La Génération silencieuse est le nom donné à ceux qui ont vu le jour avant 1946. La Génération des baby-boomers est le nom donné à ceux qui sont nés entre 1946 et 1959. La Génération X sont ceux qui sont nés entre 1960 et 1979. La Génération Y sont ceux qui sont nés entre 1980 et 1995. Mais pourquoi appelle-t-on ces derniers la Génération Y ?
Je ne le savais pas jusqu'à ce qu'un caricaturiste me l'explique de façon fort éloquente !
"Est-ce que ça vous gratouille ou est-ce que ça vous chatouille ?"
Sainte Gratte, c'est fait ! Reste Sainte Chatte. J'aurais pu faire d'une pierre deux coups en grattant le ventre d'une chatte au lieu des cordes d'une guitare.
Quel plaisir d'avoir une chatte qui apprécie qu'on la gratouille, qu'on la papouille, qu'on la caresse dans le sens du poil, mais qui ne refuse pas non plus les caresses à rebrousse-poil. Son pelage offre une gamme de teintes allant du blanc au gris foncé, avec par-ci par-là quelques poils roux ; ce pelage est bien fourni, brillant, lustré par de nombreuses caresses et des léchages consciencieux. Cohabiter avec une telle chatte est facile, car tout lui sied, il suffit à son bonheur qu'une main se pose sur elle. J'ai remarqué qu'elle apprécie plus particulièrement les caresses d'une main d'homme, et c'est bien compréhensible, c'est une femelle ! Sous la caresse, elle ne tarde pas à émettre un doux ronronnement, et parfois un cri rauque, signe d'un plaisir infini, sort de sa gorge.
Je suis fort aise de constater, en entendant Pierre Louki honorer sa chatte en chanson, que je ne suis pas la seule félinophile. Aimez les chattes, elles vous le rendront bien !
La Chatte m'évoque le film que Didier Decoin a réalisé en 1958, narrant l'histoire de Cora qui, à la mort de son mari tué par les Allemands, rentre dans la résistance sous le pseudonyme de "La Chatte". Françoise Arnoul tenait le rôle de cette femme de caractère, qui finira par sortir ses griffes ! Elle était ravissante avec son minois de petit chat ! Et si, aujourd'hui, elle a perdu la fraîcheur de ses vingt ans - le temps n'épargne personne, nous ne le savons que trop -, elle a conservé un charme indéfinissable...
Comme j'ai rêvé de lui ressembler dans ma jeunesse !
On peut parfois rencontrer La Chatte sur un toit brûlant, sous les traits de Liz Taylor, qui incarne Maggie, frustrée car son époux ne veut plus accomplir son devoir conjugal.
Mais je m'égare, je vous avais promis hier une jolie photo de chatte. Voici la mienne, qui surpasse en beauté toutes les autres, constatez vous-mêmes ! C'est volontairement que la photo est un peu floue, pour vous éviter un trop grand choc émotionnel en la découvrant, ainsi offerte. N'avez-vous point envie de la caresser, de glisser vos doigts dans son pelage touffu, et de provoquer chez elle un ronronnement de plaisir ? N'avez-vous point envie qu'elle vienne se lover contre vous, que sa fourrure vous transmette sa douce chaleur ? N'avez-vous point envie d'enfouir votre nez dans son épaisse toison ? N'avez-vous point envie d'approcher ce minou à la fois doux et rebelle, mystérieux et attirant, soyeux et agressif ? Mais pour l'heure, ma jolie minette n'a cure de vos caresses. Elle est en période de chaleur ; elle miaule et roucoule, m'empêchant de dormir la nuit, appelant un chat qui pourrait la satisfaire. Parfois, elle grimpe aux rideaux. Elle n'a de cesse de se frotter contre ma souris, tentant de l'imprégner de son odeur ; la voilà gonflée d'orgueil, se croyant l'égale d'une chatte d'écrivaine !
Afin de miex connaître ce charmant petit animal, je vous propose de visionner ce petit cours d'anatomie, mais auparavant, veuillez confirmer que vous avez plus de 18 ans !!!
Et si vos pieds vous gratouillent ou s"ils vous chatouillent, dansez maintenant !
