Les Evangiles précisent que, pendant les quarante jours qui suivirent sa résurrection, Jésus resta parmi les hommes. La dernière fois qu'il se montra à ses disciples, il leur annonça la venue de l'Esprit saint, tout comme il leur promit de se trouver parmi eux, en les assistant par l'esprit, quand ils répandraient la bonne nouvelle du salut. Puis il quitta le monde en s'élevant dans les cieux. C'est l'Ascension, que l'on commémore toujours un jeudi chômé, quarante jours après la fête de Pâques.
Marc 16, 19 : Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu.
Luc 24, 50-51 : Il les conduisit jusque vers Béthanie et, ayant levé les mains, il les bénit. Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux, et fut enlevé au ciel.
Personnellement, je prends l 'ascenseur. Je sais, c'est beaucoup plus technique, mais je ne sais pas si vous avez essayé de monter jusqu'aux cieux à pied... ça fait long !
Les premiers ascenseurs connus datent de l'Antiquité et ont été décrits par Vitruve (encore lui !). Il existe des ascenseurs hydrauliques, des ascenseurs électriques à adhérence, des ascenseurs électriques avec treuil à tambour. Le principal est qu'ils ne tombent pas en panne.
Deux belges se promènent au bord d'une voie ferrée. - J'ai jamais vu un escalier aussi long dit l'un. - Et pourquoi la rampe est-elle placée aussi bas ? demande l'autre - T'inquiète pas, reprend le premier, on est au bout de nos peines : voilà l'ascenseur qui arrive !
Mais non, je n'ai pas oublié, j'ai gardé le meilleur pour la fin !
Principalement connu pour son roman Paul et Virginie, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre est écrivain et botaniste, membre de l'Académie française de 1803 à 1814. Attitré par les contrées lointaines, et inspiré par la lecture de Robinson Crusoë, le jeune homme s'enthousiasme à l'idée d'un voyage à la Martinique avec son oncle, capitaine de navire. Refroidi par l'expérience de la mer, c'est finalement en Europe qu'il choisit de demeurer. Il voyage alors en Hollande, en Pologne, en Allemagne et en Russie où il mène une vie pauvre et dissolue. De retour en France, l'aventurier se lance dans l'écriture de ses Mémoires et fréquente la Société des gens de lettres et les salons de Melle de Lespinasse et de Mme Necker où il rencontre d'Alembert et surtout Jean-Jacques Rousseau. L'auteur des Etudes sur la nature et des Voyages à l'île de France partage avec ce philosophe la même passion pour le monde naturel et s'interroge également sur le rapport entre morale et nature. Parfois considéré comme un précurseur du romantisme, Bernardin de Saint-Pierre s'impose en tout cas comme un maître du genre pastoral (source : Evène). Paul et Virginie n'était pas LE chef-d'oeuvre de la littérature, je vous propose un autre divertissement :
L'histoire se passe dans un couvent de Bernardines, au réfectoire : - Mes soeurs, aujourd'hui, carottes... Toute la salle : Haaaaaaa ! - ... râpées ! Toute la salle : Ooooooh !
Yves Robert, acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma. Marié à Danièle Delorme, il fonde avec elle une maison de production, La Guéville. On lui doit des films qui ont eu un succès bien mérité : La Guerre des boutons, Le Grand Blond avec une chaussure noire, Un éléphant ça trompe énormément, La Gloire de mon père et Le Château de ma mère (adaptés des romans de Pagnol), Salut l'artiste,Nous irons tous au paradis... Au cimetière Montparnasse, sa tombe est régulièrement fleurie de boutons de toutes les couleurs et on peut y lire l'épitaphe : "Un homme de joie..." Je ne vous ai parlé que de ses réalisations mais son talent d'acteur était tout aussi grand. Personne d'entre vous n'a pu l'oublier, j'en suis convaincue.
Vous aurez remarqué comme les vêtements des enfants étaient élégants à l'époque ; c'était il y a près de 50 ans ! Comme le temps passe...
Un homonyme, Yves Robert, est tromboniste de jazz. Excellent !
J'aurais pu rendre ici hommage à Yves Saint Laurent, un des plus grands couturiers de tous les temps ; ce sera pour l'an prochain, si je suis encore là !
