L'éphéméride de Caritate Libertine
jour après jour, mots pour maux... mes rides et mes faux saints
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01 janvier 2011
Bonne année 2011
1 jan 2011 00:01:00
NOTE PLUS ANCIENNE
"Le chat n'est pas tenu de vivre selon les lois du lion"
Ah les chats ! Si l'on pouvait aimer l'Autre comme on aime son chat, sans rien attendre de lui, hormis qu'il se laisse parfois caresser et qu'il ronronne de plaisir. Le chat n'aliène pas, ne s'aliène pas, il garde son...
NOTE PLUS RECENTE
Bientôt l'égalité ?
Au début du siècle dernier, un écrivain canadien du nom de Bessette écrivait ceci : "Les femmes jouent souvent en dehors du foyer un rôle utile. Toutefois, il ne faudrait pas, que sous prétexte d'une égalité d'ailleurs chimérique et contre...
L'éphéméride de Caritate Libertine
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
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Croquenote80:
une découverte qui commence on ne peut mieux! J...
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Adieu chats, chattes, chatons, minets...
kkk:
Oui, je sais, je suis pas en avance, mais je vo...
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Libertine ? Mais non !
Ŧαβαωαяε:
youre welcome ! égaré est le bon terme je cher...
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Adieu chats, chattes, chatons, minets...
Merci... Belle vidéo...
Rédigé par : Alain | 01 janvier 2011 à 20:57
Léger, aérien !
Vidéo quasi en direct puisque
postée la première minute de 2011.
Rédigé par : Gérard | 03 janvier 2011 à 22:06
Oeil de lynx a parlé ! a écrit plutôt !
Rédigé par : Caritate | 03 janvier 2011 à 22:24
Quoi, une nonne abbée en 2011 ?
Rédigé par : Dominique | 03 janvier 2011 à 23:25
C’était un beau gabian, qui furait les poubelles,
Car y a plus de poissons au large de Pomègues.
Il espinche et mate, à la pointe de l’île,
Dans un trou de rocher, un moulon de bordilles.
A l’espère, dès l’aube, affamé, fracassé,
Il se cherche un asseti pour pouvoir mastéguer.
En fouillant dans le tas, son œil est attiré,
Par un toc de Banon, qui sert à broméger.
Hélas, il était dur et à l’intérieur vide,
Je peux bien se dit-il me gratter l’embouligue,
Et comme l’on dit : « qui a bien dormi a dîné »,
Il monte dans un pin pour faire un pénéqué.
Arrive un cahu, fin comme une esquinade,
Qui avait les boyaux mêlés comme une rague.
En découvrant l’oiseau et son toc de fromage,
Aquelo empego, dit-il, cela est bien dommage,
Je pourrais bien me faire péter le bédélé,
Moi, qui n’ai jamais su pêcher un pataclé.
Ô gari ! chaspe moi, à moins que je ne rêve,
Car de te voir ainsi, les yeux me parpelègent,
Tu es vraiment le plus beau de Marseille à Cassis,
Si je ne t’avais vu, je serais mort d’estransi,
Si tu chantes aussi bien que ta robe est jolie,
Mes esgourdes croiront ouir Pavarotti.
Le gabian sur sa branche, de rire s’estrasse,
Aquêu cabot, qui pour manger s’escagasse,
J’ai aussi faim que lui et voudrais bien chacler,
Mais au lieu de baffrer, je vais bien m’esclaffer.
Il lâche le banon que le stassi achoppe,
Comme un cacou d’Endoume qui frotte sa minotte,
Et part en cavalant, comme un petit boumian,
Qui a chipé vingt ronds au bain des Catalans.
Moralité.
Si un jour, par un nervi, tu te fais pessuguer,
Ne soit pas le couillon qui est toujours aganté.
Tu bromèges un peu comme avec les girelles,
Et tu attends que ça pite, pescadou de Marseille.
Rédigé par : JeanBalthazar | 04 janvier 2011 à 09:55
Qui donc a écrit cette jolie fable, pastiche de Jean de la Pisseuse (coïncidence...) ?
J'aime bien le "Héron" vu par Pierre Perret :
Un jour sur ses fumerons
Longs comme un jour sans pain
Un héron au long bac emmanché d'un colbec
Heu... au long bec emmanché d'un colbac
Pêchait sur son barlu de maousses poiscailles.
Ne voulant s'embourber que de rises de taille
De tous ceux qu'il biglait il voulait toujours plus.
Il virait les tétards, délaissait les minus
Du raffiot méprisant il reluquait la baille
Quoi, ce ne sont que tanches ?
