C'était autre chose que Carla, non ?
C'était autre chose que Carla, non ?
J'avais dans un premier temps pensé, n'étant pas inspirée par le prénom Alexis, à vous orienter vers le site :
http://www.linternaute.com/femmes/prenoms/prenom/7273/alexis/ Moi, plus rien à faire ; à vous de vous débrouller ; de toute façon, ce n'est pas un billet qui va changer le monde !
Mais le nom d'Alexis de Tocqueville m'est revenu en mémoire, avec l'impression, d'abord floue, que cette évocation pourrait faire l'objet d'une note. Mais c'est bien sûr ! Tocqueville et la notion de liberté ! Moi, Caritate Libertine (oui, c'est nouveau !), j'ai failli passer à côté. Alors petite révision, très brève, d'un pan de l'histoire de France.
Condamnant la monarchie de Juillet, considérant Louis-Philippe comme un médiocre, député déplorant sa propre impassibilité politique, Alexis de Tocqueville est chargé de l'étude de l'émancipation des esclaves, de la colonisation de l'Algérie, de la réforme desprisons... Il tente de concilier libéralisme et justice sociale.
"Il est bien facile de voir dans le contact de tous ces gens-là qu'à tout prendre le pays vaut mieux que ceux qui le dirigent. Toutes ces populations au milieu desquelles je vis ont un goût mal éclairé mais très vif pour la liberté et l'obéissance aux lois."
Il redoute à juste titre un mouvement révolutionnaire des classes sociales défavorisées. Si la IIe République va gagner son combat contre le peuple insurgé, elle va perdre le goût de la liberté.
Tocqueville prône la liberté de l'enseignement, la liberté du culte, la liberté de la presse.
"Qui cherche dans la liberté autre chose qu'elle-même est fait pour servir. Que manque-t-il à ceux-là pour rester libres ? Quoi ? Le goût sublime de l'être."
Il est pour l'abolition de l'esclavage.
"L'expérience seule de la liberté, la liberté longtemps contenue et dirigée par un pouvoir énergique et modéré, peut suggérer et donner à l'homme les opinions, les vertus et les habitudes qui conviennent au citoyen d'un pays libre."
La liberté, donc, sous toutes ses forces formes, et de toutes nos forces ! Mon ex-pseudo de Caritate Libertas provient d'une devise signifiant : c'est par la voie de l'amour qu'on atteint la liberté. Etre libre, c'est servir par les forces de l'amour, si toutefois on partage l'idée que le destin de l'homme est d'être libre ! Mais un lecteur éclairé m'a orienté vers un nouveau pseudo : Caritate Libertine. J'adopte illico et je l'en remercie !
Faire une julienne de légumes consiste à les découper en fines lanières.
Voici une recette de julienne de poireaux, que je fais souvent pour accompagner des coquilles St-Jacques relevées d'une pointe de gingembre :
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 à 2 poireaux par personne
- 30 g de beurre
- 1,5 cuillère à café de sucre en poudre
- sel, poivre
1. Tailler les blancs de poireaux en tronçons de 5 cm environ, les fendre en deux et les émincer finement.
2. Mettre cette julienne dans une cocotte avec du beurre.
3. Cuire à feu doux et couvert pendant 15 à 20 minutes ; remuer de temps en temps ; les poireaux sont cuits lorsqu'ils sont translucides.
4. Saler, poivrer, ajouter le sucre ; faire colorer rapidement en montant le feu.
Ces coquilles St-Jacques aux poireaux s'accommodent fort bien d'un Picpoul de Pinet. Mais libre à vous de préférer un Entre-deux-Mers, voire un Chablis pour les plus intrépides.
