Saint Géraud d'Aurillac est né en 855, fils d'un père mérovingien et d'une mère carolingienne. Son père le destinait à l'Eglise parce qu'il était fragile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d'Aurillac. Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Evangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n'influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner.
On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n'y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait.
Il fonda en 909 l'abbaye d'Aurillac, modèle de celle de Cluny.
Odon de Cluny a relaté sa vie, faisant de lui le modèle chevaleresque du seigneur chrétien qui met sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles.
Mais peut-être auriez-vous préféré, à la vie d'un saint, celle des seins de Céline Géraud ?
Evidemment, Saint Géraud d'Aurillac doit se retourner sous sa pierre tombale comme si sa dernière demeure abritait un camp d'entraînement pour punaises de lit.
En dehors de cette nouvelle assez extraordinaire association -merci la Belle, une fois encore, de cette érudition bien vivante - pourquoi diable la gente féminine qui tant de fois se gausse de ce que les hommes, parait il, se réfèreraient souvent à la taille de leur canne à pêche, pardon, de leur virilité, comme d'une qualité première attache t'elle tant d'importance à la poitrine ? -( cF Dosto et blonde à forte..)
nb s/c Pierre Dac: oui, je sais mais quand même. Bonne journée
Rédigé par : JeanMarc | 13 octobre 2009 à 10:11
Parce qu'elles pensent que c'est ce qui plaît aux hommes, pauvres créatures qu'elles sont !
Rédigé par : Caritate Libertine | 13 octobre 2009 à 10:17
Certes, mais je ne m'y ferai jamais...Hormis bien évidemment à des fins commerciales - mais on m'a expliqué, tout jeunot, que la bêtise et la misère étaient de très loin ce qu'il existe de plus rentable à exploiter- quand la Femme se résume en cette forme de seinteté, j'ai vite la nausée. Et Dieu sait pourtant si...
Rédigé par : JeanMarc | 13 octobre 2009 à 14:26
Belle, cette histoire de lianes...
Je n'ai pu regarder l'extrait TV jusqu'au bout.: même les niaiseries ne m'amusent plus !
Rédigé par : Roberto | 13 octobre 2009 à 16:04
Tiens, je vais relire Tartuffe.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 13 octobre 2009 à 19:59
"La terre est comme la poitrine d'une femme : utile autant qu'agréable."
(Friedrich Nietzsche)
Rédigé par : cruella | 13 octobre 2009 à 23:03
C'est à dire... pas du tout ?
Rédigé par : Blandine | 13 octobre 2009 à 23:38
Superbe palette de peintre que vos réactions...
Je suis désolé, je me suis mal fait comprendre dans cet espace frondeur...Loin de moi l'idée de nier le charme, la séduction, ...(on peut ajouter un bon millier de mots, n'est'il pas ?) d'une paire de seins quels qu'ils soient. Mais c'est surtout celle qui les porte qui
ouvre sur le fascinant.Sinon, le silicone corrige.
Je reconnais volontiers la pertinence de la remarque.
nb: Le texte de Cari sur Géraud d'Aurillac est superbe.An 900...an 2009.
Rédigé par : JeanMarc | 14 octobre 2009 à 05:40
Moi, ce qui me gêne, c'est dire que le père est Mérovingien alors qu'ils sont éteints depuis un siècle, et que la généalogie n'est pas vraiment la mode à l'époque.
Rédigé par : Le Nain | 15 octobre 2009 à 17:11
Merci Le Nain, je n'ai pas osé !
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 15 octobre 2009 à 20:46