La semaine sainte s’ouvre sur le dimanche des Rameaux (appelé aussi Pâques fleuries) qui donne lieu à un office au cours duquel les fidèles font bénir par le prêtre des branches de buis, de palme, de laurier ou d’olivier, selon les régions. Ce rite rappelle l’arrivée triomphante à Jérusalem de Jésus, qui fut acclamé par la foule agitant des rameaux de palme. A la messe on lit le passage de l’Evangile relatant cet événement. Le fidèle rapporte chez lui les rameaux et les place le plus souvent près du crucifix, ou il les porte sur une tombe. Par respect, il ne jette pas les rameaux de l’année précédente mais les brûle.
Les Juifs, venus nombreux pour la fête, apprennent que Jésus arrive ; aussi le lendemain ils prennent des branches et sortent de la ville pour aller au-devant de lui.
Ils crient : « Qu’ils nous sauvent ! Gloire à celui qui vient au nom du Seigneur ; le roi d’Israël ! »
Jésus trouve un petit âne. Il s’assoit dessus. Ainsi arrive ce qui est écrit : Sois sans crainte, Jérusalem. Voici ton roi. Il vient, assis sur un âne.
Ses disciples ne comprennent pas d’abord ; mais quand Jésus sera entré dans sa gloire ils se souviendront : ce qui avait été écrit a été accompli.
Et les hommes qui étaient avec Jésus quand il a fait sortir Lazare du tombeau et quand il l’a ressuscité d’entre les morts lui rendent hommage. C’est pourquoi beaucoup de gens viennent à sa rencontre après avoir appris qu’il a fait ce signe.
Les pharisiens se disent alors entre eux : « Vous voyez : vous n’arriverez à rien. Tout le monde va vers lui. »
Au singulier, rameaux s'écrit Rameau :
« Faire Pâques avant les Rameaux », expression que j’ai souvent entendue dans mon enfance, il y a plus d’un demi-siècle donc, époque où il n’était pas admis de coucher sans être marié ! Oui, cela a existé… mais je vous parle d’un temps que les moins de…
Je ne connaissais de Rameau que le mauvais procès que cette carne de rousseau lui fit, lors de la "querelle des bouffons".
L'extrait que tu nous proposes est agréable même si ce n'est pas exactement ma tasse de thé !
Vivement la saint Jean-Seb !
Par ailleurs, il semble que "L'Hymne à la Nuit" revisité par le film "Les Choristes" soit une adaptation pour choeur faite par un certain NOYON(1888-1962) du duo des Prêtresses de Diane, à l'acte 1, scène 3, d'Hippolyte et Aricie opéra de Jean Philippe Rameau ; saperlipopette ! ça calme, quand on pense qu'il y en a au moins un qui a tenu jusqu'à la scène 3 ...
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 05 avril 2009 à 17:24
Pour Jean-Seb, tu attendras la sainte Ida, c'est bientôt !
Rédigé par : Caritate | 05 avril 2009 à 18:21