Et ne craignez pas le péché de gourmandise, c'est le plus agréable à pratiquer après la luxure. Les autres péchés sont difficiles à vivre : Vous êtes orgueilleux ? Vous vous butez pour ne pas céder, alors que votre intérêt serait d'accepter les arguments de l'autre. Vous êtes avare ? Vous vous privez de certains plaisirs même les plus simples de la vie. Vous êtes coléreux ? Attention, c'est mauvais pour la santé, votre tension va augmenter dangereusement. Vous êtes envieux ? Vous souffrez en voyant la voiture de votre voisin, et plus encore en voyant sa petite amie. Vous êtes paresseux ? Le moindre effort vous coûte, et vous vous étonnez de ne pas avoir la même réussite que votre collègue plus courageux. Alors laissez-vous aller à déguster des plats savoureux, mis en valeur par des vins appropriés. Et ensuite, qui vous interdit de faire une petite sieste avec la personne avec qui vous avez partagé ce succulent repas ? Car il n'est de meilleur repas que celui que l'on fait en galante compagnie.
Je ne vous parlerai pas de Claude, empereur romain de 41 à 54. Boiteux, comme son nom semblerait l'indiquer (claudus, boiteux, d'où le verbe claudiquer) ? Diable non, quoique ! Mais bègue, oui. Suétone l'a particulièrement bien dépeint dans Le Divin Claude, que vous pouvez lire en ligne sur le site http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/CLAUD/1.htm, en particulier la colonne de droite (non curieux s'abstenir !) Ses qualités d'empereur sont discutées, selon les auteurs ; ce qui est certain, c'est que sa vie personnelle fut parsemée d'épreuves. Sa dernière épouse l'empoisonna. En voilà un à qui le mariage n'a pas réussi il aurait mieux fait de s'assurer les services de gentes dames comme celles dont s'entoura Madame Claude quelque vingt siècles plus tard !
Madame Claude est dans les années 1960 et 1970 à la tête d'un réseau de call girls qui exercent leurs talents pour de hauts dignitaires et des fonctionnaires du gouvernement. Après avoir été élevée chez les visitandines, elle s'illustre dans le Résistance avant de créer un réseau de prostitution de luxe à Paris, qui reçoit comme clients des personnalités politiques, des gens du grand banditisme tout comme de l'administration policière. Madame Claude s'exile aux Etats-Unis pour échapper au fisc, son réseau est démantelé. De retour en France, elle monte un nouveau réseau, elle est alors poursuivie par le fisc, condamnée pour proxénétisme aggravé et incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis.
Mais revenons au sujet qui nous brûle les lèvres. Saint-Claude, la ville du Jura qui doit sa renommée à la pipe de bruyère. Un coup d'oeil sur le site de La Pipe Rit vous apprendra plus sur la pipe que vous n'auriez pu l'imaginer. Voici des pipes courtes, aussi appelées brûle-gueules, car la fumée arrive plus chaude en bouche ; pipes longues ; pipes de 9mm dotées d'un filtre plus large que les autres ; pipes naturelles, dont la veine est visible ; pipes fait main (!) ; pipes aux finitions classiques brillantes ou mates ; pipes avec finition sablée ; fantaisies, sculptées, colorées... Chaque année une nouveauté qui sera la pipe millésime ou pipe de l'année. Sachez que ces pipes sont garanties cinq ans contre tout vice de fabrication !
Wikipédia a le bon goût de nous signaler deux fêtes comme on aimerait qu'il y en ait plus souvent :
- La fête des soufflaculs qui a lieu une fois par an et qui remonte au Moyen Âge : les habitants sont vêtus de tuniques blanches, de loups et de soufflets qu'ils actionnent devant les dames, ou sous les jupes des dames. Ils font brûler le roi le soir venu et le tout est suivi d'un feu d'artifice.
- La fête des pipes pour célébrer un savoir-faire plus que centenaire en perpétuant joyeusement la tradition et en faisant partager à chacun, de 7 à 77 ans, toute la finesse des pipes faites comme dans le temps.
Tout cela vous laisse rêveurs ? Pourquoi courez-vous à l'autre bout de la planète à la recherche de cigares ? Le bonheur, c'est si simple et c'est à portée... de main !
-- Elle : "Comme ce week-end de la Saint-Valentin commence bien ! Je suis si heureuse de le passer avec toi ! Comme je t'aime ! Tout à l'heure, dans la grande allée, quand je t'ai pris la main, une onde de plaisir m'a submergée !"
-- Lui : "Oh oui, moi aussi je me sens bien avec toi ! Je suis ravi de me promener ainsi, main dans la main. Mais si tu savais comme j'ai hâte d'être à la Sainte-Marguerite !"
