La rose, la reine des fleurs, est depuis toujours source d'inspiration pour les poètes et les écrivains qui n'ont eu de cesse de célébrer sa beauté, son parfum, ses multiples couleurs. Elle symbolise la fragilité tout autant que la passion, selon la couleur de ses fleurs - rouge : amour, bleue : mystère..., et aussi selon que l'on offre une seule rose - pour déclarer simplement son amour - ou cent une roses - pour exprimer sa passion sans retenue. Cultivée dans tous les jardins du monde, elle pousse aussi, sauvage, sous forme d'églantine.
Le chat, prince des animaux, qui existait déjà il y a 10 000 ans, est lui aussi célébré dans de nombreuses civilisations ; vénéré ici, diabolisé là, considéré soit comme un animal maléfique, soit comme un thérapeute, soit comme un porte-bonheur... Son pelage, du blanc au noir, du roux au crème, tigré, tacheté, moucheté, rayé, colourpoint... ; poils longs ou courts, qui peut résister à enfouir la main dans cette douce fourrure ? Une caractéristique du chat, animal réputé indépendant, m'amuse : il dépose ses phéromones partout où il passe, pour marquer son territoire !
Comme il y a de nombreuses variétés de roses, il existe de multiples races de chats. Certains auront une attirance pour l'une ou l'autre, sans que rien ne permette souvent de savoir ce qui guide une préférence ; certaines privilégieront la compagnie de tel ou tel minou, attiré par un caractère plus ou moins sauvage, ou plus ou moins calin.
Des expressions, faisant référence à la rose et au chat, sont unanimement connus, inutile que je vous les cite. Mais, si de nombreux poèmes ont été dédiés à la rose et au chat, peu à ma connaissance ont relié ces deux souverains. Et pourtant, en voici un.
Je répandrai mes doux pétales en un lit ouvert à ton désir Si tu consens à rentrer pour un instant tes griffes J'arracherai une à une mes piquantes épines Si tu me laisses caresser la fourrure de ton ventre J'exhalerai les fragrances délicates de mes boutons Si tu me gratifies de vigoureux coups de langue J'éclaterai de toutes les tons chatoyants de ma fleur Lorsque tu ronronneras de plaisir.
Au bout d'un an de mariage : Elle : Vas-y, fais-moi l'amour comme un sauvage ! Lui : Oui, oui ! Elle : Continue ! continue! Lui : Oui, oui ! Elle : Vas-y plus fort encore! Lui : Oui, oui ! Elle : Montre que tu es un homme ! Lui : Oui, oui ! Elle : Dis-moi des choses sales! Lui : La cuisine, la salle de bains, le salon, la bagnole....
Un couple marié est en train de rouler tranquillement à 90 km/h sur une départementale. L'homme conduit. Soudain, la femme le regarde enfin et lui dit : "Ecoute, nous sommes mariés depuis 15 ans, mais je veux divorcer ..." Le mari ne dit rien et se contente d'accélérer, 100 km/h. "J'ai eu une aventure avec ton meilleur ami et il est bien meilleur amant que toi." Encore une fois, le mari ne dit rien et se contente d'accélérer, 110 km/h. Elle : Je veux la maison et les enfants. Le mari se contente d'accélérer, 120 km/h. Elle : Je veux aussi la voiture, le compte en banque et les cartes de crédit... La voiture arrive près d'un mur et le mari encore une fois se contente d'accélérer, 130 km/h. Elle : Et toi, que veux-tu ? Lui : Rien, j'ai déjà tout ce dont j'ai besoin ! Elle : Et c'est quoi ? Le mari lui dit juste avant de percuter le mur à 130 : "C'est moi qui ai l'airbag..."
Maurice revient de chez le médecin et apprend à sa femme qu'il ne lui reste que 24 heures à vivre. Découragé par cette nouvelle, Maurice demande à sa femme la permission de lui faire l'amour. Évidemment, elle accepte. Huit heures plus tard, Maurice regarde sa montre et réalise qu'il ne reste que 16 heures. Il se tourne vers sa femme et lui dit : " Chérie, il ne reste que 16 heures, pouvons-nous le refaire encore ?" Et de nouveau, elle répond oui et, plus tard, au moment d'aller au lit, Maurice remarque que le délai n'est plus que de 8 heures. Il touche l'épaule de sa femme et demande: "Chérie, une dernière fois avant mon départ?" "Absolument mon chéri", dit-elle, puis ils refont l'amour pour la troisième fois. L'épouse s'endort après ce troisième épisode. Maurice par contre ne peut dormir. Il se tourne et se retourne jusqu'à ce qu'il ne lui reste que 4 heures. Il tapote l'épaule de sa femme et lui dit : Chérie, il ne reste que 4 heures, penses-tu qu'on pourr... "Cette fois, son épouse s'assoit, le regarde et lui dit : "Maurice, tu exagères, moi j'me lève demain matin, pas toi !"