Longue note n'intéressant pas plus de commentateurs que petite note - on sait qu'il vaut mieux une petite qui frétille... -, j'ai décidé aujourd'hui de me laisser bercer par la musique, pour me remettre de la Saint Pascale ! Donc pas d'Eric Cantona, pas d'Eric Naulleau... De la musique, rien que de la musique.
Excusez-moi, j'ai décollé, je suis sur un nuage... Qui m'aime me suive.
Pascal : relatif à la fête de Pâques, on s'en serait douté, non ?
Que dire ? J'en connais tellement ! Des Pascal, des Pascale, des Pascaline aussi. Je laisse tomber le prénom masculin, après tout je suis une femme et je privilégie des conseurs ; les femmes prénommées Pascale que je connais sont très différentes les unes des autres, je peux vous l 'assurer.
En hébreu, Pascale signifie "passage". Les nombres qui lui sont attribués sont le 3, le 7 et le 5. Tiens donc ! Je ne rentrerai pas dans les méandres complexes de la numérologie, mais ces nombres me parlent.
Vives, communicatives et adaptables, les Pascale sont sympathiques et charmantes. Tout en demeurant réservées, elles se montrent sociables. Elles ne sont ni trop intraverties, ni trop extraverties : elles ont des facilités d'expression, aiment échanger et discuter, mais elles sauvegardent leur intimité. Un peu méfiantes, elles n'en sont pas moins franches et directes. Elles ont besoin d'être sécurisées et rassurées pour aller plus avant dans leurs relations. Une fois conquises, elles se révèlent délicieuses, pleines d'entrain et bavardes. L'indépendance est très chère à leurs yeux et elles ne sont pas dépouvues d'une certaine fantaisie. Gaies et optimistes, elles possèdent le sens de l'humour et aiment les jeux, les amusements et les plaisirs et savent convaincre ou distraire leur entourage. Curieuses, elles sont friandes de connaissances mais peuvent se disperser. Ainsi les verra-t-on passer rapidement d'une activité à l'autre, avec une déconcertante facilité. Une fois dépassé le premier antagonisme existant entre leurs nombres fondamentaux (extraversion et instabilité vs intérioristion et structuration), les Pascale sauront composer une personnalité complète, faite d'opposition, de contradictions et de nuances, soit un tout extrêmement riche. Les activités crétrices ou théâtrales sont conseillées ainsi que l'apprentissage des langues. Souvent intellectuelles, les Pascale ont un esprit qui les porte à l'analyse, à l'introspection et à la recherche. Elles aiment ce qui n'est pas ordinaire ou ce qui est d'avant-garde. Sentimentalement, elles sont insaisissables : elles apparaissent secrètes et mystérieuses, puis emportées, passionnées, capables d'avancer vers les autres, puis de reculer aussitôt... Auraient-elles peur de souffrir, d'aimer ou de trop s'impliquer ? La communication semble être leur voie de prédilection. Ainsi pourra-t-on les voir s'intéresser à l'enseignement, au secteur commercial, aux langues, à la chanson, à la comédie, au théâtre, à l'écriture, au journalisme..., à des professions spécialisées (informatique) ou techniques, à des professions en liaison avec les voyages, la publicité, aux activités où tout change et évolue vite, et si elles aiment vraiment ne pas s'impliquer longtemps dans une quelconque profession, elles opteront pour des activités intérimaires...
Mais ce que je vous en dit, c'est ce que j'ai copié sur un site d'interprétation des prénoms. Mais pourquoi je vous raconte tout ça aujourd'hui ? J'espère que, si vous connaissez des Pascale, vous leur témoignerez en ce jour toute l'admiration qu'elles sont à même d'espérer. Quoique ! J'avoue que j'ai volontairement gommé leurs gros défauts, et Dieu sait si elles en ont ! Je vous les sussurerai dans le creux de l'oreille si vous m'y contraignez. Et n'oubliez pas surtout qu'il peut y avoir un wagon (ou un couffin, selon les régions) de différences entre les ci-dessus dénommées. J'inclus les Pascale dont ce n'est même pas le premier prénom inscrit à l'état-civil.
Dans ma jeunesse, je rêvais de ressembler à Pascale Petit. Quelle beauté !
