"Le courrier, c'est un coup de téléphone qui part à pied." Jean-Marie Gourio.
Et on n'est jamais certain qu'il parviendra à son destinataire... Ou alors, trop tard, car après l'heure, c'est plus l'heure...
Avant de suspendre ce blog sine die, j'aurais bien aimé approfondir, avec certains lecteurs que je sais intéressés, la notion de triangle de l'éthique fort pertinemment évoquée l'autre jour par un commentateur assidu, et qui depuis me triture les méninges. Mais il est une heure qu'on ne peut différer, et cette heure est venue... Peut-être à bientôt, en d'autres lieux, réels ou virtuels. Ou ici à nouveau, un jour peut-être. Qui sait ?
Un raté : j'aurais dû titrer "Lettre morte"
Rédigé par : Caritate | 30 novembre 2010 à 10:02
On appelle cela un passage à l'acte !
Ma BAC, souviens toi : fais simple. Les résultats ne sont jamais garantis, pas plus qu'en faisant compliqué d'ailleurs, mais l'économie d'effort est appréciable.
Rédigé par : JeanBalthazar | 30 novembre 2010 à 10:32
Passage à l'acte, passage à l'acte... Tiens, tu me fais penser à quelque chose !
Fais simple, dis-tu, mais pour un esprit tordu, pas facile ! Et je ne pense pas qu'il faille faire l'économie de l'effort, pas plus que celui de la souffrance.
Rédigé par : Caritate | 30 novembre 2010 à 11:48
Le bonheur, c'est simple comme une petite pipe !
Rédigé par : L'épine de rose | 30 novembre 2010 à 12:14
Le vase où meurt cette verveine
D'un coup d'éventail fut fêlé ;
Le coup dut effleurer à peine :
Aucun bruit ne l'a révélé.
Mais la légère meurtrissure,
Mordant le cristal chaque jour,
D'une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.
Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s'est épuisé ;
Personne encore ne s'en doute ;
N'y touchez pas, il est brisé.
A bientôt, si Dieu le veut.
Rédigé par : Le Nain | 30 novembre 2010 à 14:42
Une position au monde est avant tout une solitude, qu'il convient d'aménager comme l'on peut/veut/doit et pour le reste : de la distance.
Puisque l'heure est aux épitaphes, je propose Montaigne :
"je restreins mes actions selon autrui, mais je ne les étends que selon moi."
Rédigé par : JeanBalthazar | 30 novembre 2010 à 14:56
"Les âmes se pèsent dans le silence, comme l'or et l'argent se pèsent dans l'eau pure, et les paroles que nous prononçons n'ont de sens que grâce au silence où elles baignent."
Maurice Maeterlinck
Rédigé par : Alain | 01 décembre 2010 à 11:20
Sois sage, ô ma douleur... Et que l'hiver apaise la tienne
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 décembre 2010 à 15:32
Princesse Lily, c'est drôle que tu parles ici de douleur, sujet que j'ai traité ailleurs hier... Aurais-tu le don de double vue ?
Rédigé par : Caritate | 01 décembre 2010 à 17:16
J'avais bien lu le poème d'Hugo, mais je dois te dire que ce n'est pas mon préféré... En revanche, la douleur et ses pics ne me laissent jamais indifférente. BISES
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 décembre 2010 à 20:57
Coucou, me revoilou ! Mais j'arrive à l'heure de la fermeture ? Plaisir de retrouver CaLib. Mais aussi GG, toujours aussi encaustiqueur. Connais point les autres. Mais Dame Valérie me dit vraiment qq chose ???
Ah, le triangle...Mais par cette froidure...
Bizzzz. R.
Rédigé par : Roberto | 02 décembre 2010 à 00:51
Rob, contente de te revoir, même en coup de vent. Les commentateurs de blog vont et viennent, certains disparaissent du jour au lendemain, d'autres arrivent, et sont présents chaque jour... pour un temps. C'est la vie ici comme dehors, et il y fait parfois aussi froid !
Rédigé par : Caritate | 02 décembre 2010 à 07:21
La froid polaire actuel n'est pas mal! Couvrez-vous bien.
Bonne soirée
Rédigé par : Helene | 02 décembre 2010 à 18:49
... Ma Dame Caritate se retire sur la pointe des pieds ? Ca mérite quelques vers impriovisés, qui ne vaudront ni Hugo ni toutes les tirades érudites du Nain... Sois indulgente,Cari. Il est tard et il me reste peu de cervelle en état.
C'est sous une neige qui cache l'amertume de ses doigts glacés,
Aux heures où tout dort d'un apaisant sommeil artificiel,
Rire triste et las dans un coeur usé à toutes les tempêtes,
Invisible, irréelle, qu'elle s'en va, trainant derrière notre peine.
Taira-t-elle au vent qui la porte ce qu'elle ne peut dire ici ?
Aux heures où tout le monde s'éveille d'une nuit sans rêves,
Tout embrûmés des sables d'un Morphée devenu fou aujourd'hui,
En un geste, nous saluerons le départ d'une amie déjà trop loin...
Mouais bon... Désolée, là, c'est bête mais je vais devenir lacrymale.
Rédigé par : Blandine | 03 décembre 2010 à 02:40
Blandine, tu réclames mon indulgence... je rêve ! Merci pour tes si jolis mots qui me touchent plus que tu ne pourrais l'imaginer.... Je vais devenir lacrymale moi aussi. Mais ce n'est qu'un au revoir, je vais revenir très vite, j'ai déjà plusieurs notes non pas sur le bord des lèvres, mais sur le bout des doigts. Le blog est un virus sur lequel les antibiotiques n'ont aucun effet.
Rédigé par : Caritate | 03 décembre 2010 à 07:59