1er février : sainte Félicité, en extase permanente 4 février : sainte Véronique, deux qui la tiennent...
5 février : saint Avit... no comment ! Ah... 8 février : sainte Jacqueline ou sainte Joséphine, deux qui... 9 février : sainte Apolline : vous connaissez vos rimes maintenant
Non, pas d'illustration pour les terminaisons en "ine" ; j'ai décidé d'être sérieuse dorénavant !
10 février : sainte Héloïse, tant que son dieu Abélard était plénitude 12 février : saint Félix, bienheureux lui aussi 14 février : saint Valentin, pour des plaisirs coquins
15 février : saint Claude, réputé(e) pour ses pipes.
20 février : sainte Aimée, le premier désir et le plus grand trésor qu'une femme convoite. 25 février : saint Roméo. "Les histoires d'amour finissent mal en général"
Si vous saviez comme je suis contente de vous retrouver ce matin ! J'exagère ? A peine. Car la nuit fut rude. Je vous raconte ? C'est perso mais je vous raconte.
Il se passe depuis des mois un curieux phénomène dans ma maison : les plombs sautent à intervalles irréguliers. Ce n'est pas dû à un manque de puissance installée, les électriciens se cassent le nez, tout a été vérifié, et le phénomène persiste. Il m'est arrivé de ne pas pouvoir sortir ma voiture du garage dont la porte est à commande électrique. Allez expliquer ça à la personne avec qui vous aviez rendez-vous, elle ne vous croira jamais. Bien sûr, on peut toujours l'ouvrir d'une manière mécanique mais quelle galère ! Je vous fais grâce de la façon de procéder qui ne présente ici aucun intérêt. Donc les plombs sautent régulièrement, plongeant nuitamment la maison dans l'obscurité la plus totale. Que du bonheur ! Chez moi, c'est du tout-électrique. C'est ce qui est arrivé une première fois cette nuit vers 1 heure du matin. Quand vous dormez, vous n'êtes pas censés savoir que la maison n'est plus éclairée, n'est-ce pas, mais j'ai installé un onduleur pour préserver mon ordinateur lors des pannes de courant. Sage précaution, pour deux raisons : quand je bosse, mon travail est sauvegardé, et quand il se passe ce qui s'est passé cette nuit... Vers 1 heure du matin disai-je, il met à sonner, façon brutale de signaler son mécontentement de n'être plus alimenté et de devoir passer sur batterie. Je me réveille, mais l'homme qui veillait encore s'empresse de rétablir le courant. Comme quoi c'est utile parfois un homme à la maison. Je grignote un chocolat, je bois un thé et retourne me coucher. 5 heures du mat' (j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son, seule dans mon lit dans mes draps bleus froissés, c'est l'insomnie, sommeil cassé...), rebelote. Je suis réveillée par le hurlement de l'onduleur. Je me précipite pour remettre le jus, à peine ai-je entrouvert la porte de ma chambre qu'une épaisse fumée me saute à la gorge, me pique les yeux. Je dévale l'escalier la peur au ventre. Des flammes s'élèvent d'un convecteur, à dix centimètres des rideaux. Je tremble des pieds à la tête. Et là, savez-vous ce que je fais ? Vous pouvez rire, je crie : y'a l'feu ! Je crois que c'est instinctif. Seul un convecteur est en flammes et tout le rez-de-chaussée est noyé dans une fumée malodorante. Heureusement, ni les rideaux ni la nappe proches ne sont encore gagnés par les flammes. Le feu est vite enrayé. Et Dinah dort toujours sur le canapé. Vite un Lexomil, mes jambes flageolent, mon coeur bat la chamade, j'ai quelques difficultés à respirer. De l'air, de l'air. Malgré le froid, seule l'ouverture en grand des fenêtres pourra créer un courant d'air pour éliminer la fumée. L'odeur persistera plus longtemps. Ce matin, tout est recouvert de petites particules calcinées. Je sais comment occuper mon dimanche : ménage du sol au plafond, lavages des rideaux... Et je dois m'enlever de la tête les "et si" : et si je n'avais pas eu d'onduleur, et si j'avais pris un somnifère pour dormir (j'ai quelques insomnies depuis plusieurs jours), et si j'avais été absente de la maison, et si...
Il y a peu de temps, j'entendais aux informations qu'allaient être obligatoires d'ici fin 2012 les détecteurs de fumée dans toutes les habitations. J'avais pensé : c'est quoi encore cette nouvelle obligation qu'on va nous imposer ?