"Est-ce que ça vous gratouille ou est-ce que ça vous chatouille ?" demandait l'inimitable Louis Jouvet dans Knock.
Gratouille aussi le petit hérisson de la pub Spontex.
Mais je m'égare... Le sujet du jour n'est pas la gratouille mais la gratte, petit nom de la guitare, qu'il convient de célébrer puisque Django Reinhardt aurait eu cent ans aujourd'hui. Jean-Baptiste Reinhardt, né en Belgique dans une roulotte, reste l'un des plus célèbres guitaristes de l'histoire du jazz. Son style, le jazz manouche, révélé par lui-même et Stéphane Grapelli, fera des émules, dont mon préféré est sans conteste Biréli Lagrène, qui a appris à jouer de la guitare avec seulement huit doigts pour imiter son maître. La guitare est un bel instrument, aux formes harmonieuses, dont le musicien prend plaisir à pincer les cordes pour les faire vibrer, soit à l'aide d'un médiator, soit avec ses seuls doigts. Certaines guitares possèdent une caisse de résonance qui amplifie la vibration des cordes. La hauteur des notes est modifiée par appui d’un doigt sur la corde jusqu’à ce qu’elle rentre en contact avec le manche de l’instrument, réduisant ainsi la longueur de la partie susceptible de vibrer. Plus la partie vibrante est courte, plus le son est aigu. La tête est située à l'extrémité du manche. Le manche est une pièce essentielle, puisqu’il sert au guitariste à déterminer quelles notes il va jouer, et de quelle manière. Le corps de la guitare est une partie fondamentale pour l’émission des sons et, par conséquent, conditionne en grande partie la qualité de l’instrument. Le corps d'une guitare acoustique est doté d'une caisse de résonance, et se compose de trois parties principales : - la table d'harmonie renforcée par un barrage interne, qui est mise en vibration par les cordes par d'intermédiaire du chevalet, vibration qui sort par la rosace, ou bouche. On appelle aussi rosace la partie décorée qui entoure l'orifice. - les deux éclisses, dont la forme ondulée est obtenue à chaud à la courbure désirée. - le fond est formé de deux moitiés souvent reliées au centre par un filet de marqueterie. (Source : Wikipédia)
Et la guitare électrique ? Et la guitare électro-acoustique ? Ma grand-mère disait qu'il faut toujours garder une poire pour la soif, et ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Je ne veux pas procrastiner ces descendantes de la gratte classique mais, pour l'heure, j'ai une chatte sur le feu ! Je crois bien que je me suis trompée d'expression, non ? J'ai mélangé l'huile sur le feu, une chatte sur un toit brûlant, que sais-je encore ? Bref, tout cela pour dire que j'ai d'autres chats à fouetter ! A ce sujet, si vous avez de jolies photos de chatte, vous pouvez me les envoyer, la plus belle illustrera la seconde partie de cette note à paraître demain...
Sainte Politesse vivait au siècle dernier. C'était une charmante dame, qui avait traversé les ans en surmontant les épreuves de la vie, au visage empreint de bienveillance, toujours correctement habillée mais sans ostentation, employant un langage châtié. Elle était prévenante envers son entourage, ne manifestant jamais aucun signe d'agacement, et répondant naturellement aux sollicitations des uns et des autres.
Elle était la fille de Respect et d'Education, la soeur cadette de Savoir-vivre. Très modeste, elle s'étonnait toujours que tant d'écrivains aient pu parler d'elle : Voltaire, par exemple, qui disait que la politesse est à l'esprit ce que la grâce est au visage. Rousseau, que la véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance aux hommes. Colette, qui considérait qu'il est sage de verser sur le rouage de l'amitié l'huile de la politesse délicate. Coluche, quant à lui, n'avait pas hésité, non sans humour, à affirmer que le comble de la politesse, c'est de s'asseoir sur son derrière et de lui demander pardon !
L'humour est peut-être la politesse du désespoir, comme le prétendait Georges Duhamel, mais elle pensait, comme Bergson, que la politesse est la grâce de l'esprit. Elle "fait paraître l'homme au dehors comme il devrait être intérieurement", reconnaissait La Bruyère.
