Voilà ce que ça donne, quand il a fumé la moquette !
Voilà ce que ça donne, quand il a fumé la moquette !
Saint Théodore ou Théodore. Je vous avais prévenus que je devenais paresseuse !
Peut-être auriez-vous aimé que je vous parle de Théodore Roosevelt dont je retiens cette maxime particulièrement d'actualité (pour moi) : "Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un travail, répondez : bien sûr, je peux ! Puis débrouillez-vous pour y arriver."
Je vous aurais plus volontiers dit quelques mots de Théodore Monod, scientifique et naturaliste protestant qui a toujours associé sa passion pour le monde et la vision biblique, et dont j'apprécie tout particulièrement cette phrase : "Nous devons apprendre à respoecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu."
Au lycée, j'ai le vague souvenir d'avoir étudié ou peut-être simplement lu Théodore de Banville, dont voici un poème qui parle de la mort mais pas pour autant empreint de tristesse :
Oh ! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser,
Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser
Et jettera sur nous le manteau de ses ailes,
Puissions-nous reposer sous deux pierres jumelles !
Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
Se becqueter longtemps d'amoureuses colombes !
Et après cela, écoutez donc l'entièreté de l'album La Vie Théodore, du grand Alain Souchon, qui confie là une double passion pour Sagan et Théodore Monod ! Souchon qui peut dire, à l'instar du cochon, "chez moi tout est bon".
Je ne connais qu'un Geoffroy, Geoffroy Guichard, celui qui a donné son nom au stade de Saint-Etienne, stade surnommé "Le Chaudron".
Ce nom est celui d'un épicier qui s'installe en 1898 dans l'ancien casino de Saint-Etienne, qui deviendra le groupe Casino. Le stade fut construit sur un terrain lui appartenant, d'où son nom.
Vous avouerais-je n'avoir pas une passion dévorante pour le ballon rond, ni pour le vert gazon ? Mais les vestiaires... vous le savez déjà. Alors place aux gagnants !
Et d'ailleurs, je n'ai jamais aimé que le stade Bollaert !
Joker !
Je vous l'avais bien dit que ça n'allait pas durer !
Mon calendrier des Pompiers me dit de fêter Bertille.
Sainte Bertille fut moniale de Jouarre et première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidèlité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
Comme quoi la fidélité, ça paie !
Un dicton est associé à cette fête : "Quand en novembre tu entends la grive chanter, rentre à la maison pour t'abriter et du bois pour te chauffer." C'est le dicton du jour... et un zeugma. Vous savez ce qu'est un zeugma ? C'est une figure de style, comme celles-ci :
Victor Hugo : "Vêtu de probité candide et de lin blanc."
Apollinaire : "Sous le pont Mirabeau coule la Seine, Et nos amours."
Desproges : "Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane."
Jacques Brel : "J'avais le rouge au front et le savon à la main."
Pierre Dac : "Ils s'enfoncèrent, l'un dans la nuit, l'autre un clou dans la fesse droite."
Vous voyez bien que vous savez ce qu'est un zeugma !
Si j'avais suivi le calendrier du Facteur, je vous aurais parlé de Léonard. Quel Léonard ?
Celui-là ?
Ou celui-ci ?
Testud ou Vartan ? Entre les deux mon coeur balance.
Qu'ont donc ces deux femmes en commun, sinon leur prénom ?
Sylvie Vartan fait partie de ma jeunesse. Durant des années, j'ai envié sa blondeur, ses dents écartées - les dents du bonheur, dit-on. Pour l'imiter, j'avais fait monter en pendentif une de mes dents de lait le jour où j'ai lu dans un magazine qu'elle avait fait réaliser ce bijou somptueux ! Le ridicule ne tue pas, c'est certain ! J'ai suivi ses amours, parallèlement aux miennes. Je ne lui ai jamais envié Johnny, non, mon amoureux était bien plus beau. Elle faisait partie de ce que l'on a appelé "la Nouvelle Vague". La première fois que je l'ai entendue, elle chantait avec Frankie Jordan, Panne d'essence, pour rendre servcice à son frère Eddie. L'année suivante, je la découvris au scopitone sur le boulevard à la sortie des cours, Est-ce que tu le sais, Tous mes copains... Son succès va grandissant, à partie de 1962, elle enchaîne les tournées avec des grands de la chanson (Richard Anthony, Leny Escudero, Gilbert Bécaud, Vince Taylor, Trini Lopez, Les Beatles, Hugues Auffray...), les tournages de films... Sylvie Vartan devient même LE sex-symbol français ! J'ai su ses chansons par coeur... C'était le bon temps, celui de l'insouciance, qui dure si peu, mais qui vous marque pour toute une vie, le temps des premières amours qui durent toujours. "Et puis la vie nous a séparées" ! Elle fait son grand retour en France l'an dernier, au Palais des Congrès. Elle n'a pas changé ! Je la trouve aujourd'hui plus belle que jamais.