Dans le fronton d'un temple antique, Deux blocs de marbre ont, trois mille ans, Sur le fond bleu du ciel attique, Juxtaposé leurs rêves blancs ; Dans la même nacre figées, Larmes des flots pleurant Vénus, Deux perles au gouffre plongées Se sont dit des mots inconnus ; Au frais Généralife écloses, Sous le jet d'eau toujours en pleurs, Du temps de Boabdil, deux roses Ensemble ont fait jaser leurs fleurs; Sur les coupoles de Venise Deux ramiers blancs aux pieds rosés, Au nid où l'amour s'éternise, Un soir de mai se sont posés. Marbre, perle, rose, colombe, Tout se dissout, tout se détruit; La perle fond, le marbre tombe, La fleur se fane et l'oiseau fuit. En se quittant, chaque parcelle S'en va dans le creuset profond Grossir la pâte universelle Faite des formes que Dieu fond. Par de lentes métamorphoses, Les marbres blancs en blanches chairs, Les fleurs roses en lèvres roses Se refont dans des corps divers. Les ramiers de nouveau roucoulent Au coeur de deux jeunes amants, Et les perles en dents se moulent Pour l'écrin des rires charmants.
De là naissent ces sympathies Aux impérieuses douceurs, Par qui les âmes averties Partout se reconnaissent soeurs. Docile à l'appel d'un arome D'un rayon ou d'une couleur, L'atome vole vers l'atome Comme l'abeille vers la fleur. L'on se souvient des rêveries Sur le fronton ou dans la mer, Des conversations fleuries Près de la fontaine au flot clair, Des baisers et des frissons d'ailes Sur les dômes aux boules d'or, Et les molécules fidèles Se cherchent et s'aiment encor.
L'amour oublié se réveille, Le passé vaguement renaît, La fleur sur la bouche vermeille Se respire et se reconnaît. Dans la nacre où le rire brille, La perle revoit sa blancheur Sur une peau de jeune fille, Le marbre ému sent sa fraîcheur. Le ramier trouve une voix douce, Écho de son gémissement, Toute résistance s'émousse, Et l'inconnu devient l'amant. Vous devant qui je brûle et tremble, Quel flot, quel fronton, quel rosier, Quel dôme nous connut ensemble, Perle ou marbre, fleur ou ramier ?
Il ne se passe plus une semaine sans qu'une journée soit consacrée à la défense de ceci, à la prévention de cela. Est-ce que ça sert à quelque chose ? Je me suis souvent posé la question. Ainsi j'ai fait des dons pendant des années à la Ligue contre le cancer, cela m'a-t-il empêché d'en avoir un, et même deux ? Je me fais prescrire régulièrement des antidépresseurs, des anxiolytiques, des somnifères, qui encombrent une étagère entière du placard de ma salle de bains. Tant qu'ils sont là, bien alignés, tout va bien. (Pas de lézard, amis lecteurs, surtout).
4 février : Journée nationale contre le cancer "Moi, j'ai pas de cancer, j'en n'aurai jamais, je suis contre", disait Desproges.
5 février : Journée nationale de prévention du suicide. "J'ai pensée mettre fin à mes jours, mais je n'ai pas su par lequel commencer." (Prévert)
6 février : Journée mondiale contre les mutilations génitales (l'horreur absolue).
Bientôt la journée de la femme (8 mars, préparez-vous, messieurs), journée sans viande, journée pour le droit des animaux... journée sans téléphone portable (si si), journée de la poésie (le 21mars, jour du printemps, voilà qui me plaît). Et ainsi de suite... Au fil des ans, de nouvelles journées sont créées.
La journée sans connerie, quand est-ce ? Moi j'aimerais surtout une journée du chocolat, et je suis certaine que de nombreux amateurs y souscriraient. Et puis, si l'on mangeait plus de chocolat, on manquerait moins de magnésium, on serait moins stressé... et le nombre de suicides diminuerait. Comment ça, ce n'est pas si simple ?
De la journée du suicide à la journée du chocolat, la bouche boucle est bouclée. C'est simple, la vie, non ?
PS : Je vous épargne une photo de chocolat, qui pourrait vous donner trop envie ! Ma bonté me perdra.
Voilà ce que j'ai lu ce matin dans un blog ami. Je vous passe les détails. Vous rendez-vous compte ? Que nenni, je ne suis pas en pause. Cependant, j'avoue que j'aimerais parfois prendre la pose...
J'ai repéré des annonces qui me tentent, et entre les deux mon coeur balance. Mais pourquoi se priver. Choisir, c'est renoncer, n'est-ce pas ?
"Immortalisez votre amour à Paris" Le baiser de l'hôtel de ville, de Doisneau... Depuis près de 60 ans, ce cliché est un symbole pour les amoureux parisiens. Skiss, agence photo parisienne, propose aux couples d'immortaliser à leur tour leur amour dans les rues de la capitale. Au programme, deux heures et demie à trois heures de shooting avec la Concorde,, la tour Eiffel ou le Louvre pour toile de fond. Un souvenir unique en perspective : www.skiss.fr
J'irais volontiers me faire shooter dans des poses lascives si seulement quelqu'un voulait m'accompagner ! Et je profiterais de mon séjour parisien pour aller tenter ma chance à l'agence Masters qui utilise des seniors pour présenter la mode : http://www.mastersmodels.com/francais.html ; là aussi je prendrais la pose...
