Premier week-end de septembre, je devrais être à la Braderie de Lille, à arpenter les 100 km de stands qui au ras du sol, qui sur des tréteaux, bousculée par les 2 millions de visiteurs qui recherchent "la" pièce au milieu de ce bric-à-brac étalé par 10 000 exposants. A 14 heures, le plus grand marché aux puces d'Europe a ouvert officiellement ses portes pour deux jours et une nuit de braderie non-stop.
Dans le temps (!), la braderie avait lieu le lundi qui suivait le premier week-end de septembre. On chinait souvent la nuit à la lampe de poche. Peu à peu, des commerçants se sont mêlés aux brocanteurs et aux particuliers qui souhaitent tirer un petit profit des objets qui encombrent leurs placards. Il faut être sur place dès le vendredi, même si c'est illégal, pour pouvoir dénicher quelques coups de coeur. Il s'agit moins de faire une bonne affaire qu'un petit plaisir.
On y trouve de tout, du beau comme du laid, de l'ancien comme du moderne, de l'authentique comme de la copie, en bon état, à réparer, bon à jeter parfois, mais certains vendeurs s'imaginent parfois avoir de l'or dans les mains (n'est pas Bettencourt qui veut !)
Je n'y suis plus allée depuis plus de dix ans ! J'avais alors déniché, près du Champ-de-Mars, une poupée extraordinaire, représentant un Janus aux deux visages, pièce rare et chère. Peu m'importait sa valeur marchande, ce qui m'intéressait, c'était son symbolisme. C'était la fin de la braderie, j'avais dépensé la somme que je m'étais fixée ! Je la regrette encore aujourd'hui.
Après avoir arpenté les magnifiques rues de Lille, j'aurais dégusté les traditionnelles moules-frites. Chaque année, les restaurateurs se disputent le plus haut tas de coquilles de moules vides ; ce ne sont pas moins de cinq cents tonnes de moules et trente tonnes de frites qui ont été consommées l'an dernier.
Si j'avais pu y être cette année... mais avec des "si", on mettrait Lille en canette !
L'an prochain, c'est promis, j'y serai ! Rien ne pourra m'en empêcher.
Ce soir, sur la place François-Mitterrand, le groupe Les Têtes Raides se produira pour un concert gratuit.
J'adore "Avec des si on mettrait Lille en canette" ; cette phrase bien trouvée n'a rien a envier au proverbe bien connu
Rédigé par : Gérard | 05 septembre 2010 à 04:40
Surtout, quand tu y reviens, repasse par Paris ! (folies chez Monop')
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 septembre 2010 à 22:54
Si je dois attendre un an pour repasser par Paris, autant que je me flingue tout de suite !
Rédigé par : Caritate | 06 septembre 2010 à 11:43
Oui passes par Paris( ajoutes 2 lettres à Paris)A et D
ça fait "paradis " mais ensuite tu descends du ciel et tu arrives sur Evreux
Rédigé par : Héléanne | 06 septembre 2010 à 12:18
Tu as bien raison, Héléanne, Paris est le Paradis. Et il est bien difficile d'en redescendre ! J'espère ne pas être obligée d'attendre ma mort pour y séjourner définitivement.
Rédigé par : Caritate | 06 septembre 2010 à 14:32
Tu chine des pattes de velours ?
Rédigé par : Dominique | 06 septembre 2010 à 18:36
P.S.: (si je puis dire à propos à propos de Lille et du Nord - Pas de Calais) mon commentaie précédent est plus spécialement dédié à Valérie. As tu fait des progrès ?
Rédigé par : Dominique | 06 septembre 2010 à 18:39
Oui, Dominique, j'ai compris ! (très fière)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 06 septembre 2010 à 18:59
Tu dis ça pour bluffer Fred ?
Rédigé par : Dominique | 06 septembre 2010 à 20:49
Ah le plaisir de chiner à quatre pattes !...
Rédigé par : Dominique | 07 septembre 2010 à 10:33