N'auraiss-je que ce fretin
Pour me beurrer les hanches ?
Une carpe peut-être ?
Non, cette vieille mule
A beaucoup trop d'arêtes
Pour les p'tites mandibules.
Est-ce pour un goujon ou une ablette plate
Que j'irais, moi, héron, me désosser la rate ?
Matant ce défilé de pescal trop bléchard
Il dit: ça c'est que dalle, j'attendrai un mastard.
Cependant qu'Césarin se montait l'bourrichon,
En guise de brochet, il arrachait qu'des grolles.
Et même du quarante-quatre avec des cornichons
Ca vous fout le gésier comme une lampe à pétrole.
Finalement, à défaut de ram'ner Moby Dick,
Il sortit un minable escargot rachitique.
Moralité:
Si la jolie rouquine
Aux gros nibards vient pas
Prends toujours sa frangine
Avec ses oeufs au plat.
Rédigé par : Caritate | 04 janvier 2011 à 10:36
Oh, vous savez pas ce qu'y a samedi à Marseille ?
Ma foi...
Aux Aygalades, y a balatti
Tu dis aux Aygalades ?
Oui, je dis aux Aygalades
Fais gaffe...
Aux Aygalades, grand bal y est donné
Aux Aygalades, grand bal y est donné
La belle Zizou voudrait bien t'y aller
La belle Zizou voudrait bien t'y aller
Ho dis, ho Man, je veux aller guincher
Ho dis, ho Man, je veux aller guincher
Non non ma fille, t'iras pas gameller
Non non ma fille, t'iras pas gameller
Arrive Felly sur sa Honda volée
Arrive Felly sur sa Honda volée
Allez, viens Nine, nous on va s'esbigner
Allez, viens Nine, nous on va s'esbigner
Dans la Gineste y se sont estanqués
Dans la Gineste y se sont estanqués
La selle de Harley, elle est estramassée
La selle de Harley, elle est estramassée
La queue de renard est toute estransinée
La queue de renard est toute estransinée
Les cacomanies y se sont décollés
Les cacomanies y se sont décollés
Fan de putain, les cacous du quartier
Fan de putain, les cacous du quartier
Devant le vivi, y se sont estrassés
Devant le vivi, y se sont estrassés
Conclusion et moralité :
Felly et Zizou, y se sont plantés, mais alors bien bien
Oh putain, la Gineste dis, c'est pas une route, c'est un vire-vire
Peuchère, Felly, y s'est retrouvé, il avait une figure de poulpe
Quand même ils ont fait un brave vol plané, pour de bon
T'y es allé, toi, au balatti ?
Rédigé par : géronte | 05 janvier 2011 à 07:58
Géronte, le 1er février 2010, en commentaire de ma note sur Saint Bénézet, après "Aux Aygalades" interprétée par Chanson Plus Bifluorée, vous aviez mis ceci :
Li Corbeau y li Chacail
On jor, Mosio Corbeau
Qui z’iti sor on z’abre, rôt afi t’en haut
Y gardi dans on boche on fromage
(Ji crois qui l’a voli dans l’village.)
Mosio Chacail qui viendra por prom’ner,
Y dira : " Ji trovi, pour ji biann dijouner ! "
Alors y viendra à côti di corbeau,
Y loui dit : " Comme vos ites beau !!
Vos avi one bil manteau ;
On bil gili, one bile capote ;
Y ji croir qui si vout chanson,
Y sont di mimes zitoff’ qui vout pantalon
Vos ites li soltann dit cit itablissement. "
Li corbeau qui son biann content,
Il ovrir son boche one moment,
Por ji chante one chanson di la Fabourite.
Ma mosio li Chacail, y son corir biann vite
Afic on grann corage !!!
Por trapi li fromage,
Qui son tombi.
Apri ? y s’a sovi.
Li corbeau y ristrat tot à fi coillion.
Le parler marseillais est peu à peu remplacé par le sabir, à moins que ce ne soit par le charabia !
Rédigé par : Caritate | 05 janvier 2011 à 09:18
Musset me semble prédisposé à souffrir, en tout cas ce qu'il en imagine entre deux jérémiades. Je lui préfère Ovide :
"Accueille ta douleur, tu apprendras d'elle"
Rédigé par : JeanBalthazar | 05 janvier 2011 à 23:58
Ce même Ovide qui disait aussi qu'"il y a un certain plaisir à pleurer. Par les larmes, la douleur s'épuise et s'exhale." Pleurer me semble surtout un plaisir à se complaire dans la douleur.
Rédigé par : Caritate | 06 janvier 2011 à 16:04