Mais qu'est-ce que c'est que cette sonnerie stridente ? En voilà des façons ! Arrêtez ! Zut, c'est mon ange gardien qui me claironne dans les oreilles que je ferais bien de me réveiller. Si on ne peut même plus rêver...
Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée !... ô toi ! des vrais penseurs impérissable amour ! Comment se garderaient les profondes pensées, Sans rassembler leurs feux dans ton diamant pur Qui conserve si bien leurs splendeurs condensées ? Ce fin miroir solide, étincelant et dur, Reste des nations mortes, durable pierre Qu'on trouve sous ses pieds lorsque dans la poussière On cherche les cités sans en voir un seul mur.
Oui, c'est un scoop, non pas par le contenu de l'article paru dans La Provence ce matin, mais par la signature. Regardez en bas à droite. Il nous avait caché ça ! GG est donc journaliste à La Provence, qu'on se le dise !
Aphrodisiaque : alchimie utilisée pour stimuler le désir sexuel. Le mot aphrodisiaque vient du grec aphrodisiakos, du nom de la déesse de la beauté et de l'amour, Aphrodite. Aphrodite serait née de la mer fécondée par le sexe d'Ouranos, tranché par Cronos : "Tout autour, une blanche écume [le sperme] sortait du membre divin. De cette écume une fille se forma."
On répertorie un nombre incalculable de substances dites aphrodisiaques, qui sont la plupart du temps des placebos... Il suffit d'y croire. Coué quand tu nous tiens ! Il paraît que le chocolat est aphrodisiaque, et je veux bien le croire, ne serait-ce que par le plaisir qu'il procure quand il fond (ou crépite) dans la bouche. Les huîtres également... leur consistance peut-être, évocatrice d'autre substance ?
Parallèlement à l'augmentation croissante des ventes de Viagra, les laboratoires pharmaceutiques tentent de mettre au jour des substances pour augmenter la libido défaillante des femmes, surtout après la ménopause. Henri IV qui affirmait : "Jusqu'à quarante ans, j'ai cru que c'était un os", n'aurait pas eu, lui, besoin de Viagra, mais en était-il de même de tous ses sujets ? Le stress lié à la dictature de la performance a des répercussions sur le bas-ventre de l'homme (et de la femme, mais ne se manifeste pas aussi "visiblement") et très vite la question angoissante est posée : "Est-ce que ça va fonctionner la prochaine fois ?" Un cercle vicieux (!) s'installe. "À qui l'imagination a fait une fois souffrir cette honte […], il rentre en fièvre et dépit de cet accident qui lui dure aux occasions suivantes", écrivait déjà Montaigne, qui eut vite fait de comprendre que le membre viril n'est pas des plus dociles et ne répond pas toujours aux ordres qu'on lui donne . "On a raison de remarquer l'indocile liberté de ce membre, s'ingérant si importunément, lorsque nous n'en avons que faire, et défaillant si importunément, lorsque nous en avons le plus affaire, et contestant de l'autorité si impérieusement avec notre volonté, refusant avec tant de fierté et d'obstination nos sollicitations et mentales et manuelles."
Le Nouve Obs titrait il y a peu : "Régime sans sexe". L'hebdomadaire fait le constat qu'au Japon les hommes délaissent leurs épouses dans des proportions inquétantes, préférant fréquenter des salons spécialisés où ils peuvent trouver leur plaisir sans faire l'amour mais simplement en éjaculant, à moins que, en manque d'affection, ils ne dépensent 10 euros de l'heure à caresser des chats... Aux Etats-Unis, l'abstinence est courante, pour des raisons diverses : stress, manque de temps et... obésité. Il y a même des regroupements en associations de "no sex", quelque peu prosélytes. Et voilà qu'en France, pays de l'amour courtois, l'abstinence choisie tend aussi à se répandre. Jusqu'où ?
Les hommes, devant la propagation de la pornographie - "bordel virtuel" -, doutent de plus en plus de leur sexualité. Et les femmes réclament leur droit à la jouissance. La complicité qui devrait régner entre un homme et une femme est remplacée par la compétition. Alors, si faire l'amour est plus pénible que jouissif, on démissionne. Dans certains couples, qui n'ont plus de rapports sexuels depuis des mois, voire des années, il peut y avoir jouissance, mais ni coit ni copulation. Des "asexuels" choisissent l'abstinence, mais pas obligatoirement définitive. Heureusement pour eux ! Et ils ne refusent pas l'érotisme. Ouf !
A MON MAÎTRE...
Ne me prends pas pour esclave,
Car j'ai en moi le goût de la liberté.
Ne cherche pas à deviner mes secrets,
Car j'ai en moi le goût du mystère.
Ne me contrains pas aux caresses,
Car j'ai en moi le goût de la pudeur.
Ne m'humilie pas
Car j'ai en moi le goût de la fierté.
Ne m'abandonne pas,
Car j'ai en moi le goût de la fidélité.
Sache m'aimer et je saurai t'aimer
Car j'ai en moi le goût de l'amitié...
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