Sylvain évoque la forêt, le bois, oui mais ? La forêt de Rambouillet ? La forêt de Brocéliande ? La forêt de Fontainebleau ? La forêt Noire ? Le bois de Boulogne ? Le bois de Chaville ? Le bois de Vincennes ?
Un peu de sérieux ! Mais de qui vais-je bien pouvoir vous parler ? Sylvain Augier ? Un miraculé du parapente, qui raconte son accident dans L'Instant où tout a basculé, ancien animateur de La Carte aux trésors et de Faut pas rêver. Bien gentil tout ça, mais pas vraiment passionnant.
Il fait beau, le soleil brille de tous ses feux, je me sens l'âme bucolique, je crois que je vais aller me promener dans les bois, toute seule comme une grande, et je prendrai bien garde à ne pas rencontrer le loup. Quoique !
Au fait, connaissez-vous l'origine de l'expression "avoir vu le loup" ? C'est le site Expressio qui en donne l'explication :
Avant le début du XVIIIe siècle, date d'apparition de son sens actuel, cette expression était simplement liée à la chasse au loup, activité considérée comme dangereuse. Elle désignait une personne aguerrie, expérimentée. Mais au XVIe siècle, "la danse du loup" désignait l'acte sexuel et, au XVIIe, "danser le branle du loup" voulait dire "faire l'amour" (exercice pour ce soir : dire à son conjoint « dis-moi chéri(e), et si on dansait le branle du loup ? »). Avec le temps, la perte des valeurs liées à la chasse au loup, a transformé la signification de l'expression en la mêlant à celui des deux autres locutions, tout en y gardant le sens de 'expérimenté' : la jeune fille qui a "dansé le branle du loup" a maintenant de l'expérience dans ce domaine, même si elle n'est que balbutiante. L'expression aurait pu simplement être : "avoir dansé le branle du loup". Mais, avec le mot 'branle', elle aurait été trop explicite et comme il ne fallait parler de ces choses-là qu'à mots couverts... Pour signifier la même chose autrefois, on a aussi dit, entre autres : "laisser le chat aller au fromage" ou "recevoir quelque passager dans sa barque".
Décidément, les animaux sont sur le devant de la scène : le chat et sa femelle la chatte, que l'on certains bloguers prennent plaisir à caresser dans le sens du poil ; le porc dont il faut se méfier comme chacun sait, et plus encore de sa moitié, la cochonne ; le loup, que l'on porte au Bal masqué du Grincheux...
NB : Un ami m'a dit que mes notes n'étaient pas assez "libertines" ; je vais tenter de m'améliorer !
Le rien à branler vous fait donc aller au bois; je cours donc m'y cacher, mais sans loup !
En provençal branler se dit branda. Et a donné brandade, celle de Nîmes étant la meilleure...
Rédigé par : Roberto | 04 mai 2009 à 08:27
ATTENTION, mériter son nouveau pseudo de LIBERTINE, remplaçant au pied levé LIBERTAS, je suis pour, mais il ne faut pas toujours évaluer les mots du passé à leur valeur du présent. Il est probable que le branle, qui était une danse jadis, n'évoquait pas la masturbation et qu'un bon branleur était tout bêtement un bon danseur dans cette spécialité, comme un bon valseur dans la sienne. Même chose avec la chanson Dominique, succès mondial de Soeur Sourire en 1963 (égalisant les Beatles et Elvis Presley), dont on reparle cette semaine avec le film avec Cécile de France de Belgique : j'entends des ignares s'esbaudir qu'une religieuse ait osé dire "nique, nique" et surtout qu'on l'ait laissée faire. Mais c'est qu'en ce temps là la langue française n'avait pas encore eu le temps de s'enrichir de l'apport de nos immigrés d'Afrique du Nord, avec le terme de "niquer", venu de "forniquer" certes français mais revenu raccourci suite à notre présence (aux conséquences catastrophiques à tous points de vue, comme chacun sait maintenant) au Maghreb... c'est ce que j'ai appris en faisant une recherche en septembre 2008 pour construire un Billet sur Soeur Sourire, cette gouine pochetrone.
Rédigé par : Grincheux Grave | 04 mai 2009 à 08:52
Branler la morue ?
Quelle idée saugrenue !
Mieux vaut danser la branle
Quand le cortège s’ébranle.
Ou scander la gavotte,
Surtout avec Charlotte.
Que personne ne baratine
Caritate Libertine
Elle vous ferait la nique
Et vous chanterait, lyrique :
« Quand je pense à Fernande,
Je bande, je bande… »
Pourtant elle n'est pas gouine
Mais parfois d'humeur chat-fouine.
Rédigé par : Caritate Libertine | 04 mai 2009 à 09:52