Aujourd'hui, malheureusement, la politesse est un usage hors d'usage, et Politesse s'en émeut à chaque instant. Elle ne peut rien changer à l'évolution des mentalités, bien sûr, mais elle est blessée de voir comment sont rédigés les courriers (et courriels) qu'elle reçoit : bourrés de fautes la plupart du temps, méprisant les règles élémentaires d'orthographe et de grammaire - car pour elle, rédiger une belle lettre est une preuve de respect envers son destinataire. Elle s'indigne aussi fréquemment de ne pas avoir de réponses aux questions qu'elle pose à ses interlocuteurs, non par curiosité mais par intérêt pour autrui ; elle ne comprend pas cette indifférence qu'elle reçoit comme autant de coups de poing. Ou de n'obtenir que des réponses sybillines, ou reportées sine die. Qui sait encore dire merci, ce petit mot simple, qui est si touchant selon comment il est prononcé ? Elle s'insurge aussi contre la manière d'utiliser le portable : souvent il prend le pas sur une conversation "réelle", lors d'un repas ; parfois le destinataire jette un coup d'oeil rapide sur l'écran, visualisant ainsi qui l'appelle et, considérant qu'il est sans importance, ne prend même pas la peine de lui signifier qu'il va le rappeler dès que possible ; le plus souvent, même pas un bonjour, ni un bonsoir, encore moins un au revoir, rien, la communication est brutalement coupée, sans autre forme de procès, à croire que la liaison ne passe plus, ou que le téléphone est tombé brutalement en panne ! Pourquoi tant d'incommunicabilité en cette époque de développement forcené des moyens de communication ?
On lui reproche parfois d'être obsolète, alors qu'elle se sent intemporelle.
Mais peut-être fait-elle fausse route. Peut-être n'est-elle qu'une vieille peau qui se raccroche à ses derniers vestiges. Non, elle ne peut s'y résoudre, elle sait tout au fond d'elle-même que ceux qui ne la respectent pas n'ont aucun égard pour leurs semblables, qu'ils ne connaissent ni la charité, ni l'empathie ! Mais elle décide, avec sagesse, de ne plus se tourmenter, de faire "comme si", de traiter tous ces comportements goujats avec un peu plus de légèreté. D'ailleurs, a-t-elle le choix si elle veut survivre dans cette jungle d'incivilité ? C'est dit, elle va se constituer une carapace d'indifférence dans laquelle elle se réfugiera, même si elle craint qu'ainsi elle devienne à son tour un être appauvri, au coeur sec. Car ainsi va la vie !
Patrouille n'a pas de chance. La voilà à nouveau exposée à la vindicte populaire, après avoir causé la mort du jeune Malek et de graves blessures à Mabil et Joshua.
Dans la nuit de mardi à mercredi, dans une cité de Woippy en Moselle, elle s'est lancée à la poursuite de trois jeunes roulant sur un même scooter volé. Pas de chance, les jeunes sont tombés du scooter, dans un virage, après avoir emprunté un sens interdit pour échapper à Patrouille. Ils ne portaient pas de casque et roulaient tous feux éteints. L'un est mort sur le coup, les deux autres sont grièvement blessés. La voiture de Patrouille n'a pourtant pas percuté le scooter. Mais le scooter a percuté un poteau. Les policiers de Patrouille avaient respecté les consignes données pour ce type d'intervention, l'un allant jusqu'à prodiguer des soins d'urgence.
Après cela, il était normal qu'il y ait des représailles : caillassages, saccages d'une école et de deux cabines téléphoniques, incendies de voitures et d'un autocar...
Avec la population du village, rendons un hommage silencieux à ces trois jeunes victimes de Patrouille, qui a eu le tort encore une fois de faire son boulot "avec un professionalisme et sang-froid exemplaires", précise le Syndicat national des policiers municipaux.
Belle-maman est une sainte, autant le savoir tout de suite. Ah les petits plats de belle-maman, jamais vous ne l'égalerez en cuisine ! Vous ne l'égalerez en rien, d'ailleurs, elle est meilleure en tout ! Comment rivaliser avec une sainte ? Avec un petit côté "diablotine"... ou carrément "salope" ?