Au lycée, la soeur d'un copain s'appelait Pascale ; plus tard, alors qu'elle tenait une boutique dans la localité où nous résidions jadis, tout prétexte était bon pour acheter un produit chez elle... histoire d'avoir quelques nouvelles du bon vieux temps. Je crois bien qu'elle n'a jamais compris le sens réel de mes visites, et que son frère n'en a jamais rien su. Maintenant, on a des sites comme Trombi.com, Copainsdavant... mais en ces temps anciens, il fallait ruser pour avoir des nouvelles des amis que vent emporte.
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Rutebeuf (1230-1285)
Voilà qui change un peu de ce qu'on écoute habituellement !!!
J'ai envie aujourd'hui de terminer ma note par une blague, c'est dimanche après tout :
Le patron d'une petite entreprise convoque une de ses collaboratrices : - Mademoiselle Pascale, lui dit-il, hier soir, vous n'étiez pas sortie depuis dix minutes de mon bureau, où je vous avais fait l'amour sur la moquette, que tous mes employés, sans exception, étaient déjà au courant. Tant d'efficacité mérite sa récompense. Vous êtes nommée responsable du service de la propagande et des relations publiques.
Ingrédients : 300 g de pâte sablée 300 g de pâte à choux Caramel : 100 g de surcre 1 cuillérée d'eau Crème : 3 oeufs 1/2 l de lait 100 g de sucre 50 g de farine Parfum : essence de vanille ou sucre vanillé
Préparation Monter le gâteau : Abaisser la pâte sablée en forme de disque de 25 cm de diamètre Poser ce disque sur une plaque de four beurrée Mouiller le tour et y déposer une couronne de pâte à choux avec une douille Piquer le fond de tarte avec une fourchette et cuire à four assez chaud en surveillant Faire des petits choux de la grosseur d'une noix avec le reste de la pâte à choux Cuire les petits choux au four Faire un caramel à peine blond avec le sucre et l'eau Piquer chaque chou avec une fourchette Tremper rapidement la partie plate et le sommet dans le caramel et poser les chou sur la couronne, la partie plate en dessous Préparer la crème : Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre, ajouter la farine et la vanille Verser le lait bouillant en remuant vivement Faire prendre en remuant sur feu très doux Ajouter les blancs battus en neige ferme à la crème Quand le gâteau est froid : Verser la crème refroidie au centre de la couronne
J'adore ce dessert, presqu'autant que la mousse au chocolat, mais pour des raisons différentes. Ici, c'est juste un délice dans la bouche, un petit choux craquant sous le fin caramel qui le recouvre, laissant fondre sous la langue un délice de crème fondante à souhait. C'est ce mélange subtil de textures différentes qui lui confère tout son attrait. Si vous voulez que je partage cette gourmandise avec vous, il faudra être très très gentils, car les bonnes choses se dégustent entre amis sincères, et seulement entre amis sincères... et un peu esthètes aussi.
Pour honorer un blogueur ami blagueur du samedi, je vous propose une autre recette de gâteau, le gâteau d'Edgar (à ne pas confondre avec Pomp and Circumstances... d'Elgar) :
Edgar rend visite à un de ses amis, Gaspard. - Salut Gaspard, ça boume ? - Ouais. Mais j'ai faim, je mangerais bien un gâteau. - Hier j'ai fait un Moka, tu veux la recette ? - Merci. Tu es vraiment un pro ! - Bon : hier j'ai pris 400g de farine. - Ok, 400g de farine. - J'ai rajouté du chocolat en poudre et du lait. - D'accord. - Maintenant un peu de levure et de l'huile d'olive. - T'es sûr pour l'huile d'olive ? - Hier j'en ai mis. - Bon. D'accord. - Ensuite j'ai coupé un peu d'jambon, et l'ai mélangé avec 4 oeufs. - Euh ??? - C'est ce que j'ai fait hier. - Bon, si tu le dis. - Ensuite tu mets tout ça dans un moule, et tu fais cuire a 400 degrés. Gaspard suit la recette, et quand le gâteau est prêt, il se tourne vers Edgar - Mais c'est dégueulasse comme truc ! - Hier aussi c'était dégueulasse.
J'éprouve toujours un plaisir particulier à mettre un ou une Ch'ti à l'honneur, quand l'occasion se présente. Aujourd'hui, c'est cette grande dame de la télévison qui est sur le devant de ma scène.
