"A la sainte Catherine, tout bois planté prend racine", dit le dicton paysan. Alors, tous à vos bêches !
Et voici les conseils que donne Meilhand Richardier sur la plantation des rosiers :
Quand planter vos rosiers ?
La plantation s’effectue à partir de début octobre et jusqu’à mi-mai. Novembre-décembre est la meilleure époque, notamment en sols légers ou en bonnes terres franches. En terrain lourd et en altitude, il vaut mieux attendre février/mars.
Attention : ne jamais planter lorsque le sol est gelé ou lorsqu'il est détrempé par des pluies importantes.
Où planter les rosiers?
Les rosiers demandent un emplacement ensoleillé et aéré. En effet, le soleil favorise leur développement et leur floraison. L’exposition idéale est sud-est ou sud-ouest mais une demi journée de soleil minimum peut leur convenir.
Les distances de plantation entre rosiers
Distances recommandées pour un plus bel effet.
À noter : pour les haies et bordures prenez la distance la plus courte indiquée pour éviter les «trous» entre les plantes.
Rosiers à grandes fleurs 45-50 cm, 4-5 rosiers par m2
Rosiers à fleurs groupées 40-45 cm, 5-6 rosiers par m2
Rosiers paysagers couvre-sol 70 cm, 2-3 rosiers par m2
Rosiers paysagers buissonnants et retombants 50 cm, 4-5 rosiers par m2
Rosiers paysagers port érigé 50 cm, 4-5 rosiers par m2
Rosiers grimpants 2 m-3 m
Rosiers miniatures 30 cm, 10 rosiers par m2
Rosiers pleureurs à isoler
Rosiers tiges à isoler ou 1 m et plus
Comment planter les rosiers ?
Les rosiers livrés sont prêts à être plantés. Pensez à rafraîchir l’extrémité des racines et des branches de quelques centimètres (laissez 10 à 20 cm de branches environ). Si vous plantez tard au printemps, taillez court alors les branches. Profitez-en pour supprimer les parties cassées des branches et des racines. Vous obtiendrez ainsi des plants nets et propres.
Si vous remplacez des anciens rosiers, il est impératif de changer complètement la terre sur 40 à 50 cm de profondeur.
Vous plantez par temps ensoleillé ou venté ? Ne laissez pas à l’air libre les plantes en attente. Recouvrez-les de sacs ou de journaux humides pour éviter le dessèchement en attendant la mise en place.
A) Taille des branches
Raccourcir les branches en conservant 10 à 15 cm.
B) Taille des racines
Raccourcir les grosses racines et celles qui peuvent être blessées.
C) Pralinage
Praliner les racines en les trempant dans une boue épaisse.
D) Planter le rosier
Planter le rosier et combler le trou avec de la bonne terre.
Planter les rosiers à grandes fleurs, fleurs groupées, paysagers et miniatures
Les rosiers à racines nues (greffés)
Commencez par ouvrir des trous suffisamment larges et profonds de l’ordre de 40 cm.
Ils permettront aux racines d’êtres déployées complètement sans contact avec la fumure.
A) Enterrez la base des rameaux d’environ 2 cm en dessous du niveau du sol.
B) Comblez le trou de terre fine jusqu’au niveau du sol puis tassez-la fortement
avec les pieds. Arrosez copieusement.
C) Quand le sol est ressuyé, faites un buttage de protection en ramenant la terre
sur la base des branches. Ce buttage doit être conservé jusqu’au printemps ;
voire minimum 4 semaines en cas de plantations tardives.
Les rosiers avec mottes
Les racines sont maintenues dans un terreau fertilisé entouré d’un filet biodégradable. IL peut être laissé lors de la plantation. Les branches sont imprégnées d’un anti-transpirant et terminées d’un cachet de cire rouge. Celui-ci permet une conservation sans risque avant la plantation. Le mode de plantation est identique à celui des rosiers à racines nues. À partir de mi-février/début mars, retailler à 3 yeux ou 10 cm environ en supprimant donc la cire.
Planter les rosiers tiges et les rosiers pleureurs
Prévoyez un tuteur à la taille de la greffe la plus haute. Mettez celui en place avant de planter le rosier. Vous éviterez de casser la racine. Puis après la plantation, entourez le tronc d’un manchon de paille jusqu’à la hauteur des branches. Il préservera des très fortes gelées. Entourez la tête de paille ou de fibre de bois en la maintenant par une ficelle ou avec un voile d’hivernage. Conservez cette protection tant qu’il y a un risque de gel important.
Planter les rosiers en pots
Ouvrez un trou de 3 fois le diamètre du pot et de 40-50 cm de profondeur.