-- Elle : "Un peu de patience, mon aimé, tout vient à point à qui sait attendre. Et sais-tu qu'avant la Sainte-Marguerite, il y a la Sainte-Proserpine ?"
Que cette historiette ne vous monte pas à la tête ! N'oubliez pas ce qui est arrivé à cette malheureuse petite souris, un quatorze février de l'an de grâce neuf cent soixante-sept :
Une souris veut traverser une route assez fréquentée car elle est attirée par un alléchant morceau de fromage qui se trouve de l'autre côté. Donc elle traverse mais, juste au moment où elle est pratiquement arrivée, une voiture survient et lui coupe un bout de la queue. La souris est désemparée et se dit : de quoi ai-je l'air sans ma queue ? Alors, elle décide de tenter de récupérer son bout de queue pour le recoller. C'est alors qu'une autre voiture survient, qui la percute violemment... et la souris perd la tête. Moralité : ne perdez pas la tête pour un petit bout de queue !
Pauvre petite souris sans queue ni tête !
Les petits bouts de queue ont fait et font toujours de nombreuses victimes, qu'il s'agisse du monde des souris ou des hommes. Même si, on le sait, errare humanum est, on dit aussi que perseverare diabolicum. Moi je crois que persévérer dans l'erreur est humain car, sans même être spécialement maso, je pense que certains ont une elle quantité de peaux de babanes sur les yeux qu'ils ont beau les ôter les unes après les autres, il leur en reste toujours une pour les conforter dans le chemin tortueux qu'ils ont un jour emprunté et dont ils ne parviennent pas à s'écarter. Des optimistes invétérés, qui croient qu'en insistant et insistant encore, l'horizon va s'éclaircir miraculeusement ? Ceux qu je connais ne me donnent pas cette impression, je les crois parfois plutôt suicidaires. Alors quoi ? Ils ont l'espérance chevillée au corps, l'espérance dans l'homme, l'homme qu'ils persistent à croire perfectible malgré l'accumulation de preuves contraires. De ceux-là, on fera des héros, ou des saints... ou des malades mentaux ! La Piétra(galla) se qualifie elle-même d'"utopiste pessimiste" ; j'aime assez ce que l'association de ces deux termes peut évoquer, et suis assez tentée de la rejoindre...
Mais je ne saurais clore cette note sans avoir une pensée émue pour une Valentine d'antan - prénom qui n'est plus très à la mode, mais le monde tourne, ainsi que la vogue des prénoms... Alors, Valentine, si vous lisez cette note de là où vous êtes, sachez que je vous remercie, même (et surtout) si vous ne savez pas pourquoi !
Peut-on évoquer le prénom Béatrice sans penser à La Divine Comédie, de Dante Alighieri, poème épique et religieux écrit en italien, composé de trois cantiques : l'Enfer, le Purgatoire, le Paradis. On ne sait si Béatrice eut une identité civile, ce qui est certain, c'est son importance au niveau symbolique, supra-humain, spirituel voire divin. La première rencontre de Dante avec Béatrice aurait eu lieu alors qu'elle avait neuf ans, puis la deuxième neuf années plus tard. Neuf est un nombre mystérieux, dont "Béatrice est particulièrement aimée" ; Béatrice, "qu'il faut nommer Amour", dit Dante. Neuf est un triple ternaire, le nombre des hiérarchies angéliques. Neuf est la totalité des trois mondes, chacun étant représenté par un triangle. Le neuf symbolise le retour du multiple à l'unicité, à la rédemption. Neuf annonce à la fois une fin et un recommencement.
Béatrice et Dante au Paradis
La Divine Comédie est le voyage initiatique du poète, sa progression vers la connaissance. Virgile, son poète favori, l'accompagne dans l'Enfer. Au Purgatoire, Béatrice vient le chercher pour lui servir de guide et "sortir vers les étoiles". Béatrice fait passer Dante au Paradis, constitué de neuf cercles dirigés vers le haut. Béatrice le quittera lorsqu'il atteindra l'Empyrée. Dante finit par s'éteindre en Dieu, en Dieu amour, en Dieu connaissance.
