Je ne l'entendais pas, tant je la regardais,
Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,
Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles ;
Elle se débattait, mais je trouvais ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité.
Elle se renversa, râlant sous ma caresse.
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joue était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent.
Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent.
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.
(Maupassant)
Un jour de colère, je traiterai peut-être du tréma, ces deux points juxtaposés sur le i du verbe "haïr".
Pourquoi "elle se débattait" ? Déjà du temps de Maupassant la femme près de succomber se débattait... Elle se débattait, mais quelques secondes plus tard "Elle se renversa, râlant sous ma caresse". Je n'ai jamais compris pourquoi les femmes font ça. Quelle femme a déjà vu un homme se débattre ? Nous sommes plus sains, plus directs, plus spontanés et vrais dans notre sexualité.
Rédigé par : Grincheux Grave | 09 avril 2011 à 19:11
Le cri d'amour si fort qu'il fait fuir les volatiles dans la nuit, c'est qui qui l'a poussé ? Pas Guy je suppose, c'est cette femme qui se débattait il y a encore quelques minutes, comme quoi il est des circonstances (et pas seulement celle-ci) où il est judicieux de ne pas tenir compte de l'avis d'une femme. Je suis sûr qu'Eve s'est débattue, si Adam avait obtempéré nous ne serions pas ici pour en... débattre ! Le tout est de savoir à quel niveau se situe la frontière ténue (mais aux conséquences graves) entre la coquine qui se débat pour l'honneur mais mouille déjà en abondance, et la tordue qui va aller déposer plainte pour viol.
Rédigé par : Grincheux Grave | 09 avril 2011 à 19:18
C'est un vaste débat que tu entames là.
1. Une femme au temps de Maupassant se débattait par convenance, probablement ; aujourd'hui encore, il peut subsister des traces d'une éducation qui inculque aux filles que, si elles succombent trop vite, elles sont des putains. Une réputation, c'est si vite fait !
2. Je ne sais pas si l'on voit beaucoup de femmes se jeter sur un homme, certes une femme peut en avoir envie mais, peut-être toujours à cause de cette même éducation ou de ce qui reste dans son inconscient, elle ne le fait pas ; ll est dit de tout temps que l'homme est actif, et la femme passive. On n'est pas totalement sorti de ce schéma. Et il n'est peut-être pas si aisé à une femme de faire des avances à un homme, il faut pour cela qu'elle soit vraiment motivée. Se prendre un revers pour un homme ne doit pas être facile, mais pour une femme j'imagine que c'est très dur, puisque l'on a coutume de croire que l'homme est toujours prêt à tirer un coup.
3. Comment un homme peut-il faire la différence entre une femme qui ne veut pas et une femme qui feint de ne pas vouloir ? je n'ai pas de piste de réponse, car pas de référence personnelle en ce domaine.
4. Quant au(x) cri(s), que te dire, sachant qu'ils peuvent être spontanés sous l'effet d'un plaisir intense, ou poussés lors d'un orgasme simulé.
5. Et le viol existe aussi, même sans violence physique.
Rédigé par : Caritate | 09 avril 2011 à 19:39
Les femmes peuvent être d'une violence...
Il ne veut pas faire l'amour? sa copine le frappe!
http://buzzz-de-star.info/lavideo.php?id=77
Rédigé par : cruella | 10 avril 2011 à 12:32
"La femme sera vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente", disait Françoise Giroud.
La femme sera vraiment l'égale de l'homme quand elle sera aussi conne que le plus con des cons. Voilà, c'est fait.
Personnellement, je n'en ai rien à battre de l'égalité, je veux être une faible famme, être protégée, être choyée, être courtisée... Y a-t-il un homme pour assurer ?
Rédigé par : Caritate | 10 avril 2011 à 19:04
Mais qui veut être l'égale de l'homme à part "les abruties féministes"?
S'il y a eu peu de génie de sexe féminin dans l'histoire de l'humanité, ce n'est certainement pas parce qu'elles étaient opprimées, brimées, étouffées par l'homme. Son intelligence est toute autre. Elle veut être reconnue comme femme et traitée comme telle par des hommes.
Rédigé par : cruella | 10 avril 2011 à 21:10
Commencez par être quelque chose.
Sur ce préalable hommes & femmes sont enfin à égalité.
Rédigé par : JeanBalthazar | 11 avril 2011 à 08:23
Quelque chose ? Un objet ?
Rédigé par : Caritate | 11 avril 2011 à 08:39
Où sont les hommes pour faire contrepoids, pour assurer la subtile complémentarité du sexe fort et du sexe faible?
Rédigé par : cruella | 11 avril 2011 à 09:50