Si Sylvie Testud ne brille pas par ses talents de chanteuse, elle est l'une des meilleures actrices actuelles. Elle peut tout jouer, du rôle de Béa dans Karnaval, de Vincent Thomas, à celui de Calamity Jane dans Lucky Luke, en passant par une excellente interprétation de Sagan. En 2001, elle obtient le César du meilleur espoir féminin pour son interprétation d'une des soeurs Papin, qui souffre de psychose paranoïaque (histoire réelle), dans Les Blessures assassines. En 2004, César de la meilleure actrice, Prix Lumière de la meilleure comédienne, Etoile d'or de la presse, grâce à sa performance dans Stupeur et Tremblements, d'Alain Corneau, adaptation du roman biographique d'Amélie Nothomb, en proie aux difficultés et à la différence de culture entre le monde professionnel japonais et le monde occidental belge (elle a appris ses répliques en japonais phonétiquement). Elle excelle aussi sur les planches, dernièrement au Théâtre de la Ville, dans Casimir et Caroline, et au Théâtre Edouard VII, dans Sentiments provisoires. En 2003, elle inaugure une carrière de romancière en publiant une biographie de sa vie d'actrice sous le titre Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir. Ce premier ouvrage sera suivi de : Le Ciel t'aidera, puis de Gamines.
Deux Sylvie pour le prix d'une, profitez-en, ça ne va pas durer !
Il y a pléthore de Charles...
Aznavour, Baudelaire, Berling, Bronson, Bukowski, Charlemagne, Chaplin, Cros, Darwin, Dickens, Dumont, de Foucault, de Gaulle, Gounod, Jourdan, Martel, Pasqua, Perrault, Quint, Péguy, Manson, Maurras, Trenet...
Et aussi le prince Charles, Ray Charles, Edmonde Charles-Roux, Cavalier King Charles, la gare Saint-Charles de Marseille...
Sans compter les Charlie, Charly, Charlélie...
Vous n'avez qu'à choisir !
En attendant... voulez-vous danser avec moi, ce soir ? Je vais enfiler ma jolie robe, je reviens... ce soir je serai la plus belle...
Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117...
Et Hubert-Félix Thiéfaine (spéciale dédicace au lecteur qui se reconnaîtra)
Je pourrais mettre tout Thiéfaine tellement je l'aime !!! Mais vous n'avez pas le temps, n'est-ce pas ?
Un additif en forme de gag pour fêter un anniversaire... C'était ça ou "Ce matin un lapin a tué un chasseur..."
1. Le 2 novembre, on célèbre la Commémoration de tous les fidèles trépassés ou, quand ce jour tombe un dimanche, le lendemain lundi. L'office, qui comprend toutes les parties de l'office ordinaire jusqu'aux 2e vêpres, commence avec l'antienne Placebo immédiatement après le Benedicamus Domino des 2e vêpres de la Toussaint ou du dimanche tombant le 2 novembre. Quand il ne suit pas immédiatement l'office précédent, il commence par Pater, Ave.
2. Dans les églises ordinaires, on chante les vêpres de la Toussaint sans exposition du Saint Sacrement jusqu'à Benedicamus Domino inclusivement, puis le célébrant revêt à la sacristie l'étole et la chape noires, s'assied au choeur, après une génuflexion devant l'autel, et commence les vêpres des morts. Dans les églises non tenues à l'office du choeur, quand les vêpres sont chantées coram Exposito, on doit d'abord donner à la fin de celles-ci la bénédiction du Saint Sacrement, puisqu'il n'est pas permis de le reposer sans chanter le Tantum ergo et donner la bénédiction.