Je viens de recevoir dans ma boîte mail cette proposition alléchante, pile le jour de mon anniversaire. Certains font bien les choses, il faut le reconnaître !
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C'était une belle fin d'après-midi ensoleillée. Première sortie en voiture - une automobile, disait-on alors - pour fêter le permis de conduire. Peu de candidats à cet examen en ce temps-là ; peu de possesseurs de voitures ; peu de circulation sur les routes.
"Je crois que je vais m'arrêter là." La petite fille assise sur la banquette arrière s'est mise à pleurer en entendant ces mots. Sa mère, se tournant vers elle, la questionne : "Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi pleures-tu ?" La gamine ne répond pas. Recroquevillée, terrorisée, elle est dans l'impossibilité de dire les raisons de son chagrin. Elle pressent que les mots prononcés par son père ne signifient pas qu'il stoppe la voiture après l'avoir garée le long du trottoir. Elle sait au fond d'elle-même que la vie de son père va prendre fin. Quelques minutes plus tard, il veut sortir de la voiture, mais il est hémiplégique, plus aucun mouvement n'est possible de tout le côté gauche de son corps. Les pleurs de la petite redoublent, elle sait que ses craintes sont fondées. Transporté au centre hospitalier régional, il est opéré le lendemain d'une tumeur maligne au cerveau - le mot "cancer" était tabou. Il se réveille quelques instants après l'opération, qui semble s'être bien déroulée, selon les dires du personnel médical. Il réclame sa fille unique. Elle n'aura pas le temps d'aller l'embrasser une dernière fois. Un pan de sa vie à elle vient de prendre fin aussi. Elle a quitté le paradis de l'enfance.
Si vous ne savez pas ce que souffrir veut dire, quand vous aurez ingurgité ce qu'en dit le Centre national des ressources textuelles et lexicales, je vous promets que vous en aurez compris le sens !
SOUFFRIR, verbe
I. −Empl. trans.
A. −Qqn souffre qqc. [Le compl. d'obj. désigne qqc. de douloureux, de pénible ou seulement désagréable]
1. [Avec une idée de douleur physique ou morale] Littér. Éprouver douloureusement. Souffrir le calvaire, le supplice, les tourments de l'enfer, une mort lente. Marguerite est entrée en agonie cette nuit à deux heures environ. Jamais martyre n'a souffert pareilles tortures, à en juger par les cris qu'elle poussait (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 294):
1. Jos-Mari entendait cependant contre sa poitrine la prière, la voix étouffée de Kate, et souffrait son dernier, son plus poignant cas de conscience: devait-il n'écouter que la règle du guide, obliger sa voyageuse à redescendre sur le champ, l'emporter même s'il le fallait? Peyré, Matterhorn, 1939, p. 277.
− Rare. Qqn1fait souffrir qqc. à qqn2. Faire subir cette chose à quelqu'un. Le vénérable P. du Breuil (...) traîna de prison en prison les sept dernières années de sa vie. L'histoire n'est pas belle. Mais seul Arnauld nous occupe, lequel porte assez gaillardement les « traitements assez rudes », c'est son mot, que l'on fait souffrir à ses amis (Bremond, Hist. sent. relig., t. 4, 1920, p. 287).
− Souffrir le martyre*, mille maux*, mort et passion*.
− [Le compl. d'obj. n'est précédé d'aucun art.] C'est Dieu qui me châtie quand la misère me dévore, et que je souffre persécution pour la justice (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 320).
♦ [P. méton. du suj.] Je sais (...) que la charité souffre honte et déshonneur, parce que l'individu qui la réclame est trop souvent, hélas! suspect d'inconduite, et que rarement la dignité des mœurs et du travail le recommande (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 331).
2. [Avec une idée d'effort et d'endurance dans l'épreuve] Synon. de supporter. Souffrir des contrariétés, des déconvenues. Je sais que son altesse souffre avec impatience tout ce qui n'est pas elle (Montherl., Reine morte, 1942, ii, 1er tabl., 1, p. 166).
− Empl. abs. Supporter la douleur, la fatigue. Le sport influe grandement sur les qualités de persévérance et de volonté, de courage et d'audace: le sportif doit savoir souffrir et vaincre sa souffrance, il doit savoir oser et cependant mesurer ses efforts (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p. 105).
