Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le regret souriant ;
Le soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche.
Perrette, une belle enfant, sur la route fleurie Allait un gros bidon sur son p'tit caberlot Proposer son lolo aux bouseux du pays. Ses tresses violettes, Sa jupe d'un beau vert Sa jolie trottinette Jetaient un jus d'enfer. Elle gambergeait déjà que son lolo vendu Lui paie dix douzaines d'oeufs et sans doute un peu plus Pourquoi pas des poulets, se disait la donzelle Et même si le renard m'étouffe deeeux trois chapons En vendant ceux qui restent j'achèterai un cochon Ca becquette trois fois rien, ça fait un tas de lard J'aurais, le revendant, du blé plein mes tiroirs. Et qui qui va s'payer avec tout cet artiche Une vache et puis son veau Que j'entends gazouiller déjà dans mon enclos ? Cherchez pas, c'est bibiche. Là-dessus, la môme Perrette S'emmêle la trottinette V'là tout le jus d'loloches Qui se fait la valoche... L'histoire fit marrer les pecquenots On l'appela la môme Lolo.
Moralité: Ca n'est pas de rêver dont il faut se méfier Les cochons, les couvées sont pas bien dangereux Non, quand tu prends la route, faut toujours vérifier S'y a pas un con en face et la pression des pneus !
Madame Jeanne est très, très mais vraiment très bien renseignée.
Dans un procès se déroulant dans une ville de province, un avocat appelle son 1er témoin à la barre : une grand-mère très âgée. - Madame Jeanne ! Il s'approche d'elle et lui demande : - Mme Jeanne, me connaissez-vous ? - Oh ! Oui je vous connais depuis votre enfance Maître Langlois, et sincèrement vous me décevez beaucoup ! Vous êtes un grand menteur, vous trompez votre femme, vous manipulez les gens et vous êtes un médisant et un calomniateur. Au lit, vous pensez être un bon coup alors que tout le monde sait que vous êtes un éjaculateur précoce. Vous n'êtes qu'une mauviette et vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Oh oui je vous connais ! L'avocat surpris, ne sachant que faire, pointe l'autre avocat du doigt. - Mme Jeanne, connaissez-vous l'avocat de la défense ? - Bien sûr que je le connais ! Je connais Maître Richard depuis qu'il est tout jeune. Il est paresseux, obèse et il est alcoolique. Il ne peut pas avoir de relation sexuelle normale et il est l'un des pires avocats de tout le département. Non seulement il a trompé sa femme avec trois femmes différentes, mais l'une d'entre elles est votre épouse. Oh oui je le connais ! L'avocat de la défense est au bord de l'apoplexie. Le juge demande alors aux deux avocats d'approcher et, d'une voix très calme, leur dit : - Si l'un de vous deux demande à cette dame si elle me connaît, je vous envoie tous les deux en prison pour outrage à la Cour.
SUIVI (merci François)
Ce même juge avait gardé un souvenir cuisant de l'interrogatoire d'une prostituée quelques mois plus tôt : - Le juge : nom, prénom, âge ? - La pute : Dobrovska, Sofia, 34 ans. - Le juge : nationalité ? - La pute : polonaise. - Le juge : profession ? - La pute : m’enfin, Michel !
Oui, Libertine est mon surnom Mais je n'suis pas un démon Ainsi, en ce jour de saint Claude, A la pipe je n'écris pas d'ode Et laisse le chocolat qui crépite Dans la bouche d'une certaine Pépite Laquelle, sans vergogne aucune Décroche des lambeaux de lune.
Rêver un impossible rêve Porter le chagrin des départs Brûler d'une possible fièvre Partir où personne ne part Aimer jusqu'à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile Telle est ma quête, Suivre l'étoile Peu m'importent mes chances Peu m'importe le temps Ou ma désespérance Et puis lutter toujours Sans questions ni repos Se damner Pour l'or d'un mot d'amour Je ne sais si je serai ce héros Mais mon coeur serait tranquille Et les villes s'éclabousseraient de bleu Parce qu'un malheureux Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé Brûle encore, même trop, même mal Pour atteindre à s'en écarteler Pour atteindre l'inaccessible étoile.
