,Intitulé à l’origine Lettres de deux amans, La Nouvelle Héloïse, roman épistolaire de Jean-Jacques Rousseau, trouve son inspiration dans l’histoire d'Héloïse et d'Abélard.
Précepteur de Julie d’Étanges, une jeune noble, Saint-Preux, homme d'origine humble, après avoir tenté de s'en défendre, s'est épris de son élève, qui partage son amour. Tout comme au Moyen-Âge Héloïse avait répondu à l'amour de son maître, le philosophe Abélard, d'où le titre de l'ouvrage. Saint-Preux et Julie vont alors s’aimer secrètement dans le décor romantique du lac Léman, car leur différence de classe sociale ne peut les laisser espérer que le baron d’Étanges consente à leur union. Julie persuade Saint-Preux de s'éloigner quelque temps. Saint-Preux quitte la Suisse pour Paris et Londres, d’où il va écrire à Julie. Les deux amants vont alors échanger de nombreuses lettres et billets amoureux. Le baron d’Étanges découvre leur relation, alors qu'il a promis la main de Julie à un autre homme, le vieux M. de Wolmar, qui lui a sauvé la vie. Bien que souffrant cruellement de leur séparation, Julie refuse de suivre Saint-Preux à Paris. Après une grave maladie, Julie se résigne à épouser M. de Wolmar mais décide, par loyauté, d’avouer cet amour à son mari. Lorsque Saint-Preux rentre, son tour du monde achevé, il est invité par M. de Wolmar à vivre, parmi eux, une vie simple à la campagne. Mais pourront-ils vivre côte à côte sans succomber à leur passion ? Julie semble trouver l'apaisement dans la prière mais, à la suite d'un incident qui faillit coûter la vie à son fils, elle tombe gravement malade et écrit une dernère lettre à Saint-Preux pour lui avouer qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer et que la mort sera une délivrance : "Non, je ne te quitte pas, je vais t'attendre. [...] Je meurs dans cette douce attente, trop heureuse d'acheter au prix de ma vie le droit de t'aimer toujours sans crime, et de te le dire encore une fois !" Fidèle à sa mémoire, Saint-Preux se consacrera à l'éducation de ses fils.
Quelle tristesse ! N'auraient-ils pas mieux fait de s'aimer sur terre plutôt que d'attendre d'improbables cieux plus cléments ? Et elle qui s'imagine que son honnêteté et ses prières vont la conduire tout droit au Paradis où son amant viendra un jour la rejoindre ? Et lui qui, en attendant ce bonheur célestiel, se consacre à l'éducation de ses fils (à elle ou à lui ? n'allez pas me dire..., non, quand même pas !) ; il n'a pas d'autres occupations plus satisfaisantes ? Ah, Monsieur Rousseau, je vous trouve bien pathétique !
On fête aussi aujourd'hui, selon les calendriers, Notre-Dame de Lourdes. En vacances un jour dans la régin, j'y suis allée, curieuse de voir des miracles se réaliser sous mes yeux. Pourquoi pas, après tout ? quand on sait l'efficacité des placebos... A ma grande désolation, j'y ai vu surtout les marchands du temple, des boutiques et des boutiques de souvenirs religieux. Pourtant,l'Evangile selon Saint Jean chapitre 2, versets 13 à 22, mettait en garde :
"2.13 Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
2.14 Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
2.15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
2.16 et dit aux marchands de colombes :" Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic."
2.17 Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
2.18 Les Juifs l'interpellèrent : " Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ?
2.19 Jésus leur répondit : " Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai.
2.20 Les Juifs lui répliquèrent : " Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! "
2.21 Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
2.22 Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite."
"Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Abelard à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine."
En résumé, l'histoire d'une névrose hystérique règlant ses comptes avec le phallus (symbolique of course !).
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 11 février 2009 à 15:53
Ben ! com' d'hab !
Rédigé par : Caritate Libertas | 11 février 2009 à 16:13