Jacques de la Marche, frère mineur à Naples au XVe siècle, est né à Montebrandone dans les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint Bernardin de Sienne et de saint Jean de Capistran, il était un grand orateur et, pour cela, il parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie.
Marche ou crève !
Saint Jacques de la Marche ne marche même pas sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais le décor de sa région natale est bien beau.
Drôle de choix aujourd'hui. Je me demande si je n'aurais pas mieux fait de vous parler de Jacques Demy !!!
Un bonus pour un inconditionnel de Jacques Brel
Faut il dire que je suis un inconditionnel admiraur de Jacques Brel, que j'aime infiniment ses textes puissants qui me touchent profondément. J'aurais pu mettre une infinité de textes, mais je vous ai choisi La Fanette. J'ai hésité à mettre les vieux, mais je vais encore attendre quelques années.
Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons
Faut dire
Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire
Faut dire qu'elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Moi je tenais le monde
Faut dire
Faut dire que j'étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout
Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson
Faut dire
Faut dire qu'en sortant
D'une vague mourante
Je les vis s'en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri
Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien
Qu'on ne les revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas...
Mais parlons d'autre chose
Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La plage est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois
Quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix
J'entends... c'est la Fanette.
Rédigé par : Le Nain | 28 novembre 2009 à 09:31
" Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois ".
Depuis ma lointaine adolescence je partage la même admiration pour BREL et je me trimbale toujours le grand regret de ne pas l'avoir vu sur scène.
Rédigé par : Géronte | 28 novembre 2009 à 19:18
Je suis donc bien chanceuse, moi qui l'ai vu deux fois en concert, qui l'ai approché, qui lui ai parlé, de Bruxelles entre autres choses ! Bien sûr, j'étais une minotte, mais cela reste un grand moment de ma vie.
Rédigé par : Caritate | 28 novembre 2009 à 19:41
J'admire l'homme, chanteur, compositeur, parolier et acteur!
Le face à face des deux géants, Ventura/Brel dans le film de E. Molinaro est remarquable.
http://www.youtube.com/watch?v=VJos0DsdQm0
Rédigé par : cruella | 28 novembre 2009 à 22:41