− P. ext. Avoir à supporter un dommage important. Synon. subir. Ce n'est pas diminuer un adversaire que lui faire avouer ce qu'il a souffert et les pertes qu'il a éprouvées, mais c'est marquer mieux notre force guerrière et les résultats obtenus par les soldats de Verdun (Bordeaux, Fort de Vaux, 1916, p. 117).
♦ [P. méton. du suj.] Quelque parti que nous prissions, notre esprit en devait souffrir un grand dommage; car les sciences, séparées des lettres, demeurent machinales et brutes, et les lettres, privées des sciences, sont creuses, car la science est la substance des lettres (France, Vie fleur, 1922, p. 346).
3. a) [Avec un sens affaibli] Permettre, tolérer. Brénugat n'est guère jaloux, mais il ne peut souffrir les façons qu'a Jean-Paul de regarder Florence et de lui tenir (...) toutes sortes de propos orduriers mêlés de considérations philosophiques (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 237).
− [P. méton. du suj.] Prenez l'institution la plus odieuse, l'Inquisition. L'Espagne l'a faite, l'a soufferte, et apparemment s'en serait débarrassée, si elle l'avait voulu (Renan, Avenir sc., 1890, p. 384). Dieu sait ce que nous subissons, ce que notre malheureuse sensibilité doit compenser comme elle peut!... Elle supporte les vacarmes que vous savez; elle souffre les odeurs nauséabondes, les éclairages follement intenses et violemment contrastés (Valéry, Variété III, 1936, p. 268).
− Rare. Qqn1souffre qqc. à qqn2.Souffrir des caprices à ses enfants (Besch. 1845-46). Souffrir quelque chose à un jeune homme (Caput 1969).
♦ Souffrir + inf. Je souffrirais être rudement heurté par mes amis (Guéhenno, Journal « Révol. », 1937, p. 41).
− [À l'impér. ou dans la lang. épistolaire; corresp. à l'empl. intrans. II A 2 b infra; vieilli ou littér. dans les autres empl.] Souffrir que + subj. Permettre, consentir que. Souffrez que je vous fasse une remarque, que je vous dise la vérité, que je vous parle assis; souffrez que je me justifie. Souffrez que j'articule, contre le professeur d'éloquence au grand séminaire, des griefs qui ne sont que trop précis (France, Orme, 1897, p. 11). J'ai connu des hommes si jaloux de ce qu'ils admiraient éperdument qu'ils souffraient mal que d'autres en fussent épris et même en eussent connaissance, estimant leur amour gâté par le partage (Valéry, Variété III, 1936, p. 43).
− Ne pas (pouvoir) souffrir qqc. Ne pas (pouvoir) supporter quelque chose; fam., détester quelque chose. Ne pas souffrir le snobisme, la moindre censure, la critique. [Bonaparte] avait un goût impérieux pour la machine qui fonctionne, les hiérarchies respectées. Il ne pouvait souffrir les abus, le gaspillage, l'arbitraire, la concussion (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 247). Phonsine (...) ne pouvait souffrir l'ail (Guèvremont, Survenant, 1945, p. 102).
b)DR.Souffrir les servitudes. Accepter les servitudes existantes, les laisser s'exercer librement. Tout contrat de vente passé par devant notaire stipule que l'acquéreur devra « souffrir les servitudes passives conventionnelles ou légales, apparentes ou occultes, continues ou discontinues pouvant grever l'immeuble (...) » (Roland-Boyer 1983).
B. − 1.Qqn1souffre qqn 2. Tolérer quelqu'un, tolérer sa personne, sa présence. Aucun changement efficace ne peut s'opérer que par la France; mais tant qu'elle souffrira Bonaparte, l'Europe sera obligée de le souffrir (J. de Maistre, Corresp., 1807, p. 249).
− Qqn2se fait souffrir de qqn1.Avec huit ou dix ans de procédés adroits et avec deux cent mille francs de charités habiles on pouvait se faire souffrir de la noblesse française (Stendhal, Nouv. inéd., 1842, p. 70).
♦ Qqn2est souffert.Le roi rentra (...) dans sa bonne ville de Paris (...) Mazarin vint bientôt après l'y rejoindre sans bruit (...) Il ne demandait qu'à être souffert en attendant d'être tout-puissant (France, Génie lat., 1909, p. 51).
− Fam.Ne pas/plus pouvoir souffrir qqn. Trouver sa compagnie insupportable; avoir pour cette personne de l'antipathie, de l'aversion. Synon. pop., fam. ne pas pouvoir blairer, sentir; arg. ne pas pouvoir piffer. Ne pouvoir souffrir les bavards, les importuns, les indiscrets, les prétentieux. Rosalie, un peu trop battue, moralement parlant, à propos du jeune monsieur de Soulas, ne pouvait pas le souffrir, pour employer un terme du langage familier (Balzac, A. Savarus, 1842, p. 18). Tu m'attribuais tous les vices, parce que j'étais franche, et que je grimpais aux arbres. Tu n'as jamais pu me souffrir (France, Dieux ont soif, 1912, p. 223).
