Décoder les mystères de la conduite masculine (je remercie MSN de nous initier aux arcanes de la séduction masculine, et surtout de nous mettre le nez dans notre bêtise crasse...)
Les codes de la séduction renvoient aux petits indices qu’il vous enverra consciemment ou non et qui vous aideront à savoir si vous plaisez ou non à cet homme. Ses attitudes, sa tenue, ses attentions, son regard et ses manières sont autant de terrains sur lesquels se joue le jeu de la séduction : nos conseils pour décrypter les signaux qu’il vous lance.
Les attitudes
Il est toujours attentif : à votre bien-être (vous avez froid ? chaud ? vous êtes à l’aise ? contente ? fatiguée ? contrariée ?), à ce que vous dites (il écoute, il comprend, et surtout il mémorise...), mais aussi à vos non-dits. Sa vigilance lui permettra de percevoir ce que vous voulez ou ne voulez pas, ce dont vous avez besoin, ce que vous recherchez... Déjà qu'un homme ne comprend pas ce que l'on dit, alors les non-dits...
Son sourire éclaire son visage quand il vous voit ? C’est qu’il a renoncé à l’image du tombeur à la mine sombre, du Don Juan froid comme la glace et dur comme la pierre : vous le mettez de bonne humeur ! Et ça, c’est un signe qui ne trompe pas. Encore heureux qu'il ne fasse pas la gueule !
La tenue
Il choisit soigneusement sa tenue et, en plus, il fait en sorte qu’elle soit appropriée : il n’a pas l’air d’un pingouin échoué sur Copacabana avec son plus beau costume trois-pièces pour une soirée tropicale. Il fait des efforts, il a envie de vous plaire. Il y a certains costumes trois-pièces qui engendrent des soirées tropicales...
Autre indice révélateur : il se sent à l’aise. Il est lui-même : le jour de votre première rencontre, il porte des habits dans lesquels il se sent bien, et cela se voit. Il est à la fois élégant et décontracté. C’est qu’il a suffisamment pensé à sa tenue pour pouvoir l’oublier quand il est avec vous. Vite déshabillé, vite au lit !
Les attentions
Le choix de l’attention : les fleurs sont une valeur sûre. S’il vous en offre, c’est bon signe, il a pensé à être galant. Cela dit, s’il a trouvé une attention plus personnalisée, plus marquante, c’est qu’il est non seulement galant, mais aussi subtil. Il vous écoute, observe : il a compris que vous lui aviez donné des pistes, des indications sur ce que vous aimez, ce qui vous manque, ce que vous voudriez avoir, etc. Et cela en dit long : il est à l’écoute, il veut faire au mieux. Garder à l’esprit que les marques d’attention dont il vous honore ne vous engagent à rien. J'vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs ça est périssable...
Le regard
Une règle de bienséance, basique et incontournable : il vous regarde, vous, et seulement vous.
Si le beau célibataire qui sirote son Cosmopolitan au bar joue de son regard de braise, souvenez-vous que son objectif est de vous séduire, pas de vous hypnotiser... S’il vous met mal à l’aise, soit il ne sait pas s’y prendre, soit il manque de finesse. C'est fou le nombre de jolies filles légèrement vêtues qui traversent la terrasse de ce bar om nous sommes installés tous les deux !
Les manières
Une femme en retard, c’est normal, voire mignon (vous vous faites désirer) ; un homme en retard, c’est discourtois et n’augure rien de bon. Désiré, tu portes bien ton nom !
La galanterie est, pour l’homme d’aujourd’hui, une problématique délicate : il lui faut savoir être empressé sans passer pour un macho tout en se montrant respectueux sans paraître désuet dans ses manières. Sachez que pour lui, trouver le juste équilibre est une tâche ardue. Là encore, il va devoir être particulièrement attentif à la femme que vous êtes pour savoir comment réagir. Laissez-lui donc un peu de temps (mais pas trop) pour qu’il puisse prendre ses repères. Combien de temps ? Combien de temps ?
***
Mais pensez-vous vraiment que lorsqu'on craque pour un homme, on se pose toutes ces questions ? Bien sûr, après qu'il nous a larguées, on se dit qu'on aurait pu remarquer ces petits détails dès le premier jour, que si nous avions été vigilantes, nous ne serions pas tombées dans le panneau aussi facilement. C'est ce qu'on croit. Tout cela, on le sait d'instinct, mais on y va quand même, parce que quand on aime, n'est-ce pas ? Et puis, il y a des hommes délicieux, attentionnés, galants, à l'écoute, précis, toujours de bonne humeur... des modèles du genre ! Vous n'y croyez pas ? Dommage pour vous.
Quand l'amour veut qu'on se rencontre, chantait Reda Caire le séducteur
"Comment savoir si je lui plais ?"
Et si nous faisions simple ? Demandez-lui.
Certes, cela manque de poésie, cela force le rituel amoureux, mais quel gain de temps, quel antidote au poison du non-dit.
S'abstenir de traiter un sujet de façon explicite, expose de laisser à d'autres son traitement implicite ; souvent à nos depens.
Et lui ? me direz vous. Lui, sera d'autant plus réservé qu'il subodorera autre chose qu'une "crampe à tirer" ! Sauf à être en quête de la parfaite ménagère, ce qui renvoie à un autre "plan de carrière" et, partant, à une approche plus pratique car plus domestique.
Bon, je déconne ! Tant il est vrai qu'avec une bière et un bon match, "Lui" sera le plus heureux des Homo sapiens ingallsis.
Vous pourriez au moins attendre le coup de sifflet final pour nous poser toutes ces questions ...
Ps : j'ose une réponse à la question "combien de temps ?" Juste ce qu'il faut pour que "Lui" passe à autre chose ! Je sais, c'est injuste, mais qui a dit que le monde était juste ?
Rédigé par : JeanBalthazar | 10 octobre 2010 à 12:59
JB, je résume. Elle lui demande : "La pipe, tu la veux avant ou après le match ?"
Rédigé par : Caritate | 10 octobre 2010 à 13:11
Caritate, n'oublie pas qu'il y a une mi-temps ...
Rédigé par : JeanBalthazar | 10 octobre 2010 à 17:03
Tu ne peux pas attendre la troisième mi-temps ?
Rédigé par : Caritate | 10 octobre 2010 à 20:26
Attendre est une affaire de désir enlisé.
Il faut rester vivant, une "force qui va" comme disait l'autre.
Rédigé par : JeanBalthazar | 11 octobre 2010 à 09:19
Et pour ceux qui transpirent dans le costard 3 pièces ? que suis-je bête ! un déo pina colada !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 11 octobre 2010 à 14:57
Un déo pina colada ? Une évocation "oblongue", peut-être ...
Rédigé par : JeanBalthazar | 11 octobre 2010 à 21:16