Heureusement qu'il y a Line, j'étais bien dans l'embarras !
Pour célébrer Line Renaud, Meilland a créé un rosier portant son nom, et qui a reçu le label ADR. L'ADR récompense la résistance naturelle aux maladies, aux parasites et à la pollution, sans traitement ni pesticides. Il est attribué après trois ans de culture et d'observation dans onze roseraies réparties sur l'ensemble du territoire allemand, et atteste du caractère écologique des rosiers. Les autres crières sont l'aspect esthétique, le nombre de fleurs, le parfum et la résistance au froid.
Plutôt qu'un long discours, je préfère vous proposer Line Renaud en chansons :
Bonjour...Délicat hommage à cette Dame qui ouvrait déjà mon imaginaire d'enfant avec sa "Cabane au Canada", et que je fredonnais des tas d'années plus tard lors de mon premier voyage vers les "quelques arpents de neige".Une vie.
Et la rose. Après le crime effroyable -( yes maï lordeu )- des roses hybrides démunies de tout parfum, conçues uniquement pour leur image, comme tant de dames d'aujourd'hui. Alors que d'autres, au simple détour d'un hasard...
Rédigé par : JeanMarc | 20 octobre 2009 à 09:02
Kitsch, paillettes et rose-bonbon...
Le Roman Courtois a dû nous laisser quelques Adeline ?
Aveline je vous câline, mais Adeline je vous...
Rédigé par : Roberto | 20 octobre 2009 à 09:45
Celui qui baise la rose épouse l'épine.
Rédigé par : Caritate Libertine | 20 octobre 2009 à 20:11
La rose de novembre
Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,
Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,
Et que près de sa fin, généreuse,elle donne
Encore plus de parfum qu'aux beaux jours de l'été.
Dans le brouillard léger d'une aube de novembre
Alors que les oiseaux ne savent plus chanter,
Elle va défroisser sa robe d'or et d'ambre
Pour s'offrir aux regards dans toute sa beauté.
Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.
Sitôt qu'il a séché ses larmes de rosée,
Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles
Pour vivre encore un peu, encore une journée.
Ô toi qui ne sais pas combien est éphémère
La rose qui s'endort et va vers son trépas,
Si tu passes près d'elle au jardin de ta mère,
Je t'en supplie, enfant, non, ne la cueille pas.
Laisse la retenir la vie qui l'abandonne,
Suivre des vols d'oiseaux glissant dans le ciel clair.
Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,
Qui se meurt doucement, aux premiers jours d'hiver.
Renée Jeanne Mignard
Rédigé par : cruella | 20 octobre 2009 à 22:42
Merci, Cruella, pour ce poème que j'avais oublié dans un coin de ma mémoire. Même s'il a embué mes yeux...
Rédigé par : Caritate | 20 octobre 2009 à 23:02
Bonjour !...votre façon de jongler entre plus pur diaphane et graveleux féroce est du Ronsard grand teint...parfums...
Rédigé par : JeanMarc | 21 octobre 2009 à 05:40
«Au lieu de me plaindre de ce que la rose a des épines, je me félicite de ce que l'épine est surmontée de roses»
Rédigé par : cruella | 21 octobre 2009 à 22:06