− Empl. pronom.
♦ réciproque. Se supporter réciproquement, les uns les autres. Des amants qui ne pouvaient se quitter, ne peuvent se souffrir étant mariés (Boiste 1823). Écrire quoi? (...) Et cette enfantine marque d'ennui (...) cette impuissance bizarre à laisser paisiblement une journée se perdre; et le temps, et l'orgueil, et l'être apparent que l'on est, se ressentir et se souffrir entre eux (...) tels quels (Valéry, Tel quel II, 1943, p. 14).
♦ réfl. Se supporter soi-même, s'accepter. Cet esprit a reçu quelque profonde blessure: peut-être ne pouvant se souffrir, dans le sentiment de son impuissance, cherche-t-il à se donner le change en ne trouvant qu'impuissance partout? (Delacroix, Journal, 1854, p. 260). Ne pas pouvoir se souffrir quelque part. Trouver insupportable d'être quelque part. Dès qu'il était sur la porte, le vent lui parlait. Il ne pouvait plus se souffrir ici (Pourrat, Gaspard, 1930, p. 38).
2.Spéc. [Le suj. désigne un animal]
a)MANÈGE. Souffrir l'éperon. Être insensible à l'éperon. (Dict. xixe et xxe s.).
b)ZOOTECHNIE. [Le suj. désigne une jument en chaleur] Souffrir l'étalon. Tolérer son approche (Dict. xixe et xxe s.).
C. −Qqc.1souffre qqc.2
1. Synon. de essuyer, subir. Si la dot comprend des obligations ou constitutions de rente qui ont péri, ou souffert des retranchemens qu'on ne puisse imputer à la négligence du mari, il n'en sera point tenu, et il en sera quitte en restituant les contrats (Code civil, 1804, art. 1567, p. 290). La grâce de Dieu, la vie surnaturelle s'établit dès lors en moi dans une certaine solidité, qui a souffert bien des affaiblissements, mais qui ne s'est guère démentie gravement (Dupanloup, Journal, 1851-76, p. 31).
2. a) Synon. de admettre, tolérer. Souffrir du retard, une exception, (certaines) atteintes, des dispenses, d'importantes dérogations; cette règle souffre exception. L'œil pouvait facilement y saisir la ligne où les terrains réchauffés par les rayons solaires commencent à souffrir la culture et laissent apparaître les végétations de la flore norvégienne (Balzac, Séraphita, 1835, p. 180).
− [Notamment dans des tournures nég.] Ne pas souffrir le moindre délai, examen, retardement; ne pas souffrir de comparaison, d'exception; ne souffrir aucune difficulté; une raison qui ne souffre point de répartie, de réplique; ne plus souffrir de contradictions. J'ai découvert ma ligne de conduite. Elle est simple, et ne souffre pas de discussion (Benoit, Atlant., 1919, p. 189).
− Loc. proverbiale. Le papier souffre tout. On peut écrire sur le papier tout ce que l'on veut, vrai ou faux, bon ou mauvais:
2. Le langage politique est riche de formules de conciliation impossible, car le papier souffre tout. On parlera, par exemple, de « réaliser la volonté de la majorité dans le respect des droits de la minorité » (...) sans admettre ce qui est pourtant évident: à savoir que ce qui est donné à l'un des termes de la formule est nécessairement enlevé à l'autre. Vedel, Dr. constit., 1949, p. 247.
♦ [P. allus. à ce proverbe] Et sur l'inscription [de sa tombe], c'est là qu'on en lira des gosses! le marbre est comme le papier, il souffre tout (Vidocq, Mém., t. 4, 1828-29, p. 214). Ces fresques [à Munich], le livret l'avoue, sont traitées par de simples élèves. C'est une économie de toiles. Les murs souffrent tout (Nerval, Voy. Orient, t. 1, 1851, p. 31).
b) Synon. de offrir, présenter. La connaissance réservée au fils, Matth, il l'étend d'une vision et d'une compréhension semblable à celle que le père a du fils. Cette solution générale souffre difficulté pour quelques passages (Théol. cath. t. 4, 1 1920, p. 1096). Cette classification souffrait contestation, tant du point de vue juridique qu'au nom de l'histoire (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 184).
