, qui donne lieu à des réjouissances, fêtes païennes ou religieuses ; depuis le solstice d'hiver, la lumière n'a cessé de croître, nous donnant l'espoir naïf que nous nous dirigions vers un monde plein de promesses. Comme le soleil dans sa course, nous allions crescendo vers un peu plus de bonheur, vers la réalisation de quelques-uns de nos rêves...
Mais le solstice d'été, c'est le moment de la bascule.
A partir de maintenant, les jours commencent à perdre inexorablement quelques minutes d'ensoleillement, quelques instants de clarté, pour nous renvoyer peu à peu dans les ténèbres. Voici venu le moment où nous amorçons une lente descente vers la réalité de notre vie ordinaire, vers la tristesse de l'inaccompli. Car nous avons conscience que ce qui n'a pas été réalisé quand nous nous croyions en expansion n'a plus guère de chance de l'être dès lors ; nous sommes contraints de faire une croix sur nos chimères. Nous avons quitté la route du soleil et déjà l'ombre envahit nos coeurs.
Au solstice d'été, ite missa est.
La terre s'appelle Jean
(Pablo Neruda)
Derrière les libérateurs se trouvait Jean
qui travaillait, pêchait et combattait,
dans sa menuiserie ou sa mine humide,
Ses mains ont labouré la terre et mesuré les chemins,
Son squelette est partout.
Mais il vit. Il est revenu de la terre. Il est né.
Il est né de nouveau comme une plante éternelle.
Toute la nuit impure a tenté de le recouvrir
et aujourd'hui dans l'aurore
il impose ses lèvres indomptables.
On l'avait enchaîné, et il s'est fait soldat décidé.
On l'avait blessé, et le voici sain comme une pomme.
On lui avait coupé les mains, et aujourd'hui il s'en sert pour frapper.
On l'avait enterré, et il marche et chante avec nous.
Jean, ce seuil est à toi, et à toi ce chemin
La terre est à toi, peuple,
la vérité est née avec toi, de ton sang.
On n'a pas pu t'exterminer.
Tes racines,
arbre d'humanité,
arbre d'éternité,
l'acier les défend aujourd'hui,
ta grandeur elle aussi les défend aujourd'hui
contre les morsures du loup agonisant.
Peuple, de la souffrance l'ordre est né.
De l'ordre est né ton drapeau victorieux.
Hisse-le avec toutes ces mains qui tombèrent,
Défends-le avec toutes ces mains qui s'unissent
et que vers la lutte finale, vers l'étoile,
avance l'unité de tes visages invincibles.
Janus
Patulcius et Clusius
Dr Jeckyll et Mr Hyde
Mi-ange, mi-démon
Père Noël et père Fouettard
Le jour où j'ai ouvert mon blog il y a deux ans et demi (déjà !), j'ai mis en exergue cette phrase :
Etre libre, c'est servir par les forces de l'amour.
Jamais je ne pourrai renier ces mots. J'ai relu tous les commentaires qu'au fil du temps, vous avez bien voulu laisser à sa suite - parmi lesquels quelques moqueries et remarques désobligeantes - et parfois j'ai eu chaud aux yeux, au point d'avoir eu envie d'intituler cette note-ci : "A mes chers disparus !"
Aujourd'hui, au risque de paraître naïve, utopiste... aux yeux de certains, je persiste et signe, car je suis absolument convaincue que c'est le seul sentiment qui mérite d'être éprouvé, la seule chose qui donne envie de vivre. L'amour devrait être notre guide de tous les instants. Mais il ne faut pas confondre amour avec désir, volonté de posséder, passion dévorante..., mais l'envisager comme générosité, tolérance, écoute, compréhension, empathie, c'est-à-dire un amour qui donne sans rien demander, qui fait grandir et progresser, qui illumine et transfigure.
Vous ricanez ? Peu m'importe. Je me sens plus que jamais certaine d'être dans la vérité.
Même s'il est souvent la cause d'infinies souffrances.
Pas facile à mettre en oeuvre ? C'est certain. Mais je suis intimement persuadée que le jeu en vaut la peine.
Alors je vous souhaite de l'éprouver et de le recevoir.
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
Les commentaires récents