Dépotez la plante minutieusement afin de garder un maximum de terre.
Placez la plante sans trop l’enterrer.
Comblez et tassez au pied.
Arrosez copieusement.
Planter les rosiers grimpants
Ces rosiers nécessitent un support (treillis, pylône, tonnelle…) sur lequel vous fixerez les branches au fur et à mesure de leur développement. Si vous les plantez au pied d’un mur, écartez-les d’une vingtaine de centimètres. Puis placez les racines en position oblique selon le schéma ci-contre.
Quand vient la floraison des rosiers ?
Les rosiers fleurissent dès la première année sauf les grimpants qui demandent un an ou deux pour former leurs charpentes.
Cela étant fait, vous avez le droit de manger, comme au Québec, une sucrerie faite avec de la mélasse, et appelée la "tire de la Sainte-Catherine" (expression imagée).
Si vous êtes un fille non mariée de 25 ans - une "catherinette" -, vous avez le droit, sinon le devoir, de porter un chapeau extravagant, confectionné de vos blanches mains, signifiant que vous n'avez pas encore de mari. C'est une coutume qui a heureusement disparu. On disait : "elle coiffe sainte Catherine", en référence à une ancienne tradition catholique : autrefois, les statues de sainte Catherine placées dans les églises étaient ornées d'une coiffe qui était renouvelée chaque année, et cette opération était le privilège des jeunes femmes âgées de plus de 25 ans et encore célibataires. Les catherinettes implorait la sainte avec ces mots : "Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout." Nous savons aujourd'hui qu'il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné(e) ! Je ne sais plus qui a dit : "Les femmes se divisent en deux catégories : les célibataires qui ne rêvent que mariage : les mariées qui ne rêvent que divorce."
Je pourrais ajouter qu'il y a une commune située dans le Pas-de-Calais qui s'appelle Sainte-Catherine-lès-Arras mais, à part les quelque 3 500 Sainte-Catherinois, qui cela intéresse-t-il ?
Des mal baisées ces Catherine ?
Rédigé par : Roberto | 25 novembre 2009 à 08:37
Il faut lire le journal de Pierre de L'Estoile, qui narre les petits et les grands évènements des règnes de Henri III et Henri IV.
Comme nous fêtons les Catherine, voici l'épitaphe qu'il lui composa et que je trouve très bien vu:
La reine qui ci-gît fut un diable et un ange,
Toute pleine de blâme et pleine de louange:
Elle soutint l’Etat, et l’Etat mis à bas;
Elle fit maints accords et pas moins de débats;
Elle enfanta trois rois et cinq guerres civiles,
Fit bâtir des châteaux et ruiner des villes,
Fit bien de bonnes lois et de mauvais édits.
Souhaite-lui, passant, Enfer et Paradis
Rédigé par : Le Nain | 25 novembre 2009 à 10:39
La ville de Sainte-Catherine-les-Arras est bien plus intéressante et connue que sa nature ne devrait normalement lui permettre. Il y avait en effet (encore de nos jours ?) à Sainte-Catherine une clinique réputée pour la qualité de son personnel et de ses équipements d'accouchement. De sorte que des milliers de bébés dont la maman habitait ailleurs y virent le jour et portent ce nom de ville sur leur passeport pour le reste de leurs jours, au lieu de... Lens, par exemple, ou même Arras, j'allais l'oublier. Cette question du lieu de naissance reste très préoccupante en 2009. Et beaucoup s'interrogent, certains proposent des solutions (comme: donner comme lieu celui du domicile de la mère). Il est certain que la plupart de nos communes (et nous en avons plus de 36 000) n'auront plus jamais la fierté de dire "ici naquit (telle célébrité)"
Je prends pour exemple une toute petite commune proche de celle de Sainte-Catherine-les-Arras, dans le Pas-de-Calais : Cauchy-à-la-Tour... Un certain Philippe Pétain y vit le jour le 24 avril 1856. Il devint le vainqueur de Verdun et Maréchal de France. De nos jours il serait né, comme tout le monde, à Sainte-Catherine-les-Arras.
Rédigé par : Grincheux Grave | 25 novembre 2009 à 11:23
Vos commentaires ont toujours, pour moi, une séduction infinie.
Je sais qu'à mon dernier souffle, comme on dit de par mon sud, j'aurais le visage du "ravi". Vous me rassurez...
Et mes ayants droits, fantasmant sur des fortunes cachées bien loin des concepts hugoliens, se penseront: le fumier, il a planqué son carbure sans nous préciser où.
Remettez nous ça, la patronne !
Rédigé par : Le fils Goriot | 25 novembre 2009 à 21:14