Béatrice est revêtue de trois couleurs : vert, blanc, rouge - sel, soufre et mercure - sagesse, force et beauté - foi, espérance et charité - l'emblème de la Trinité.
La Divine Comédie est une allégorie métaphysico-ésotérique qui voile et expose les phases par lesquelles passe la conscience de l'inité pour atteindre l'immortalité.
Dans un numéro spécial du Nouvel Obs, intitulé A la poursuite du bonheur, Philippe Sollers a écrit un article, "Eden caché", que je vous conseille de lire toute affaire cessante, si vous le trouvez encore en kiosque car il date de décembre.
"L'Amor muove il sole e l'altre stelle", ainsi Dante termine-t-il sa Divine Comédie. Serait-ce possible alors ?
... ou comment passer de la BD à la boîte d'aliment pour chat
Une femme va jouer au bridge tous les jeudis après-midi avec ses copines. Un jeudi, elle se retrouve avec un jeu tellement bon qu'elle ne voit plus le temps passer et continue à jouer bien plus longtemps que d'habitude. Lorsqu'elle s'aperçoit de l'heure avancée, elle s'écrie : "Oh, non ! Je dois vite rentrer faire à manger à mon mari ! Il sera très en colère s'il rentre et que son repas n'est pas prêt." Elle quitte le cercle de jeu et rentre chez elle ; elle réalise très vite qu'elle n'aura pas le temps de faire des courses et, comme il ne lui reste plus que de la laitue, un œuf et une boîte d'aliment pour chat, elle tente le tout pour le tout : elle ouvre la boîte pour chat, la mélange à l'œuf qui lui restait, et dispose le tout dans une assiette avec des feuilles de salade. C'est à ce moment que son mari rentre...
Il s'installe à table, goûte et, ô surprise, il dit : "Mmmm, chérie, c'est le meilleur plat que tu m'aies préparé en trente ans de mariage. Tu peux recommencer tous les jours, mmmm !" Et pour fêter ça dignement, le soir, ils firent l'amour alors que ça ne leur était pas arrivé depuis plusieurs mois ! Evidemment, à partir de ce moment, tous les jeudis elle refit le même dîner à son mari, et elle ne tarda pas à lui faire le même tous les jours. Lorsqu'elle raconta cela à ses copines du club de bridge, elle lui dirent, horrifiées : "Tu vas le tuer ; Il ne pourra pas manger de la bouffe pour chat tout le reste de sa vie !" Deux mois plus tard, le mari meurt. Aux funérailles, les copines du club de bridge attaquent la nouvelle veuve : "Tu l'as tué. On t'avait pourtant prévenue ! Comment peux-tu rester aussi calme et sans montrer l'ombre d'un remord ?" La veuve répond alors : "Ah, ce n'est pas moi qui l'ai tué ! Il est tombé du haut de l'armoire alors qu'il était en train de se lécher le trou du cul. "
Voilà comment se débarrasser élégamment d'un mari encombrant qui, au demeurant, ronronnait de plaisir chaque fois qu'elle lui grattait le ventre, chaque fois qu'elle le caressait, toujours dans le sens du poil, bien sûr !
,Intitulé à l’origine Lettres de deux amans, La Nouvelle Héloïse, roman épistolaire de Jean-Jacques Rousseau, trouve son inspiration dans l’histoire d'Héloïse et d'Abélard.