Nouvelle manière d'expliquer aux enfants comment ils sont nés...
Un beau matin, un enfant demande à son père :
Papa, comment suis-je né ? Très bien, mon fils, il fallait bien que l'on en parle un jour. Les abeilles, les fleurs, les choux, les petites graines... tout cela est complètement dépassé ! Soyons modernes : Voici donc ce qu'il faut que tu saches :
Papa et Maman se sont connectés sur Facebook.
Puis, Papa a envoyé un e-mail à Maman, afin de lui fixer rendez-vous dans un cybercafé. Ils ont découvert qu'ils étaient compatibles, en ayant beaucoup de choses en commun.
Papa et Maman ont alors décidé de faire un partage de fichiers. Ils se sont dissimulés dans les toilettes, et Papa a introduit son disque dur dans le port USB de Maman.
Lorsque Papa fut prêt pour le téléchargement, Papa et Maman réalisèrent qu'ils n'avaient pas mis de coupe-feu [Firewall].
Hélas, il était trop tard pour annuler le transfert et il était impossible d'effacer les données. C'est ainsi que, neuf mois plus tard, le petit virus est apparu...
Synthétique, cette rose bleue ? Les apparences sont parfois trompeuses !
Je ne sais si aucun membre de cette famille sera un jour canonisé ! Pourtant, un saint éthique, c'est bien dans la mouvance actuelle, non ?
Les parents ont tenu à garder ce préfixe Saint (ou Syn selon les registres d'état civil) comme les nobles gardent leur particule. Leurs descendants, plus simples, n'ont eu de cesse de se débarrasser de ce préfixe encombrant, et dont les camarades de classe se moquaient fréquemment.
Dans cette famille, le père, porteur du nom entier, a fait toute sa carrière dans la chimie, plus spécialement dans les hydrocarbures, ce qui le rend peu digne d'être un jour reconnu comme un saint éthique ! Il n'a de cesse d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure. Mais il oublie que, s'exprimant dans une langue polysynthétique, personne ne peut guère entrer dans son univers et c'est à son grand étonnement qu'il reste incompris des autres ! Para, la mère, n'est ni chair ni poisson ; elle n'existe pas par elle-même ; elle se repose entièrement sur son mari. Tiens, elle me fait penser à Eve, ou tout au moins ce que l'on veut nous faire croire, c'est-à-dire qu'elle aurait été créée à partir d'une côte d'Adam ! Pfft ! La fille aînée, Esthée, est très belle, au physique comme au moral. Elle se plaît à philosopher sur les perceptions, les sens, le beau, dans la nature, dans l'art... Chez elle, tout est harmonieux, élégant, gracieux. Le cadet, Hypo, agace son entourage, il ne sait pas être catégorique, quel que soit le sujet abordé ; il danse d'un pied sur l'autre, toujours à reposer ses affirmations sur des si ! Il croit qu'avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille. La petite soeur, elle, a du mal à trouver sa place au sein de cette famille, elle est trop sensible aux émotions extérieures ; elle est souvent pitoyable, même si parfois elle émeut son entourage qui ne se gêne pourtant pas pour la surnommer, comme en déni de sa personnalité, Pa. Le petit dernier, le pauvre, est la risée de ses camarades. Il est vrai qu'il porte un drôle de prénom ! Pour appeler son fils Homo, il ne faut pas avoir deux sous de jugeotte. Que de tels parents ne viennent pas se plaindre ensuite si leur fils a des penchants que la morale réprouve (eh oui, encore aujourd'hui !) Pour l'heure, en pleine crise d'adolescence et de recherche de personnalité, il ne sait que reproduire ce qu'il voit chez les autres, il adopte généralement un format proportionnel dans ses dimensions à un autre auquel il essaie de ressembler.
La morale de cette histoire ? Sois naturelle, et rayonne !
Notre cher GG m'ayant signalé hier avoir connu au service militaire un grand dadais nommé Gaston Rifflart, qui était un arrière-petit-cousin de cette chère Varlope. Je vous présente aujourd'hui sa soeur, une dénommée Charlotte. Elle m'avait encore envoyé ses voeux l'an dernier. Ceux qui l'ont connue s'en souviennent !
Les commentaires récents