II. −Empl. intrans.
A. − [Le suj. désigne un être animé]
1. a)Qqn souffre. Éprouver une douleur physique ou morale. Synon. pâtir. C'est que j'ai souffert depuis dix mois, horriblement − souffert à devenir fou et à me tuer! (Flaub., Corresp., 1871, p. 238). L'homme qui a beaucoup souffert est pareil à celui qui connaîtrait beaucoup de langues, et serait capable de comprendre tous les hommes (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 300).
− [P. méton. du suj.] Loin de la calme Trinité, À ces bouches pleines de soufre, Vous verseriez la volupté D'un chant qui jouit et qui souffre (Noailles, Éblouiss., 1907, p. 326). Quel cœur ayant aimé et souffert n'en serait reconnaissant à Beethoven? (Rolland, Beethoven, t. 1, 1937, p. 161).
♦ [Le suj. désigne un coll.] En France même, la résistance, à mesure qu'elle souffrait et agissait davantage, resserrait son unité (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p. 90).
− P. métaph.Entre Ortach et les Casquets (...) la mer est resserrée et gênée, et l'état de malaise pour la mer détermine localement l'état de tempête. La mer souffre comme autre chose; et là où elle souffre, elle s'irrite (Hugo, Homme qui rit, t. 1, 1869, p. 116).
− Fam. Se donner du mal. J'ai souffert pour lui faire comprendre cela (Hanse Nouv. 1983).
− Qqn1souffre à qqn2de faire qqc. Permettre à quelqu'un de faire quelque chose. Souffrir à ses proches de faire parfois du bruit (Caput 1969).
− Loc. verb.Ne plus souffrir ou avoir cessé de souffrir. Être mort. Mourir! Dormir! et rien de plus, et puis ne plus souffrir! (Dumas père, Hamlet, 1848, iii, 4, p. 210).
b)Souffrir à. Avoir mal à. Souffrir à toutes les jointures (Ac.).
c)Souffrir dans. Éprouver du dommage. Souffrir dans son commerce, dans ses intérêts. L'armée a beaucoup souffert dans sa marche, faute de provisions (Ac.).
− En partic. Souffrir dans sa chair. Être mutilé. J'ai à peine souffert dans ma chair. C'est une mutilation terriblement propre et simple. Quand je pense à mes camarades, à ceux que j'entendais crier près de moi, à Chartres, pendant ma guérison, oui, ma guérison, car mes plaies se sont fermées très vite! (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 123).
d)Souffrir par/pour qqn. Pâtir par la faute de, pour le bien de. Jésus-Christ a souffert pour les hommes. Combien ma mère, physiquement et moralement, a souffert pour moi! (Michelet, Journal, 1856, p. 303):
3. ... écoute-moi donc! Et ne pâlis pas comme tu fais!... Est-ce à un homme que je parle? ou à un enfant? (...) à un enfant, mon père, qui souffre, et qui a déjà beaucoup souffert par vous! Épuisé par la contrainte qu'il s'imposait pour ne pas crier toute sa douleur, Michel se renversa sur un fauteuil, et baissa la tête. R. Bazin, Blé, 1907, p. 148.
e)Souffrir pour qqc. [Les héros] luttent pour l'amour, ils mentent et ils trompent pour l'amour, et la société qui vient de voir mourir et souffrir pour l'ambition, pour le pays, et plus souvent encore, pour une définition juste de Dieu, oublie tout cela au théâtre et dans le livre (Brasillach, Corneille, 1938, p. 107).
2.Souffrir de + subst. (désignant la cause)
a) α) [Le compl. prép. désigne une pers.] [Le maître de la troupe] est ardent, sensuel, sensible, égoïste avec les femmes, prêt à souffrir d'elles pourtant (Brasillach, Corneille, 1938, p. 352).
β) [Le compl. prép. désigne un inanimé]
− [En parlant de souffrances physiques] Ressentir une douleur à telle partie du corps. Souffrir de l'estomac, de la poitrine, de la tête; d'où souffrez-vous? souffrir de partout; ne souffrir de nulle part. L'on voit un invalide souffrir d'un membre qu'il n'a plus (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 303). Les palombes aux yeux crevés et qui servent d'appeaux, s'agitaient, souffraient de la faim et de la soif (Mauriac, Myst. Frontenac, 1933, p. 289).
♦ Souffrir d'(une maladie). (En) être atteint; avoir (cette maladie). Souffrir d'un cancer (du foie), d'un lumbago, d'un ulcère (à l'estomac), de rhumatismes; souffrir de dépression, de neurasthénie, d'une rage de dents; (p. anal.) souffrir d'un défaut (de la vue), d'un handicap, d'un malaise, de certains troubles, d'une infortune physique. Il y a quelque temps, je voyais un ami qui souffrait d'un caillou dans le rein (Alain, Propos, 1911, p. 99).