Qui ce matin tant m'ankilose Depuis qu'a sonné mon réveil Pour clore une nuit de sommeil Aura perdu de sa vigueur Après un footing d'un quart d'heure.
Las ! Voyez comme sont les choses, Il faudrait que je me repose. Mes maux, loin de se calmer Las, las, ne cessent d'empirer. Ô vraiment, marâtre nature Avec l'âge la douleur perdure !
Donc, si vous m'en croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté Avant que ne ternisse votre beauté, Pour assouvir toutes envies
Voilà de longs mois que j'ai envie de changer de vie, de quitter mon trou pour un ailleurs plus séduisant. Je fus quelque temps tentée par un retour aux sources dans mon Nord natal. Je reste aimantée par Paris, encore et toujours. Mais serait-ce bien raisonnable à mon âge de changer de vie ? Quelqu'un m'a dit qu'il faut partir pour quelque chose... J'ai trouvé, je vais aller là :
JEUDI vient du latin Jovis (Jupiter) et dies (jour) ; c'est le jour de Jupiter, dieu romain qui gouverne le ciel et la terre, et tous les êtres vivants. Il porte un aigle et un foudre, faisceau de dards représentant la foudre. Prenez garde à ses coups !
Autrefois, dans les temps reculés, le jeudi était jour de congé scolaire ; c'était aussi jour de catéchisme, jusqu'en 1972, où il fut remplacé par le mercredi, quand on cessa de travailler le samedi après-midi (je signale aux plus jeunes qu'il fut un temps où l'on travaillait du lundi au samedi toute la journée !)
La "semaine des 4 jeudis" est une expression pour mentionner une semaine qui serait idéale mais qui ne peut exister, donc pour désigner un événement qui n'aura jamais lieu. Les calendes grecques, en quelque sorte ! D'aucuns diront : dans six mois, dans un an... Sine die... Comme le jeudi, veille du vendredi, jour de jeûne, on pouvait manger tout ce que l'on désirait, on souhaitait que la semaine ait 4 jeudis pour faire plus souvent bombance. La semaine de 4 jeudis est aussi un rêve pour les écoliers !
Le Jeudi Saint est celui qui précède le dimanche de Pâques. Le jeudi de l'Ascension est le quarantième jour après Pâques, c’est-à-dire le jeudi de la sixième semaine après Pâques. Le Jeudi serait-il un jour particulier dans la semaine ? Ne manque plus qu'à lui adjoindre une couleur, le noir au hasard !
Le jeudi noir se réfère à un jour où s'est déroulé un évenement tragique, comme le krach boursier de 1929 à Wall Street. La rafle du Vel d'Hiv en juillet 42... Pour dénoncer la flambée des prix de l'immobilier s'est créé en 2006 le collectif Jeudi Noir afin de sensibiliser les médias et l'opinion publique sur la difficulté de trouver un logement pour un certain nombre de personnes. C'est ainsi qu'il dénonce actuellement le troc sexuel : "loue studio contre câlins deux fois par semaine". La baisse du pouvoir d'achat, la crise du logement poussent à des deals économico-érotiques. Entre adultes consentants, ce troc n'est pas inscrit dans le code pénal. Jusqu'à l'abus de faiblesse...
Mais le plus important est que ce jeudi 10 février débute le salon du Chocolat à Marseille, une belle occasion pour les accros de se goinfrer de chocolat. Un stand belge proposera des surprises et des dégustations gratuites. J'espère toutefois qu'il n'y aura pas de fontaine à chocolat (en forme de Manneken Pis), car là, il ne s'agirait plus de gourmandise (un péché ?), mais de luxure (autre péché ?) !
1er février : sainte Félicité, en extase permanente 4 février : sainte Véronique, deux qui la tiennent...
5 février : saint Avit... no comment ! Ah... 8 février : sainte Jacqueline ou sainte Joséphine, deux qui... 9 février : sainte Apolline : vous connaissez vos rimes maintenant
Non, pas d'illustration pour les terminaisons en "ine" ; j'ai décidé d'être sérieuse dorénavant !
