(merci petit Panda)
Heureusement qu'il y a Line, j'étais bien dans l'embarras !
Pour célébrer Line Renaud, Meilland a créé un rosier portant son nom, et qui a reçu le label ADR. L'ADR récompense la résistance naturelle aux maladies, aux parasites et à la pollution, sans traitement ni pesticides. Il est attribué après trois ans de culture et d'observation dans onze roseraies réparties sur l'ensemble du territoire allemand, et atteste du caractère écologique des rosiers. Les autres crières sont l'aspect esthétique, le nombre de fleurs, le parfum et la résistance au froid.
Plutôt qu'un long discours, je préfère vous proposer Line Renaud en chansons :
Le "bon roi René" fut tour à tour duc d'Anjou, comte de Provence, duc de Bar, duc de Lorraine, roi de Naples, titulaire de Sicile et roi nominal de Jérusalem. Deuxième fils de Louis II d'Anjou, roi de Sicile, et de Yolande d'Aragon, frère cadet du chimérique Louis III, il naquit le 16 janvier 1409 au château d'Angers. Orphelin à 9 ans, il fut marié à Isabelle, fille et héritière du duc Charles II de Lorraine, le 24 octobre 1420. Elevé par son oncle, le cardinal Louis de Bar, et par son beau-père, il succéda au premier en 1430 et au second l'année suivante. Beau-frère du roi Charles VII, il assiste au sacre de Reims en 1429, ce qui lui attire l'animosité de Philippe le Bon. Battu et captif des Bourguignons, il fut libéré en échange de ses fils Jean et Louis. lui fut confirmé à Bâle en 1434 par l'empereur Sigismond de Luxembourg lui confirma son titre de duc de Lorraine à Bâle, mais Philippe le Bon contesta cette décison, il l'emprisonna à nouveau pour ne le libéraer contre rançon qu'en 1437. Trois ans plus tôt, à la mort de son frère Louis III, il avait hérité de l'Anjou et de la Provence, mais aussi des droits sur le royaume de Naples. Une fois libéré, il tenta de s'imposer à Naples où il s'était installé dès 1438. Mais attaqué par Alphonse d'Aragon, assiégé durant plusieurs mois, il renonça et rentra en France, ne gardant de son royaume que le titre (1442). Toujours ami de Charles VII, il contribua à l'arrêt des luttes franco-anglaises et maria sa fille Marguerite à Henri VI d'Angleterre en 1445. Après la mort de sa femme, il tenta à nouveau vainement de faire valoir ses droits sur le royaume de Naples, transmit le duché de Lorraine à Jean de Calabre et confia l'administration du duché de Bar à son gendre.
Remarié à Jeanne de Laval, il renonça alors à la grande politique et voyagea de l'une à l'autre des provinces qui lui restaient, l'Anjou et la Provence, comme on le faisait couramment à l'époque, par la Loire et le Rhône, s'attachant à restaurer leur prospérité économique et se consacrant à la réforme de leur administration. En Provence furent créés un général des Finances, un receveur général des Finances, un grand président de la Chambre des comptes et un maître des ports, percevant une taxe sur les blés, les peaux, etc. ainsi qu'un général des Monnaies.
Dans ses différentes résidences, il se livra à l'étude et à la pratique des lettres, des arts et des sciences, car c'était un esprit cultivé et un mécène éclairé qui protégea les artistes, comme Nicolas Froment, l'auteur du Buisson ardent, cet admirable triptyque de la cathédrale d'Aix. Il était aimé pour sa générosité, sa participation aux fêtes, sa simplicité envers les petites gens. Il se retire en Provence en laissant son neveu Louis XI intervenir en Anjou, mais ce dernier fit saisir ses duchés de Bar et d'Anjou, qu'il récupéra en promettant de choisir pour héritier Charles du Maine, lequel, à sa mort, fut contraint de les abandonner à Louis XI.
Homme d'action malchanceux, piètre politique, il laissa le souvenir d'un prince débonnaire qui sut ramener la prospérité dans ses États et dont la mémoire resta longtemps populaire. Il a composé plusieurs ouvrages ornés de miniatures, comme le Mortifiement de vaine plaisance et le Cœur d'amour épris. Il est enterré à la cathédrale d'Angers.
