La bisexualité désigne l’attirance sexuelle et sentimentale pour les deux sexes, soit simultanément, soit alternativement. A ne pas confondre avec l’androgynie, ni l’hermaphrodisme, bien évidemment.
La question est posée : Pourquoi avoir sans cesse la même sexualité, l’hétéro, la normale, celle qui sert à procréer ? Pourquoi ne pas tenter parfois de goûter à des plats nouveaux ? C’est le thème abordé par un documentaire « La bisexualité : tout un art ? », diffusé hier soir sur Arte. Le sociologue Michel Dorais éclaire ainsi le propos : « Un jour, vous décidez d’expérimenter d’autres plaisirs que ceux que vous propose la carte. » Certains sont tentés, d’autres rebutés. Si certains sont incapables de se défaire de leurs tabous, de leur éducation, d’autres au contraire semblent trouver pas dans la bisexualité une « universalité » de tous les plaisirs. Quand on sait que le regard sur la bisexualité fut différent selon les traditions, les religions, les époques, les pays…, qui peut apporter une réponse claire sur ce concept (?) de bisexualité ?
Pendant des années, l’homosexualité fut combattue, puis, de coming-out en coming-out, elle est – plus ou moins – considérée comme une sexualité normale, tout au moins ne semble plus être une déviance, une maladie honteuse qu’il faut cacher à tout prix. La bisexualité prendra-elle le même chemin ? On nous a enseigné depuis des siècles que le fondement de la société est un couple formé par un être de sexe masculin et un être de sexe féminin. Le couple hétérosexuel est valorisé dans notre culture européenne.
Sans vouloir faire l’apologie de Freud, nous serions tous bisexuels, certains le savent mais ne le vivent pas, certains le vivent mais ne le savent pas ! La bisexualité fait référence aux désirs mais n’entraîne pas obligatoire un comportement bisexuel.
Attirance pour un homme plutôt sexuelle ? pour une femme plutôt émotionnelle ? Alternance de recherche de différence et de symétrie ?
"Les hommes sont tous les porcs, les femmes sont toutes vénales ? Qui suis-je ?" interroge Princesse Lili. Je n'aime pas les porcs, je n'aime pas les femmes vénales, quel choix me reste-t-il ?
Déjà avec un c'est pas évident évident, alors avec deux ! Nan, trop compliqué pour la princesse qui est une sensuelle basique
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 16:20
Pareil ! un ça va
Deux c'est plus ça .
"Que restera t'il de mon amour ?"
Rédigé par : Elibéran | 01 avril 2011 à 16:44
baisons, baisons, avant qu'on nous baise.
Décharger fait gagner du temps, et c'est déjà ça. Restons humble ; au septentrion la faible lumière appelle silence et retenue.
Rédigé par : JeanBalthazar | 01 avril 2011 à 20:16
D'après le documentaire TV déclencheur de ce billet, on n'est pas obligé de mettre du sentiment (amour, jalousie, partir ensemble en vacances...) dans sa deuxième sexualité. cela peut aider à réfléchir les visiteurs de ce blog qui rejettent la bisexualité parce qu'elle est supposée multiplier par deux les soucis de la vie en couple. D'après ce que j'ai compris, ce n'est pas du tout le cas pour les pratiquants bi. Il ne s'agit pas d'instaurer un "ménage à trois". Mais attention, prudence quand même, on dit que la bisexualité c'est comme l' automobile automatique : l'essayer c'est l'adopter.
Rédigé par : Grincheux Grave | 02 avril 2011 à 08:41
J'ai essayé l'automobile automatique, je ne l'ai pas adoptée !
La bisexualité donne peut-être un bain d'oxygène, qui permet de vivre son (ses) dési(s) avec plus de légèreté, évitant ainsi l'attachement aliénant que l'on voit souvent dans un couple "traidtionnel". Les partenaires sont contraints au partage.
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2011 à 08:50
Je ne conduis que des automatiques depuis 1985. C'est fou l'économie que j'ai réalisée en ressemelage de chaussures gauches.
Rédigé par : Grincheux Grave | 02 avril 2011 à 10:29
Et la main côté passagère est plus libre, peut-être ?
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2011 à 12:50
La main côté passagère ? Sur sa nuque, évidemment !
Rédigé par : JeanBalthazar | 02 avril 2011 à 17:13
Partager Caritate ? Il ne saurait en être question si j'avais le bonheur...
Rédigé par : Jean-François | 02 avril 2011 à 18:10
J'ai un petit souci avec l'anatomie : c'est où la nuque précisément ?
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2011 à 19:29
Au-dessus.
Rédigé par : JeanBalthazar | 02 avril 2011 à 20:20