− [En parlant de souffrances morales] En ressentir les effets; en pâtir. Souffrir du mal du pays, du qu'en dira-t-on, d'un remords; souffrir des reproches (qu'on nous adresse, de sa propre conscience), de l'absence de ceux qu'on aime; souffrir de jalousie, de son impuissance, d'ingratitude. L'être pensant qui n'a que soi pour but souffre d'une vacance abominable (Mauriac, Journal 1, 1934, p. 77). Une femme souffre plus de la perte de son enfant que de l'amputation d'un de ses propres membres (Carrel, L'Homme, 1935, p. 313).
− [Le suj. désigne un attribut de l'homme] Si la sensibilité de l'homme moderne se trouve fortement compromise par les conditions actuelles de sa vie, et si l'avenir semble promettre à cette sensibilité un traitement de plus en plus sévère, nous serons en droit de penser que l'intelligence souffrira profondément de l'altération de la sensibilité (Valéry, Variété III, 1936, p. 264).
Rem. Colin 1971 note: ,,Le tour avec de ce que signifie « éprouver de la souffrance du fait que ». Il se construit avec l'indicatif ou le subjonctif: Il ne pensait pas à souffrir de ce qu'un autre avait possédé Gisèle (Mauriac)``.
b)Souffrir de + inf. Éprouver du chagrin, de la peine de. Souffrir d'être incompris. Il ne pouvait pas souffrir de voir une femme malade à côté de lui (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 185).
− [À l'impér., vieilli ou dans la lang. épistolaire; corresp. à l'empl. trans. I A 3 a supra] Souffrez de + inf. Veuillez + inf. Souffrez de m'en dire quelques mots (Valéry, Variété IV, 1938, p. 179).
3.P. anal. [Le suj. désigne]
a) [un animal] Avoir mal. Ils feront ce qu'ils disent! (...) Je connais ces diables acharnés! Il secoua la tête, comme un chien qui souffre d'une oreille (Vercors, Sil. mer, 1942, p. 75).
b) [une plante] Subir des dommages, des dégâts du fait de. Les arbres et en particulier les jeunes semis pouvaient souffrir d'une insolation excessive ou de gelées tardives (Cochet, Bois, 1963, p. 133).
− Empl. abs.Bogota, située à 2 600 mètres, sur un plateau où la végétation arborescente souffre déjà, est entourée de vastes étendues (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p. 97).
SYNT. Avoir peur de souffrir, de faire souffrir qqn, son entourage; faire une piqûre à un blessé, à un malade pour l'empêcher de souffrir; apprendre à souffrir; plutôt souffrir que mourir; cet animal souffre, a l'air de souffrir; les morts ne souffrent plus; souffrir beaucoup, cruellement, extrêmement; souffrir à en mourir, à en hurler; souffrir comme un damné, comme une bête; ce qui me fait le plus souffrir c'est de ne pouvoir (faire telle chose); souffrir avec qqn par sympathie; souffrir inutilement, en secret, en silence; souffrir dans son amour-propre, dans son honneur, dans son orgueil, dans sa réputation; souffrir d'un préjudice, d'un préjugé; souffrir par le départ de qqn, par sa (propre) faute, par une femme; souffrir pour une cause, pour le droit, la justice, la liberté, la paix, la vérité; souffrir pour son honneur, pour ses intérêts, pour sa foi, pour son pays, pour sa patrie, pour sa religion; souffrir pour le salut de qqn; souffrir sans une plainte.
B. − [Le suj. désigne un inanimé]
1. [Le suj. désigne un élément concr.] Subir des dégâts, des dommages.
a) [Le suj. désigne notamment une région, l'agriculture]
− Souffrir de.Quand le soleil se leva, l'atmosphère était chaude et toute chargée encore de la poussière de la veille. Depuis six semaines, la terre souffrait de sécheresse (R. Bazin, Blé, 1907, p. 232). De canton à canton, de département à département, les jeunes acquièrent plus de lucidité sur les maux véritables dont souffre l'agriculture (Debatisse, Révol. silenc., 1963, p. 164).
− Souffrir dans.L'Italie obtint tous les accords commerciaux dont l'impécuniosité qui lui est naturelle avait le plus pressant besoin. Elle les obtint même parfois à nos dépens. Lyon fut atteint dans ses soieries, ainsi que le Comtat, la Drôme et l'Ardèche; le Languedoc souffrit dans ses vins (Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p. 141).
− Empl. abs.La moyenne et la grande culture souffrent profondément et ne peuvent échapper à la ruine qu'à force d'intelligence, de capitaux et de savoir (Guyot, Agric. Lorr., 1889, p. 47).
b) [Le suj. désigne une construction, une ville]
− Souffrir de.Herlem souffrait du bombardement (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 394).