Denise Glaser, née en 1920 à Arras (Pas-de-Calais) était une présentatrice et productrice de télévision. Très tôt, elle se découvre une passion pour la musique classique. Après guerre, elle travaille comme illustratrice sonore à la radion, recherchant des fonds sonores pour les producteurs d'émissions radiophoniques et télévisuels. Dans les années 1950, Jean D'Arcy, patron de la Radio Télévision Française, lui propose Discorama, émission d'information sur le disque (vinyle, pour ceux qui ne comprendraient pas ce que "disque" signifiait alors). Chaque dimanche à 12 h 30, les Français regardent cette émission qui se déroule dans une ambiance intimiste et novatrice. Les chanteurs, pour la première fois, peuvent s'exprimer. Pendant seize ans, cette grande dame parcourt les salles de spectacles à la recherche de talents nouveaux. Barbara, Gainsbourg, Lara, Le Forestier et bien d'autres lui doivent beaucoup, et beaucoup l'ont oublié ! L'émission est également restée célèbre pour son parti-pris de réalisation, qui consistait à filmer, le plus souvent, non pas la personne qui parle mais celle qui écoute, qu'il s'agisse de Denise Glaser ou de son invité. On obtenait ainsi des gros plans trahissant d'une manière étonnante les émotions des interlocuteurs. En mai 68, Denise Glaser manifeste contre le parti gaulliste. Par trois fois, elle est interdite d’antenne par le ministre de l’Information de l’époque, pour ses idées trop à gauche. En 1974, le nouveau président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, divise l'ORTF en différentes sociétés, et c’est le début pour elle d’une longue période noire. Elle se trouve privée définitivement d’antenne. La dernière de Discorama est diffusée le 6 janvier 1975. Aucun producteur ne lui redonnera sa chance. Seules Catherine Lara et Barbara seront présentes pour ses obsèques au cimetière Saint-Roch de Valenciennes. Denise Glaser laisse derrière elle plus de 350 heures d’enregistrements.
Matthias, c'est le prénom que devrait porter mon fils aîné si mon mari ne s'était pas trompé en allant le déclarer à la mairie !!! Nobody is perfect, isn't it ? Matthias, prénom d'origine hébraïque : "matith", don, et "Yâh", Dieu. Cela lui aurait parfaitement convenu !
Mathias Sandorf, roman de Jules Verne, raconte les aventures du comte Sandorf, grand seigneur hongrois, qui, au début de l'histoire, complote contre l'Autriche pour restaurer l'indépendance de sa patrie. Suite à une trahison, Mathias Sandorf est arrêté avec ses deux principaux associés. Une évasion rocambolesque lui permet de disparaître, tandis que ses deux amis sont exécutés par les Autrichiens. Quinze ans plus tard, un mystérieux Docteur Antékirtt défraye la chronique dans toute la Méditerranée. Richissime, cet homme dont on ignore tout possède l'île d'Antékirtt, au large de la Libye, où il a installé un petit royaume privé. Il possède également des navires ultra sophistiqués qui lui permettent de se déplacer à toute vitesse à travers la mer, dispose d'agents partout, etc. Il s'agit bien entendu de Mathias Sandorf qui, après son évasion, a sillonné l'Asie, devenant un grand médecin et héritant d'une vaste fortune léguée par un patient (aucune autre explication n'est fournie quant aux moyens illimités dont il bénéficie et au fait que personne ne le reconnaît...). Le docteur entreprend de retrouver les personnes associées à ses malheurs de jadis, ceux qui l'ont aidé comme ceux qui l'ont trahi, pour récompenser et punir. Il sauve ainsi de la misère les enfants d'un pêcheur qui l'avait aidé à s'enfuir et pourchasse les trois traîtres jusqu'à leur mort finale. En 1962, Georges Lampin en fait un film, avec Louis Jourdan dans le rôle titre, Francisco Rabal, Serena Vergano...
