Un problème de sandows, sans doute ?
Aïe !
Sans chemise, sans pantalon...
Dentelle !
Une gâterie un peu particulière...
Et amenez vos vaches et vos truies !
La résurrection, ça existe donc ailleurs que dans la Bible ?
Feue madame...
Et pourquoi uniquement à Saint-Claude et pas partout ailleurs ?
Tiens, voilà du boudin !
Quand on aime, on ne compte pas !
Et pourquoi n'auraient-ils pas le droit de boire, eux aussi ?
J’ai un excellent ami qui n’a qu’un défaut, c’est d’être un coureur de jupons, toujours à lorgner sur une paire de seins ou de fesses ; il ne peut pas s’en empêcher.
L’autre jour, il lui est arrivé une histoire dont il ne s’est pas vanté, même sur son blog où pourtant il en raconte des vertes et des pas mûres... Mais tout finit par se savoir dans une petite ville comme Paris. Il avait dragué ce jour-là dans un bar une charmante brunette qui n'avait pu résister à ses charmes - il est bel homme, a de la conversation et ne manque pas d'humour - et il l’avait accompagnée chez elle pour une petite sieste cochonne. Les femmes sont ainsi, de nos jours, l'égale des hommes...
Ils étaient au lit, en pleine action, quand ils entendirent une clé tourner dans la serrure.
– Merde, mon mari ! Prends vite tes vêtements et saute par la fenêtre !
– Mais je suis tout nu et il pleut à verse.
– Ne discute pas ! S'il te trouve, il te tue !
Il a donc attrapé ses affaires et sauté par la fenêtre. Est arrivé à ce moment-là un groupe de joggers et, pour passer inaperçu, il s’est mêlé à eux.
L’un des joggers, hilare, le voyant dans son plus simple appareil, s’est adressé à lui :
– Vous courez toujours tout nu ?
– Oui, j'adore sentir le vent sur ma peau, ça me donne une sensation de liberté...
– Mais que faites-vous avec vos affaires sous le bras ?
– Comme ça, à la fin du jogging, je me rhabille aussitôt et je vais directement travailler.
– Et vous courez toujours avec un préservatif ?
Un court instant pris de court, mon ami, qui ne manque heureusement pas de réparties, lui répondit :
– Ah non, seulement quand il pleut...
Sacré Dédé !
SUITE : le Pape ne met plus le préservatif à l'index
Je me réjouis en apprenant ce matin qu'ayant lu cette historiette, le Pape a pris conscience de l'importance du préservatif dans la protection contre le virus HIV. Il a déclaré que "dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement". Je ne savais pas que mn blog était lu au Vatican. Bien entendu, je partage cet honneur avec son initiateur :
Merci Dédé !
Additif : Quelques réminiscences ch'tis
Dans le Nord, on appelle une chèvre une "maguette", du flamand maegd (vierge, pucelle), et geyte (chèvre n'ayant pas encore porté)
Quelques dictons qui fleurent bon le terroir :
"Cha pue tell'mint dins s'baraque que même un bouc i buquerot à l'porte pour sortir !"
"Au puque que ch'bouc y pue, au puque que l'maguette ale va l'vire!"
"I s'tient miu à tafe qu'eine maguette sur ses cornes."
Dieu envoie ses anges porter ses messages aux hommes. Mais la souffrance des justes, jusqu'à l'apparition du christianisme, a une importance de plus en plus grande ; le problème du mal est lié à cette souffrance. C'est alors que le monde des esprits va se diviser en deux : celui de l'armée du royaume de Dieu, constituée d'anges bons et fidèles, et celui de l'armée du royaume de Satan, constituée d'anges rebelles et déchus. Mais la fin du démon viendra ; son royaume sera défait et le royaume de Dieu s’instaurera dans tout l’univers ; c'est le thème central de l’Apocalypse juive de l'époque.
Parmi les anges déchus, le principal est Satan, ou Satanaël, qui était le plus beau des anges avant sa chute : Lucifer, « Celui qui porte la Lumière ».
Lucifer, tout comme Adam, est une figure emblématique de la chute, le premier pour avoir renié Dieu (c'est lui qui s'est séparé de Dieu), le second pour avoir péché. Le péché de Satan est « ... irrémédiable parce qu’il l’a commis sans que personne le lui eût suggéré, sans qu’il eût non plus quelque penchant au mal lui venant d’une suggestion antérieure : d’aucun péché de l’homme on ne peut en dire autant » (Thomas d’Aquin).