− Empl. abs.On a soin de faire en sorte de suivre le fil du bois, autant que faire se peut, pour que les pieds soient plus solides. Ils ont besoin de force, puisque c'est toujours la partie du meuble qui souffre le plus (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 16).
c) [Le suj. désigne un objet, un vêtement, un coloris, un son]
− Souffrir de.Les taux de compression [des moteurs] dépassent (...) fréquemment 6, souvent pour approcher 7, sans que le moteur ait à en souffrir (Tinard, Automob., 1951, p. 330).
− Souffrir dans (ici, p. méton. du suj.). Nous avions beaucoup souffert dans nos agrès, et nos mâts étaient fortement endommagés (Mérimée, Mosaïque, 1833, p. 138).
− Empl. abs.Il faut voir des morceaux, où comme ici [Joueur de violon de Raphaël], le coloris n'a pas souffert, et où le relief est intact (Taine, Voy. Ital., t. 1, 1866, p. 257). Il tempête... sa redingote a souffert (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 539).
2.Au fig. [Le suj. désigne un fait, un événement, une action] Être victime d'un mécompte; subir une altération.
− Souffrir de.Le pays souffre du chômage, de la crise économique; le niveau de vie souffre de l'inflation; le monde souffre de la confusion des valeurs. À l'intérieur de l'armée, l'activité dans le domaine de l'instruction et de la préparation à la guerre n'a pas souffert des événements politiques (Affaire Dreyfus, 1900, p. 241). Si le mouvement musical n'est pas respecté dans Couleur ou Senor, le mot est mal prononcé, mais la signification n'en souffre pas (Arts et litt., 1935, p. 50-5).
− Empl. abs.Aucun pays européen ne pouvait prématurément faire cavalier seul et commercer sur la base dollar, car ses exportations vers ses voisins eussent souffert (Univers écon. et soc., 1960, p. 38-9).
REM. 1.
Souffrir, subst. masc., rare. État ou fait de souffrir. Il est à moi ce visage [de sa femme] si plein de bonne humanité où je voyais la chair de mon contentement et de mon souffrir (Giono, Bout route, 1937, I, 8, p. 43).
2.
Souffroir, subst. masc. Endroit où l'on souffre. Entre Lariboisière et l'abattoir, ces deux souffroirs, je reste rêvant, à respirer un air chaud de viande (Goncourt, Journal, 1863, p. 1279).
Prononc. et Orth.: [sufʀi:ʀ], (il) souffre [sufʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Verbe trans. 1. ca 1050 sofrir « supporter, endurer quelque chose de pénible » (Alexis, éd. Chr. Storey, 230); 2. a) ca 1135 « permettre quelque chose » (Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, 1979, réd. C); ca 1170 souffrir que + subj. « consentir, permettre » (Marie de France, Lais, Eliduc, éd. J. Rychner, 670); 1174-76 souffrir qqc. à qqn (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 443); 1542 souffrir de + inf. « pouvoir » (A. Heroet, La Parfaicte amye, 1er livre ds Œuvres, éd. F. Gohin, p. 7); 1588 ne (pas) pouvoir souffrir de + inf. « ne pas admettre de » (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, 1, chap. 36, p. 227); b) 1677 ne pas pouvoir souffrir qqn « ne pas ou ne plus pouvoir le supporter » (Flechier, Lamoignon ds Littré); 1689 ne pas pouvoir souffrir qqc. (Mme de Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 534); 3. 1548 le papier souffre tout (N. du Fail, Baliverneries, éd. J. Assézat, p. 145); 4. déb. xiie s. « (d'une chose) supporter sans dommage » (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 608); 1640 « (d'une chose) admettre, pouvoir recevoir » (Corneille, Horace, II, 1); 5. a) 1re moit. xiie s. « éprouver douloureusement » (Psautier Oxford, 58, 7 ds T.-L.); 1121-34 le martire que Deus sufri (Philippe de Thaon, Bestiaire, 3004 ds T.-L.); 1498-1515 souffrir martire (Gringore, Vie Monseigneur St Loys, éd. Ch. d'Hericault et A. de Montaiglon, II, p. 171); 1666 id. fig. (Molière, Misanthrope, II, 4); b) 1283 soufrir mort et passion (au sens propre) (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, t. 1, § 741, p. 381); 1690 cet importun m'a fait souffrir mort et passion « il m'a fort fatigué » (Fur.); id. souffrir mille morts (ibid., s.v. mort). B. Verbe intrans. 1. ca 1480 « éprouver une douleur physique ou morale » (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 10170); 1835 il a cessé de souffrir « il est mort » (Ac.); 2. 