Je vais vous faire un aveu : ni le livre, ni le film ne m'ont laissé un souvenir impérissable. Mais pourquoi ai-je choisi de faire un blog sous forme d'éphéméride, ce qui m'oblige à écrire quelque chose chaque jour ? Pourquoi n'ai-je pas fait le choix d'un billet d'humeur, que j'aurais rédigé à ma convenance, comme d'autres blogueurs émérites ? J'ai choisi l'éphéméride pour combattre mon penchant naturel à la paresse : contrainte j'écris, libre je tergiverse. Et cela me plaît, en plus... complètement maso, mais ça, je le sais depuis fort longtemps... Vivement demain, même si je garantis pas que ce sera mieux.
Rolande Dracoeur a formé Alain Vanzo à l'opéra. 201 occurences sur Google, elles font toutes référence à Alain Vanzo. Et toujours le même texte. Alain Vanzo (Monaco, 2 avril 1928 - 27 janvier 2002), fut un chanteur ténor français qui s'est rendu célèbre dans l'opéra. Il commença par le music-hall. Durant ses études avec Rolande Dracoeur qui le forma à l'opéra, il est la doublure de Luis Mariano dans l'opérette Le Chanteur de Mexico lors des représentations parisiennes. C'est en 1954 que sa carrière est lancée. À cette date, il remporte le premier prix du concours international des ténors à Cannes. Il entre dès cette date à l'Opéra de Paris ainsi qu'à l'Opéra-Comique, y joue plusieurs petits rôles et s'y forme auprès de solides professeurs. Il y rencontre également les grands noms de l'opéra de l'époque. C'est en 1957 qu'il obtient une reconnaissance mondiale en interprétant le rôle d'Edgardo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti. S'ensuivent de nombreuses productions qui le hissent sur les meilleures scènes mondiales. Il devient le ténor français le plus fameux de la fin des années 1950. En 1973, il participa au concert du centenaire de Caruso, aux côtés de Corelli, Del Monaco, Tagliavini, Atlantov, Lauri-Volpi, Domingo et Pavarotti. Dans son chant, il arrivait à très bien contrôler la voix sans beaucoup de vibrato et était capable de beaucoup de nuances. Dans la lignée des grands ténors français, il est le successeur de Georges Thill, César Vezzani et José Luccioni, il est le contemporain de Tony Poncet, Guy Chauvet et Gustave Botiaux, il est le prédécesseur direct de Roberto Alagna.
J'aurais pu tout aussi bien vous parler de Rolande Desormeaux. Mais qui la connaît ?
J'aurais mieux fait de garder les saints de glace d'antan. J'aurais au moins pu vous dire : "Avant Saint-Servais : point d'été ; après Saint-Servais : plus de gelée." "Quand il pleut à la Saint-Servais, pour le blé, signe mauvais." "Saint-Servais quand il est beau tire Saint-Médard de l'eau."
Mais avec Rolande, que voulez-vous que je vous dise ? Rolande n'est pas Fernande !
Le talon d'Achille désigne le point faible d'une personne, en dépit d'une grande force générale. en référence à Achille, héros de la mythologie grecque. A sa naissance, sa mère Théti l'a plongé dans les eaux du Styx, réputées pour rendre invulnérable, en le tenant par le talon. C'est à cause d'une flèche empoisonnée tirée par Pâris et reçue dans la seule partie vulnérable de son corps qu'Achille mourut. Bien que la référence mythologique se rapporte à une vulnérabilité physique, le talon d'Achille peut se référer de manière métaphorique à d'autres attributs qui peuvent mener à l'échec ou à la chute.
Savez-vous quel est votre talon d'Achille ? Moi je connais bien le mien, est-ce un bien, est-ce un mal ?
Achille Talon, s'il est un petit bourgeois maladroit et sympathique, est aussi un grand héros et un grand savant. qui connaît par cœur toute l'encyclopédie, ce qui n'est pas franchement banal !Accompagné de son cher Lefuneste, il trouve sans cesse de nouvelles idées saugrenues, qui sont autant de prétextes à de nouvelles tirades désopilantes. Si des thèses littéraires ont été écrites sur le héros, c'est bien que ses paroles renferment de nombreux secrets qui font la beauté et l'originalité de notre langue...
Dans Achille Talon n'arrête pas le progrès, ce bon gros Achille et son voisin détesté Hilarion Lefuneste repartent dans de folles aventures en compagnie de leurs habituels complices dégénérés. Ce 48e album (dessin : Moski ; scénario : Veys) est à la fois lourdingue et hilarant, et n'aurait en rien déçu son génial créateur Greg.
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