Précepteur de Julie d’Étanges, une jeune noble, Saint-Preux, homme d'origine humble, après avoir tenté de s'en défendre, s'est épris de son élève, qui partage son amour. Tout comme au Moyen-Âge Héloïse avait répondu à l'amour de son maître, le philosophe Abélard, d'où le titre de l'ouvrage. Saint-Preux et Julie vont alors s’aimer secrètement dans le décor romantique du lac Léman, car leur différence de classe sociale ne peut les laisser espérer que le baron d’Étanges consente à leur union. Julie persuade Saint-Preux de s'éloigner quelque temps. Saint-Preux quitte la Suisse pour Paris et Londres, d’où il va écrire à Julie. Les deux amants vont alors échanger de nombreuses lettres et billets amoureux. Le baron d’Étanges découvre leur relation, alors qu'il a promis la main de Julie à un autre homme, le vieux M. de Wolmar, qui lui a sauvé la vie. Bien que souffrant cruellement de leur séparation, Julie refuse de suivre Saint-Preux à Paris. Après une grave maladie, Julie se résigne à épouser M. de Wolmar mais décide, par loyauté, d’avouer cet amour à son mari. Lorsque Saint-Preux rentre, son tour du monde achevé, il est invité par M. de Wolmar à vivre, parmi eux, une vie simple à la campagne. Mais pourront-ils vivre côte à côte sans succomber à leur passion ? Julie semble trouver l'apaisement dans la prière mais, à la suite d'un incident qui faillit coûter la vie à son fils, elle tombe gravement malade et écrit une dernère lettre à Saint-Preux pour lui avouer qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer et que la mort sera une délivrance : "Non, je ne te quitte pas, je vais t'attendre. [...] Je meurs dans cette douce attente, trop heureuse d'acheter au prix de ma vie le droit de t'aimer toujours sans crime, et de te le dire encore une fois !" Fidèle à sa mémoire, Saint-Preux se consacrera à l'éducation de ses fils.
Quelle tristesse ! N'auraient-ils pas mieux fait de s'aimer sur terre plutôt que d'attendre d'improbables cieux plus cléments ? Et elle qui s'imagine que son honnêteté et ses prières vont la conduire tout droit au Paradis où son amant viendra un jour la rejoindre ? Et lui qui, en attendant ce bonheur célestiel, se consacre à l'éducation de ses fils (à elle ou à lui ? n'allez pas me dire..., non, quand même pas !) ; il n'a pas d'autres occupations plus satisfaisantes ? Ah, Monsieur Rousseau, je vous trouve bien pathétique !
On fête aussi aujourd'hui, selon les calendriers, Notre-Dame de Lourdes. En vacances un jour dans la régin, j'y suis allée, curieuse de voir des miracles se réaliser sous mes yeux. Pourquoi pas, après tout ? quand on sait l'efficacité des placebos... A ma grande désolation, j'y ai vu surtout les marchands du temple, des boutiques et des boutiques de souvenirs religieux. Pourtant,l'Evangile selon Saint Jean chapitre 2, versets 13 à 22, mettait en garde :
"2.13 Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
2.14 Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
2.15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
2.16 et dit aux marchands de colombes :" Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic."
2.17 Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
2.18 Les Juifs l'interpellèrent : " Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ?
2.19 Jésus leur répondit : " Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai.
2.20 Les Juifs lui répliquèrent : " Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! "
2.21 Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
2.22 Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite."
Boissières Arnaud, né en 1972, skipper
Clément Arnaud, né le 17 décembre 1977 à Aix-en-Provence, tennisman
Desplechin Arnaud, né le 31 octobre 1960 à Roubaix, cinéaste
Desjardins Arnaud, né le 18 juin 1925, réalisateur documentariste de télévision
Frich Arnaud, né un 13 avril, photographe
Gidoin Arnaud, né le 13 octobre 1968 à Etampes, humoriste
Lagardère Arnaud, né le 18 mars 1961 à Boulogne-Billancourt, fils de Jean-Luc
Montebourg Arnaud, né le 30 octobre 1962 à Clameçy, homme politique
(de) Rosnay Arnaud, mort en 1984, aventurier, photographe et sportif français
Autant d'Arnaud, autant de personnalités, bien différentes. Qu'on ne vienne pas me dire que le prénom détermine certains traits de caractère communs à ceux qui le portent ! Manque de connaissance ? Manque d'intérêt ? Je n'ai guère envie aujourd'hui de développer tel ou tel personnage.
Reste Arno, né le 21 mai 1949 à Ostende, chanteur belge (!). De sa voix brisée, il reprend des chansons très connues, tant en français qu'en anglais, dans une interprétation toute particulière. Ce chanteur, qui apprécie surtout la scène, n'hésite pas à faire se côtoyer l'accordéon et la guitare électrique. Personnellement, il me touche, peut-être parce qu'il chante avec ses tripes, et même s'il déclare : "Je suis le plus mauvais musicien du monde, juré sur mes deux bonbons."
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
[Guillaume Apollinaire, Alcools.]
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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