Luc était un médecin grec soucieux de ses malades. Il adore des idoles jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus comme celui qui apporte le salut et la résurrection. Pendant près de vingt ans, il ne quittera plus saint Paul et le suivra jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. Il y parle de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur : l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui : "Il est le scribe de la miséricorde du Christ". Heureux d'avoir trouvé le salut, il est le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de la sainte Trinité.
Avec délicatesse, il parle de la Mère de Dieu, Marie, pure et toujours Vierge, dont il nous dit : "Elle méditait toutes ces choses en son cœur", pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté du Christ.
Luc est symbolisé par le taureau, animal sacrificiel, car son évangile commence par évoquer un prêtre sacrificateur au temple de Jérusalem, Zacharie, le père de Jean le Baptiste. Les trois autres êtres vivants du tétramorphe (quatre animaux ailés tirant le char de la vision d'Ezéchiel, plus tard les quatre Evangélistes) sont Mathieu, représenté par l'homme, car son évangile débute par la généalogie humaine de Jésus ; Marc est représenté par un lion ; l'aigle est Jean, dont l'évangile commence par le mystère céleste.
Si vous voulez lire l'Evangile de Luc, c'est ici.
Si vous préférez le sport (et si vous êtes ch'ti), allez au LUC (Lille Université Club), stade Gaston Berger à Lille.
Ca se corse, préfecture Bastia ! jugez plutôt. Je viens de sortir de cartons poussiéreux une série oubliée de photos n&b,en 50 x 50 grosso modo. Superbes photos de la piéta de Michelangelo, sise au vatican. Et bien sûr, je n'ai plus résister à la tentation, sur suggestion indirecte de la maitresse des lieux, de reconstituer le puzzle. Et de quoi t'es-ce que je m'aperçois-je ? La féminité de l'une et de l'autre scintille de sensualité pure.Prude, pudique et infiniment sensuelle !
Tu le crois, toi, çà? comme dit un collègue brut de forge .
Rédigé par : JeanMarc | 18 octobre 2009 à 08:10
Ai trouvé un jour chez les bouquinistes des quais à Paris un vieux livre qui portait en phrase d'exergue : "Frappez et l'on vous ouvrira" - Evangile selon St Luc, chapitre 11. Le titre du livre était "Eloge de la fessée".
Rédigé par : Grincheux Grave | 18 octobre 2009 à 12:20
Mes amis, vous n'allez tout de même pas imaginer que j'aurais mis ma photo, même en puzzle, alors que j'utilise un pseudo ! Désolée si je vous déçois !
Rédigé par : Caritate Libertine | 18 octobre 2009 à 12:46
LUC en a sorti de belles comme « On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ». Cette phrase ferait bien d'inspirer, entre autres, pas mal de nos politiques...
Rédigé par : Géronte | 18 octobre 2009 à 17:55
Géronte, par contre, il paraît que c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes (personnellement, je ne suis pas d'accord)
Rédigé par : Caritate Libertine | 18 octobre 2009 à 17:59
Mais laissez les rêver, Caritate!
"Internet est une toile où se projettent les passions comme les fantasmes, des pans de vie réelle et des réalités virtuelles, un réseau où se côtoient contestation et aliénation, fatalisme et fanatisme."
(Jiri Pragman)
Extrait du quotidien belge Le Matin
Rédigé par : cruella | 19 octobre 2009 à 12:10
Cruella, vous connaissez Jiri Pragman ?
Rédigé par : Caritate Libertine | 19 octobre 2009 à 16:54
Pas vraiment. J'ignorais son existence jusqu'à ce que je trouve cette citation...et puis j'ai fais quelques recherches sur le net...
Rédigé par : cruella | 20 octobre 2009 à 23:01