Le prénom Désiré a une étymologie latine : "desirare", c'est-à-dire regretter l'absence de quelqu'un ou quelque chose.
Des Désiré, je n'en connais guère, mais je sais par contre ce que c'est que de désirer quelque chose... Le désir a toujours inspiré les philosophes, les écrivains, les humoristes.
"On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles." Spinoza.
"Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire." Blaise de Montluc (attention à ne pas faire de fautes sur l'écriture de ce nom !)
"C'est un vilain amant un homme qui vous désire plus qu'il ne vous aime." Marivaux.
"Vivre, c'est souffir, désirer ert espérer." Laurent Barré (écrivain canadien, début XXe, je crois).
And the winner is : Pierre Dac, "il vaut mieux prendre ses désirs pour des réalités que son slip pour une tasse à café."
Vous rigolez, vous rigolez, mais tout ça c'est du souci.
Tiens, je ferais mieux de vous parler de l'ouvrage de Louis Claude de Saint-Martin, L'Homme de désir.
« A tous les instants de notre existence nous devons nous ressusciter des morts. Notre pensée, notre action, notre volonté, nos affections vraies et pures, tout est dans le tombeau. » Nous devons « soulever la pierre du tombeau » et nous réapproprier « notre première pureté » ; tel est « le grand œuvre » auquel l’homme est convoqué, et auquel Louis Claude de Saint-Martin nous exhorte. Il insiste : « Que l’âme en travail ouvre tous les sens de son être, pour que la vie puisse la pénétrer. » C’est le sens du « grand œuvre. » Qu’adviendra-t-il lorsque l’esprit aura été « rendu à sa propre substance » ? « Il faut s’attendre à des développements immenses, » prévient celui qui fut surnommé le Philosophe inconnu. L’homme atteindra « aux œuvres et aux opérations invisibles » des sages et des prophètes. « L’esprit lui donnera son agilité ; (il) sera transporté, comme l’éclair, de l’orient à l’occident » ; en « un instant il (le) rendra à la fois présent dans toutes les régions », et chacun comprendra pourquoi, aux noces de Cana, le meilleur vin a été servi en dernier. Louis Claude de Saint-Martin exalte ce qu’il y a de meilleur en l’homme : l’admiration, l’amour, la solidité des rapports humains, et la présence du grain de sénevé « enfoui dans le cœur de chacun, mais qui doit nous porter jusqu’aux cieux, transfigurer la nature même, et rendre à l’homme sa splendeur passée. »
Et j'ai abandonné la Victoire en route. Des lecteurs "historiophiles" vont y pourvoir, je compte sur eux ! Mais je vous propose d'écouter cette version du Chant des Partisans, par le trio Tocanne, Keller, Martin, bien différente de celle interprétée par Anna Marly comme nous l'a proposée notre Grincheux national à l'occasion du décès de Maurice Druon. Dites-moi merci, j'aurais pu mettre l'interprétation de Johnny !
Puisque je ne parviens plus à copier sur Jiwa ou Deezer, voici une vidéo de remplacement. A l'aide !
Et "Désirée" la chanson de Gilbert Bécaud !
Voici le code afin d'y accéder : http://www.youtube.com/watch?v=C3uQ4J8Ke3A
Excellente journée.
Florentine.
Rédigé par : Florentine | 08 mai 2009 à 11:20
Miracle ! Jiwa a bien voulu partager la version jazzy du Chant des partisans.
Florentine, il faut que j'en garde pour l'an prochain, car les saints seront les mêmes !
Zut, Jiwa est reparti, mais avec de la persévérance, peut-être aurez-vous la chance d'entendre le trio Tocanne, Keller, Martin...
L'internet, c'est comme l'amour, des petits moments de bonheur pour de grands moments de solitude !
Rédigé par : Caritate Libertine | 08 mai 2009 à 12:08
Druon péta un peu les plombs sur le tard. Mais nos Motivés sont tout aussi de vilains gougnafiers d'avoir repris le chant malgré le refus formel du résistant. j'ai toutefois le CD, acheté avant de connaître l'anecdote. Je vous réponds dès que ma messagerie daigne marcher. J'aimais bien Bécaud, en particulier dans Désirée, chanson pleine et charnue...
Victoire et 8 mai. Je ne regarde que rarement la télé mais je voulais revoir les plages du débarquement où je me suis tant baigné étant petit garçon. Et je suis tombé sur notre président qui, il faut bien le reconnaître, a prononcé un discours plein d'humanité et de fraternité à Ste Maxime.
Rédigé par : Roberto | 08 mai 2009 à 23:29