Dieu ne peut être responsable du mal ; Satan est-il son bouc-émissaire ou alors un symbole de liberté ?
On trouve aussi dans le Talmud le nom (angélique) de Samaël (le venin de Dieu), décrit comme séducteur, destructeur, alors que son nom diabolique, Satan, signifie l'adversaire. C'est l'ange de la mort, le bras gauche de Dieu. Il ne fait que son travail, avec application mais sans y prendre plaisir ; il faut bien que quelqu'un fasse les sales besognes !
Samaël est également l'amant de Lilith, la première femme créée par Dieu avant Eve. Lilith s'est enfuie de l'Eden, refusant d'obéir aux anges qui lui rappelaient de se soumettre à l'autorité d'Adam - "Souverain de l'univers, la femme que tu m'as donnée est partie."
Samaël rencontra Lilith alors qu'elle se lamentait sur ses erreurs, et il tomba aussitôt amoureux d'elle. Tous deux partageaient le même avis sur l'égalité des sexes, ils devinrent époux et ainsi elle devint la reine des forces du mal.
La tradition talmudique avance l'idée qu'Adam et Lilith furent créés de manière à répondre à un désir manifeste du Créateur : l'égalité de droits entre l’homme et la femme ! Mais un conflit naquit sur la manière dont ils feraient l’amour (leurs positions respectives). Lilith reçut de Dieu des ailes qui lui permirent de quitter l'Eden, à moins qu'Adam l'en eût chassée.
Si Lilith avait été créée parée de toutes les vertus, elles devint la préférée de Lucifer, avec le titre de "Première démone". Dans la tradition rabinique, elle est la reine des succubes (du latin subcubare : coucher sous).
Victor Hugo la comparaît à une femme fatale :
« Afin qu’Adam goûtât le fiel avant le miel
Et le baiser du gouffre avant celui du Ciel
Eve était nue. Isis-Lilith était voilée
Les corbeaux l’entouraient de leur fauve volée
Les hommes la nommaient Sort, Fortune, Ananké
Son temple était muré, son prêtre était masqué
Elle buvait du sang dans le bois solitaire
Elle avait des autels effrayants. Et la terre
Subissait cette abjecte et douce obscurité
En bas Idôlatrie, en haut Fatalité. »
Lilith fut une pionnière dans les relations homme/femme :
Elle pratiquait la contraception et l'avortement
C'était une femme adultère, qui s'envoyait en l'air avec les incubes
Elle voulait baiser dans toutes les positions possibles
Elle se révolta contre son époux qui voulait la maintenir dans un état d'infériorité
Une vraie salope !
Pour les païens et sorcières contemporaines, Lilith reste la patronne des sorcières et la Déesse de la lune décroissante. Symbolisant le désir et le plaisir sexuel, elle représente aussi l'indépendance, l'égalité des sexes.
Lilith représente le désir, le plaisir et l'amour sexuel - pas pour la reproduction mais bien seulement pour le plaisir. Mis à part son lien évident avec la sexualité, elle représente la sagesse, le renouveau, l'égalité des sexes, le pouvoir féminin et l'indépendance.
L'angélologie présente un caractère universel. La référence aux anges se retrouve dans de nombreux courants de pensée. Dans toutes les traditions antiques occidentales et orientales, on trouve la description d'êtres surnaturels qui communiquent avec certains initiés, auxquels on attribue la capacité de transmettre les messages des dieux.
Dans la religion chrétienne, cette croyance est héritée des doctrines du judaïsme, elle-même issues, pense-t-on, du zoroastrisme perse. Les anges ont accompagné les hommes depuis la plus Haute Antiquité.
Dans les textes judéo-chrétiens apparaissent d'abord les trois anges les plus importants, appelés "armée de Yahvé" ou "armée du Ciel" : Michael, Gabriel et Raphael (VI° siècle avec J.-C.). Dans les textes sacrés de la Bible, les anges sont les ministres de Dieu qui remplissent pour lui des missions de protection et de transmission des informations, font respecter ses lois et assurent la cohésion et le mouvement des astres.
L'une des branches de la Kabbale est consacrée aux anges et à leur invocation. Au V° siècle, Pseudo-Denys l'Aéropagyte en dressa le catalogue en trois hiérarchies, comprenant chacune trois choeurs de huit anges (72 anges). Cette organisation angélique fait toujours référence.