Si vous séjournez à Aix-en-Provence, testez le Grand Hôtel du Roi René, situé au centre de la ville de Cézanne, proche du Cours Mirabeau et du quartier des affaires. Cet hôtel vous invite à découvrir ses chambres chaleureuses, sa table raffinée aux saveurs du Sud, ses salles de réunion fonctionnelles. Dans la ville aux 100 fontaines, son patio fleuri vous offre un havre de paix en terrasse ou au bord de la piscine.
Un site d'un genre un peu particulier vous propose une autre façon de découvrir le Roi René.
Luc était un médecin grec soucieux de ses malades. Il adore des idoles jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus comme celui qui apporte le salut et la résurrection. Pendant près de vingt ans, il ne quittera plus saint Paul et le suivra jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. Il y parle de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur : l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui : "Il est le scribe de la miséricorde du Christ". Heureux d'avoir trouvé le salut, il est le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de la sainte Trinité.
Avec délicatesse, il parle de la Mère de Dieu, Marie, pure et toujours Vierge, dont il nous dit : "Elle méditait toutes ces choses en son cœur", pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté du Christ.
Luc est symbolisé par le taureau, animal sacrificiel, car son évangile commence par évoquer un prêtre sacrificateur au temple de Jérusalem, Zacharie, le père de Jean le Baptiste. Les trois autres êtres vivants du tétramorphe (quatre animaux ailés tirant le char de la vision d'Ezéchiel, plus tard les quatre Evangélistes) sont Mathieu, représenté par l'homme, car son évangile débute par la généalogie humaine de Jésus ; Marc est représenté par un lion ; l'aigle est Jean, dont l'évangile commence par le mystère céleste.
Si vous voulez lire l'Evangile de Luc, c'est ici.
Si vous préférez le sport (et si vous êtes ch'ti), allez au LUC (Lille Université Club), stade Gaston Berger à Lille.
Baudouin (Boudewijn en néerlandais, Balduin en allemand), Albert, Charles, Léopold, Axel, Marie, Gustave, cinquième roi des Belges de 1951 à 1993. Second enfant et premier fils de Léopold III et de la reine Astrid. Titré comte de Hainaut alors que son père était encore duc de Brabant et ensuite lui-même duc de Brabant à l'avènement de Léopold III au Trône de Belgique. Il est le frère aîné et prédécesseur du roi Albert II et cadet de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg.
Comme un peu plus de deux litres de sang belge coulent dans mes veines, j'aime bien écouter la Brabançonne de temps à autre.
Mais oui, souvenez-vous, vous avez signé la pétition contre un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel instituant un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de "toutes personnes âgée de 13 ans et plus" "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Il est également prévu de ficher tout individu, groupe ou organisation dont l’activité est susceptible de troubler l’ordre public et de permettre aux services de police d’effectuer des enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois ou à certaines missions, sur la base des éléments figurant dans le fichier EDVIGE.
Edwige Feuillère, née d'un père italien et d'une mère mère franc-comtoise, passe son enfance en Italie. A sept ans, elle récite les fables de M.Rollinat réputées difficiles et les sonnets de Dante en italien. En 1928, elle arrive à Paris pour tenter le concours d'entrée au Conservatoire. En 1931, elle est engagée à la Comédie-Française, qu'elle quitte deux ans plus tard pour entrr au Théâtre des Variétés. Entre-temps, elle se produit sous le nom de Cora Lynn dans des scènes de boulevard et des sketches cinématographiques de la Paramount. Monstre sacré du cinéma d'après-guerre, on l'a vue dans des rôles de femme légère, de vamp, d'aventurière, d'héroïne romanesque, de méchante... Elle reçut le César d'Honneur du cinéma français en 1984. Elle est décédée à Boulogne-Billancourt en 1998 à l'âge de 91 ans. Le dernier film (de cinéma) dans lequel elle a tourné fut La Chair de l'orchidée, de Patrice Chéreau, adapté du roman du "cultissime" James Hadley Chase (1,50 m dans ma bibliothèque, mais il m'en manque plein !).
