Demain, dès l'aube (Victor Hugo)
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Aïe !! Tu me file le bourdon en ce lundi matin ! Ce poême, ce cri me bouleversera toujours.. Quel homme ! On s'est croisé, je cite Victor ce matin !!
Rédigé par : Alain | 29 novembre 2010 à 09:04
C'est sur ce poème que j'ai été interrogé à mon bac de français. Il est toujours dans un coin de ma mémoire.
Rédigé par : Le Nain | 29 novembre 2010 à 11:25
Il est toujours aussi bouleversant. Je suis sans cesse admirative de ces poètes qui savent mettre en mots des sentiments universels.
Rédigé par : Caritate | 29 novembre 2010 à 11:35
Je me répète : pourquoi Victor Hugo n'est-il jamais l'invité chez Michel Drucker sur FR2 le dimanche après-midi ?
Hier c'était Petula Clark.
Rédigé par : Grincheux Grave | 29 novembre 2010 à 19:47
Parce que cet Hugo-là, contrairement à l'autre, n'est plus frais !
Rédigé par : Caritate | 29 novembre 2010 à 19:57
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.
Je suis donc j'existe !
Rédigé par : Alain | 29 novembre 2010 à 21:34