1498-1515 souffrir de mal et d'engoise (Gringore, op. cit., p. 134); 1740 souffrir du pied, de la tête (Ac.); 1800 souffrir de la goutte (Geoffroy, Méd. prat., p. 425); 3. 1668 « subir un dommage matériel » (La Fontaine, Fables, Le Chêne et le roseau, livre 1, p. 22). C. Verbe pronom. 1. av. 1188 « attendre, patienter » (Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 7822, var.); 2. 1550 « être toléré, supporté » (La Grise, trad. Guevara, I, 2 ds Hug.); 3. 1578 « se tolérer, se supporter mutuellement » (Garnier, Marc-Antoine, éd. W. Foerster, I, p. 197). D'un lat. pop. *sufferire, altér. du lat. sufferre « supporter, endurer ». Jusqu'au xviie s., souffrir était en concurrence avec douloir*, v. Dub.-Lag. 1960: ,,mot courant au xvie s., encore conjugué par Oudin; pour Maupas, il existe seulement à l'infinitif; hors d'usage au milieu du siècle (le 17e), il est regretté par La Bruyère``. Fréq. abs. littér.: 15 383. Fréq. rel. littér.: xixe s.: a) 21 328, b) 21 060; xxe s.: 24 680, b) 21 092. Bbg. Picoche (J.). Le Schéma actanciel des verbes endurer,... souffrir. Colloque Internat. sur le Moy. Fr. 4. 1982. Amsterdam. Amsterdam, 1985, pp. 217-225. − Quem. DDL t. 17.
Vous avez souffert ? Je vous avais prévenus !
Et ce n'est pas fini... Je ne vais pas oser ? Si si !
J'avais soulevé une question à la fin de ma note sur le Plaisir... Voici la réponse.
Le dilettante est celui qui envisage les choses du point de vue du plaisir esthétique, celui qui fait les choses, non pas en professionnel, mais en amateur. Qui dit "amateur" dit quelqu'un qui aime une ou plusieurs choses, un art (amateur de musique, amateur de chevaux, amateur de jolies filles...) ; ou aussi une personne qui effectue une tâche sans rémunération, au contraire d'un professionnel.
Dilettante vient de l'italien dilettante, "celui qui trouve plaisir à quelque chose", plus spécifiquement "amateur d'art" ; ce participe présent employé en substantif correspond au français "délecter". Ce mot a vu son sens évoluer : d'"amateur de musique italienne", il est passé à "amateur de musique", puis à "amateur d'art". Aujourd'hui, le dilettante est celui qui exerce une activité comme un passe-temps, quelquefois avec une nuance péjorative - en "amateur" ; ou lorsqu'il s'applique à un esthète qui vit au gré de sa fantaisie - un dandy en tant qu'attitude sociale. [Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française, sous la dir. d'Alain Rey]. Si l'on remonte aux étymologies latines, ce mot a la même origine que les mots dilection (amour tendre, ça m'inspire...), prédilection et se délecter. Je suis donc une dilettante, et j'en suis fière !
"Quand Rabourdin le faisait venir en bas pour lui expliquer un travail, Phellion tendait son intelligence, il écoutait les moindres paroles du chef comme un dilettante écoute un air aux Italiens" [Balzac, « Les employés »].
Combien de gamins sont traités de dilettante, sur leur bulletin scolaire, par des profs ignorant le sens des mots qu'ils utilisent, ce qui est un comble !
Pour moi, le meilleur exemple de dilettante me semble être un chat. Je découvre avec surprise qu'une maison d'édition a dû penser la même chose...
Voici une petite chronique sur notre langue française. Personne ne pousse l'illogisme aussi loin que la langue française :
- Les poules du couvent couvent. - Mes fils ont cassé mes fils. - Il est de l'est. - Je vis ces vis. - Cet homme est fier ; peut-on s'y fier ? - Nous éditions de belles éditions. - Je suis content qu'ils nous content cette histoire. - Il convient qu'ils convient leurs amis. - Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses. - Ces dames se parent de fleurs pour leurs parents. - Ils expédient leurs lettres; c'est un bon expédient. - Nos intentions c'est que nous intentions un procès. - Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent. - Nous objections beaucoup de choses à vos objections. - Ils résident à Paris chez le résident d'une ambassade étrangère. - Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat. - Les poissons affluent d'un affluent de la rivière.
Cette note ne présente aucun intérêt, c'est fait exprès ! Je vous entraînais dans des chemins libidineux, qui semblaient plaire à certains, mais il est temps que ça cesse ! La bagatelle, c'est terminé !
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