Thérèse de Jésus, réformatrice du Carmel (+ 1582)
Née dans une noble famille d'Avila en Castille, elle entre à 20 ans au Carmel. Elle se rend compte que les pratiques religieuses de cet Ordre se sont dégradées et elle veut le réformer pour le faire revenir à la Règle primitive, malgré bien des résistances. Elle fonde de nombreux couvents en Espagne. Elle vit des expériences mystiques très fortes et rencontre saint Jean de la Croix, lui-même mystique. Elle nous a laissé des écrits de haute spiritualité, en particulier "Le château intérieur de l'âme" qui est une extraordinaire méthode de prière et d'oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l'oraison contemplative. Paul VI la proclame docteur de l'Eglise en 1970. "Qu'il est admirable de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s'enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose !" [Chemins de la Perfection] (Source : Nominis)
"Si Satan pouvait aimer, il arrêterait d'être mauvais." Est-ce bien sûr ?
"Il ne s'agit pas de penser beaucoup mais de beaucoup aimer." Dites ça à Satan !
Désolée, j'ai un coup de mou !!!
Encore un, dans la série des Modeste et consorts ! Je trouve qu'il manque dans le calendrier des Menteur, Lâche, Hypocrite, Salaud... Etonnant, non ? Tout comme il existe des anges déchus, il y a aussi des saints déchus, je suppose ; personnellement, j'ai la chance de ne pas en connaître, mais vous peut-être ?
J'aime bien le titre de cette chanson !!!
Je ne peux pas évoquer ce prénom sans penser à Just Jaeckin. qui rappellera de bons souvenirs aux plus anciens. Photographe célèbre dans les années soixante, il a réalisé plusieurs films : Emmanuelle, Histoire d'O, Madame Claude, Le Dernier Amant romantique, Collections privées, Girls, L'Amant de Lady Chatterley, Gwendoline. A l'époque, ces films choquaient les culs serrés. Et pourtant, ils étaient bien loin des films X que vous prenez tant de plaisir à regarder. Aujourd'hui galériste à Paris, il expose ses peintures et sculptures et celles de son épouse.
Saint Géraud d'Aurillac est né en 855, fils d'un père mérovingien et d'une mère carolingienne. Son père le destinait à l'Eglise parce qu'il était fragile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d'Aurillac. Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Evangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n'influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner.
On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n'y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait.
Il fonda en 909 l'abbaye d'Aurillac, modèle de celle de Cluny.
Odon de Cluny a relaté sa vie, faisant de lui le modèle chevaleresque du seigneur chrétien qui met sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles.
Mais peut-être auriez-vous préféré, à la vie d'un saint, celle des seins de Céline Géraud ?
Aujourd'hui, repos, je boude. Par trois fois, j'ai rédigé une note sur Wilfried, prénom qui vient des termes germaniques wil qui signifie la volonté, et frido, la paix.
Je ne vous dirai donc rien sur Sire Wilfried Picsou, personnage de l'univers Disney dans la série des Picsou, banquier de profession, né en 1110 et mort en 1175, à qui l'on doit l'indépendance de l'Ecosse qu'il racheta aux Normands mais qui, ce ce fait, vida les caisses du clan.
Je ne tenterai pas un lien entre le monde de la banque et celui du sport, ne voulant pas donner à croire que je vous parle d'argent sale...
Donc rien sur le tennisman Tsonga, qui d'ailleurs ne s'appelle pas Wilfried mais Jo-Wilfried.
Rien sur le football, même si j'aurais bien eu envie de vous dire quelques mots sur Wilfried Dalmat, qui a débuté sa carrière footballistique sur la pelouse de la Beaujoire à Nantes, puis effectué une saison à l'OM. Il évolue aujourd'hui au Standard de Liège où, selon Le Parisien, il n'est plus en odeur de sainteté, mais il intéressait Lens, qui cherche un joueur offensif pour compléter son effectif. Cependant, selon la presse belge, il serait trop cher pour le RCL, le Standard de Liège réclamant plus de 3M€ pour son joueur, une somme trop conséquente pour le Racing Club de Lens.
A ceux qui seraient surpris de ces quelques mots sur le foot, je tiens à préciser que je ne suis pas fana des joueurs de ballon, mais qu'il y a deux clubs qui m'intéressent : l'OM et le RCL ! Et deux stades où j'ai posé mes fesses : le stade Bollaert et le Vélodrome !
Aujourd'hui donc, repos. Puisque par trois fois, ma note rédigée a disparu lorsque j'ai cliqué sur "enregistrer", non pas comme parfois où l'on peut la récupérer si on ne brusque rien, non, disparu de chez disparu ! Bon, allez ! Tournons la page...
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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