Dans l'Ancien Testament, les anges sont les premiers esprits créés dès le premier jour de la Genèse, ils sont les intermédiaires privilégiés entre Dieu et les hommes.
Gabriel - la force de Dieu - est un messager qui explique à Daniel le sens de ses visions. Michael - qui est comme Dieu - est le chef des légions célestes. Raphael - Dieu guérit - est un ange secourable, plein de douceur et de gentillesse.
Dans le Nouveau Testament, les manifestations angéliques sont nombreuses. Par exemple Gabriel, l'ange annonciateur, dévoile à Zacharie la naissance de son fils Jean-le-Baptiste alors que sa femme est stérile. Il annoncera aussi à Marie qu'elle va être mère sans avoir conçu.
Neuf choeurs angéliques de huit anges chacun ont à leur tête un recteur d'ordre, ou gouverneur. Cet ensemble est structuré à partir de l'analyse de l'influence que la tradition attribue aux degrés du zodiaque que chaque ange occupe ou régente.
En tant que messagers de Dieu, les anges ont un nom de fonction : "Les anges sont des espirts, mais ce n'est pas parce qu'ils sont des esprits qu'ils sont des anges. Ils deviennenet des anges quand ils sont envoyés en mission. En effet, le nom d'ange fait référence à leur fonction et non à leur nature. Si vous voulez savoir le nom de leur nature, ce sont des esprits ; si vous volez savoir le nom de leur fonction, ce sont des anges, ce qui signifie messager" (Saint-Augustin).
Les anges sont dénués de toute attache matérielle, ils sont des êtres spirituels qui n'appraissent que d'une manière spirituelle, insufflant à notre conscience le message que Dieu leur a confié pour nous. Certaines personnes disent ainsi avoir des visions, des apparitions, entendre des voix, faire des rêves éveillés ou avoir des pensées prémonitoires. Intuitions et pressentisments serainet alimentés par ces messagers.
Mais, comme ils sont aussi des êtres indépendants de la matière, ils peuvent emprunter toutes les formes de la matière, revêtant la forme d'un objet, d'une plante, d'un animal, d'un être humain. Et qui les empêcherait d'agir aussi sur elle, provoquant parfois des miracles ?
Moi, par exemple, j'ai coutume d'invoquer mon ange gardien :
"Je te demande ..., Séraphin de la Suprême Intelligence, la Bénédiction de ta Lumière et la Grâce de ton Essence, afin qu'avec persévérance, je puisse réaliser et vivre paisiblement, entourée d'amour, d'amitié, de gentillesse et de cordialité : éléments dont j'ai besoin (car je suis faible !) pour réussir spirituellement et matériellement mon travail humain, au sein de l'Oeuvre Divine du Monde."
C'est ainsi que je peux traverser la vie avec une santé de fer, une beauté à couper le souffle, de l'amour à revendre, de l'argent plus que de raison...
La jeunesse éternelle ? Je l'ai négociée avec celui qui viendra demain...
Je n'aurais jamais dû intituler ma note précédente : "Au diable alors..." ! Non, je n'aurais pas dû ; la punition est trop sévère.
Au cours de mon périple nordiste, je ne savais pas si je devais vous dire adieu ou au revoir. J'ignorais si, à mon retour, j'aurais encore l'envie de continuer cette éphéméride qui prend de l'âge et s'épuise, tout comme moi.
Au cours de mon périple nordiste, j'ai redécouvert "mon" pays avec un plaisir immense ; ses habitants, son décor automnal, l'architecture de ses villes, sa bonne chaire et sa bière... Tout, j'ai tout retrouvé plus beau encore que je l'avais laissé.
Au cours de mon périple nordiste, j'ai revisité mon passé avec un oeil neuf, faisant la part de la subjectivité, sans complaisance ni sévérité.
Mais j'ai aussi transformé mon vieux cauchemar récurrent en réalité... et j'ignore encore si c'est un bien ou un mal : un bien pour mon sommeil et mes angoisses nocturnes, c'est certain ; mais pour mes rêves éveillés et mon espoir quotidien ?
Voilà ce que c'est que de titiller ses vieux démons ; on appelle un ange, on l'implore, on lui adresse de véhémentes prières qu'il n'entend pas. Il a, certes, d'autres chats à fouetter !
A sa place, voilà ce que l'on récolte... Il y a de quoi être désespérée, non ?
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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