3. À la cathédrale, quand l'évêque a donné la bénédiction après le Benedicamus Domino, il revêt les ornements noirs et se rend au trône avec la mitre simple, sans crosse, et accompagné par les deux diacres d'honneur. Quand il s'est assis, les chantres entonnent Placebo et l'on chante les psaumes en alternant jusqu'à Magnificat. Seuls les chantres se lèvent pour entonner les antiennes. Au début de Magnificat, que l'on chante debout, l'évêque quitte la mitre ; à la répétition de l'antienne, il se rend à l'autel ou au prie-Dieu, chante à genoux Pater noster et se relève pour l'oraison.
C'est de la même façon que l'on célèbre éventuellement les autres parties de l'office. À matines, tous s'asseyent au début des psaumes et se lèvent de nouveau au verset qui précède le Pater noster que l'évêque entonne. Pendant les leçons, qui se chantent sans absolution, ni bénédiction, ni Tu autem à la fin, seuls le lecteur et le cérémoniaire sont debout.
Pour l'absoute, les chantres se rendent au catafalque en chantant le Libéra et se rangent en cercle, les dignitaires près de l'officiant. Le sous-cérémoniaire marche en avant entre le thuriféraire et le clerc qui porte le bénitier ; viennent ensuite le sous-diacre avec le porte-croix entre deux acolytes avec leurs cierges allumés et les clercs dans l'ordre de leur dignité. Au catafalque, le porte-croix se place en face de l'évêque de l'autre côté de la représentation ; le thuriféraire et le clerc qui porte l'eau bénite sont à droite du premier diacre d'honneur. Vers la fin du Libera, l'évêque impose l'encens, quitte la mitre et, après avoir entonné Pater noster, fait le tour du catafalque, comme le simple prêtre, accompagné des deux diacres d'honneur, pour l'asperger et l'encenser. Devant la croix du sous-diacre, il fait une inclination, tandis que les deux assistants font la génuflexion.
N. B. S'il y a aussi un prêtre assistant, il présente, comme d'ordinaire, la cuiller, l'aspersoir, l'encensoir, et tient le missel pendant les versets et oraisons.
Quand les chantres ont chanté Requiescant in pace, l'évêque reçoit la mitre et tous retournent à la sacristie dans le même ordre qu'à l'arrivée.
La Toussaint, c'est la fête de tous les saints ! Sans blague ! C'est pour ça qu'on fête les morts ; ce n'est pourtant que demain la fête des défunts. Il y a des choses qui m'échappent !
La Toussaint, ce sont des souvenirs d'enfance : le froid, souvent les premières gelées, un nouveau manteau, une nouvelle écharpe, souvent un bonnet assorti et des gants, des chaussures fourrées, et les marrons chauds à la sortie du cimetière. L'odeur un peu âcre des chrysanthèmes. Les "bonjour, comment allez-vous ?" à ceux qu'on ne rencontre qu'une fois l'an, que l'on oubliera jusqu'au 1er novembre prochain. Le tour du cimetière, pour voir quelle est la tombe la mieux fleurie - un concours ? - et les commentaires, soit pour s'extasier devant la prolifération de "potées", soit pour constater qu'aussitôt enterré, aussitôt oublié !
J'avais droit à la visite de deux cimetières, l'un qui m'emplissait de tristesse réelle, me renvoyant plus encore à ma condition d'orpheline ; l'autre me faisant équarquiller les yeux, tourner la tête dans tous les sens comme une girouette, à la recherche d'une personne connue, au milieu des siens... La dernière fois que je suis retournée dans ces deux cimetières, j'ai ressenti exactement les mêmes impressions que dans ma jeunesse; J'ai vérifié ce qui est écrit souvent sur les tombes : le temps passe, le souvenir reste.
Irai-je encore un jour sur ces tombes familiales ? Elles sont si loin par la distance, si proches par la pensée. Pourquoi suis-je si loin de mes racines ? J'en ressens chaque année plus profondément la blessure. L'an prochain, peut-être ? Si Dieu me prête vie.
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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