10 février : sainte Héloïse, tant que son dieu Abélard était plénitude 12 février : saint Félix, bienheureux lui aussi 14 février : saint Valentin, pour des plaisirs coquins
15 février : saint Claude, réputé(e) pour ses pipes.
20 février : sainte Aimée, le premier désir et le plus grand trésor qu'une femme convoite. 25 février : saint Roméo. "Les histoires d'amour finissent mal en général"
Si vous saviez comme je suis contente de vous retrouver ce matin ! J'exagère ? A peine. Car la nuit fut rude. Je vous raconte ? C'est perso mais je vous raconte.
Il se passe depuis des mois un curieux phénomène dans ma maison : les plombs sautent à intervalles irréguliers. Ce n'est pas dû à un manque de puissance installée, les électriciens se cassent le nez, tout a été vérifié, et le phénomène persiste. Il m'est arrivé de ne pas pouvoir sortir ma voiture du garage dont la porte est à commande électrique. Allez expliquer ça à la personne avec qui vous aviez rendez-vous, elle ne vous croira jamais. Bien sûr, on peut toujours l'ouvrir d'une manière mécanique mais quelle galère ! Je vous fais grâce de la façon de procéder qui ne présente ici aucun intérêt. Donc les plombs sautent régulièrement, plongeant nuitamment la maison dans l'obscurité la plus totale. Que du bonheur ! Chez moi, c'est du tout-électrique. C'est ce qui est arrivé une première fois cette nuit vers 1 heure du matin. Quand vous dormez, vous n'êtes pas censés savoir que la maison n'est plus éclairée, n'est-ce pas, mais j'ai installé un onduleur pour préserver mon ordinateur lors des pannes de courant. Sage précaution, pour deux raisons : quand je bosse, mon travail est sauvegardé, et quand il se passe ce qui s'est passé cette nuit... Vers 1 heure du matin disai-je, il met à sonner, façon brutale de signaler son mécontentement de n'être plus alimenté et de devoir passer sur batterie. Je me réveille, mais l'homme qui veillait encore s'empresse de rétablir le courant. Comme quoi c'est utile parfois un homme à la maison. Je grignote un chocolat, je bois un thé et retourne me coucher. 5 heures du mat' (j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son, seule dans mon lit dans mes draps bleus froissés, c'est l'insomnie, sommeil cassé...), rebelote. Je suis réveillée par le hurlement de l'onduleur. Je me précipite pour remettre le jus, à peine ai-je entrouvert la porte de ma chambre qu'une épaisse fumée me saute à la gorge, me pique les yeux. Je dévale l'escalier la peur au ventre. Des flammes s'élèvent d'un convecteur, à dix centimètres des rideaux. Je tremble des pieds à la tête. Et là, savez-vous ce que je fais ? Vous pouvez rire, je crie : y'a l'feu ! Je crois que c'est instinctif. Seul un convecteur est en flammes et tout le rez-de-chaussée est noyé dans une fumée malodorante. Heureusement, ni les rideaux ni la nappe proches ne sont encore gagnés par les flammes. Le feu est vite enrayé. Et Dinah dort toujours sur le canapé. Vite un Lexomil, mes jambes flageolent, mon coeur bat la chamade, j'ai quelques difficultés à respirer. De l'air, de l'air. Malgré le froid, seule l'ouverture en grand des fenêtres pourra créer un courant d'air pour éliminer la fumée. L'odeur persistera plus longtemps. Ce matin, tout est recouvert de petites particules calcinées. Je sais comment occuper mon dimanche : ménage du sol au plafond, lavages des rideaux... Et je dois m'enlever de la tête les "et si" : et si je n'avais pas eu d'onduleur, et si j'avais pris un somnifère pour dormir (j'ai quelques insomnies depuis plusieurs jours), et si j'avais été absente de la maison, et si...
Il y a peu de temps, j'entendais aux informations qu'allaient être obligatoires d'ici fin 2012 les détecteurs de fumée dans toutes les habitations. J'avais pensé : c'est quoi encore cette nouvelle obligation qu'on va nous imposer ?
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