Céline

(merci petit Panda)

 

Et comme le ridicule ne tue pas :

 

Comments

[Rédigé par : Géronte]

" L'Homme est tout juste ce qu'il mange ! " Engels avait découvert ça en plus, lui malin ! C'est le mensonge colossal ! L'Homme est encore bien autre chose, de bien plus trouble et dégueulasse que la question du " bouffer ". Faut pas seulement lui voir les tripes mais son petit cerveau joli !... C'est pas fini les découvertes !... Pour qu'il change il faudrait le dresser ! Est-il dressable ?... C'est pas un système qui le dressera ! Il s'arrangera presque toujours pour éluder tous les contrôles !... Se débiner en faux-fuyants ? Comme il est expert ! Malin qui le baisera sur le fait ! Et puis on s'en fout en somme ! La vie est déjà bien trop courte ! Parler morale n'engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! Et flatteurs ! Chacun pour soi !... Le programme du Communisme ? malgré les dénégations : entièrement matérialiste ! Revendications d'une brute à l'usage des brutes !... Bouffer ! Regardez la gueule du gros Marx, bouffi ! Et encore si ils bouffaient, mais c'est tout le contraire qui se passe ! Le peuple est Roi !... Le Roi la saute ! Il a tout ! Il manque de chemise !... Je parle de Russie. à Leningrad, autour des hôtels, en touriste, c'est à qui vous rachètera des pieds à la tête, de votre limace au doulos. L'individualisme foncier mène toute la farce, malgré tout, mine tout, corrompt tout. Un égoïsme rageur, fielleux, marmotteux, imbattable, imbibe, pénètre, corrompt déjà cette atroce misère, suinte à travers, la rend bien plus puante encore. Les individualismes en " botte ", mais pas fondus."

Extrait de "mea culpa " de Louis Ferdinand CELINE

[Rédigé par : JeanMarc]

Et pourtant, et pourtant nous sommes le 21 octobre 2009. Et si, comme dans mon jeune temps, on le passe au spectro de masse, l'analyse est navrante. Mais ces évocations sont superbes et nécessaires. Merci.

[Rédigé par : Le Nain]

C'est aussi la sainte Ursule, qui mourut vierge et martyre ainsi que onze mille autres jeunes filles, tuées par Attila à Cologne.

Elles moururent en odeur de sainteté, car à Cologne, tout sent bon.

D'accord, je sors....

[Rédigé par : Caritate Libertine]

Détroit des onze mille vierges... détroit de Magellan !

[Rédigé par : Roberto]

Céline, qui traitait les gens du Sud de dégénérés. Je le tiens pour un fieffé salaud. Avec cette douloureuse ambiguïté à parler de l'engeance quand elle a, malgré tout, du talent.

De Dion Bonbon. Elle roule encore ?

Céline, que l'on...?

[Rédigé par : Caritate Libertine]

C'est vrai qu'il y a pas mal de prénoms féminins se terminant par "ine" ! Toutes des coquines !

[Rédigé par : Le Pilier de Mine]

"La logorrhée célinienne demeure aujourd’hui encore un remède efficace contre la constipation intellectuelle et le langage gourmé d’intellectuels à bout d’idées et à court de souffle."
Philippe Pichon, Le cas Céline 2007.

"Tous ceux qui m’ont volé sont, au moins, commandeurs de la Légion d’honneur. Autrefois, on pendait les voleurs aux croix. Aujourd’hui, on pend des croix aux voleurs. Et chacun est content. Merveilleux pays que ce pays de France."

"Pour les ravigoter, on remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la Légion d’honneur comme un vieux nichon et les voilà occupés pendant dix ans encore."
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit

[Rédigé par : L'ours]

Bonjour Carlita Libertitine,
Jolie réalisation que ce diaporama.
Céline fait causer, Céline énerve, Céline est toujours présent (sans jeu de mot) dans un coin de notre cerveau lorsqu'on se prend à penser à l'Homme et à la société.
Le déteste-t-on davantage pour son antisémitisme ou pour sa façon de réfléter d'un trait de plume brillant, comme un miroir que l'on ne s'attendait pas à croiser, notre bassesse et notre bêtise, notre triste et misérable état d'homme, sa manière de ne pas nous faire crédit, de ne pas nous donner d'absolution. Pour sa misanthropie, en quelque sorte.

[Rédigé par : Grincheux Grave]

Hugues Aufray est le chanteur qui me replonge automatiquement dans mes jeunes années d'étudiant. CELINE en particulier était répétée avec guitare par l'étudiant occupant la chambre voisine, dans ses heures mélancoliques. Quand il avait avalé de la bière il donnait plutôt dans SANTIANO et LE ROSSIGNOL ANGLAIS. Et comme nous, Aufray est toujours debout, vif et chantant. Il sera au Grand Rex bientôt. Ce gaillard est né en 1929, ça lui fait 80 berges.

[Rédigé par : Caritate Libertine]

Hugo toujours frais, n'est-ce pas ?

[Rédigé par : cruella]

"Aux yeux des Occidentaux, les Orientaux sont incapables de produire de l’Histoire, de s’engager socialement, de changer le monde. Dans la vision orientale, les chrétiens d’Occident ne se déploient que trop sous le signe de l’action, leur activisme vise à masquer leur manque de certitude et leur messianisme a préparé la sécularisation. Non pas faire les choses pour Dieu mais de faire les choses de Dieu, refuser les systèmes scolastiques et les fausses assurances logiques de la théologie naturelle : c’est ce qu’entend Dostoïevski lorsqu’il affirme que, entre la vérité et le Christ, il choisirait le Christ. Résultat, on sent toujours en Russie la pulsion d’une humanité historique qui se sait des racines, qui a envie de vivre, et qui rêve encore du ciel. On y redécouvre, ici et là, en dépit de la victoire apparente de la laideur ambiante, une humanité qu’on ne peut pas acheter, céder ou vendre. Une humanité qui prouve que l’on peut avoir traversé l’enfer et rester déraisonnable. Une humanité qui nous répète, avec Aliocha Karamazov, que “dans l’éternité nous rirons beaucoup”.
Extrait de l'entretien avec Jean-François Colosimo
"Orthodoxie, la voie russe vers la démocratie ?"

[Rédigé par : Le Pilier de Mine]

Cruella, tu oublies peut-être que derrière chaque "Stavroguine" on peut redouter un "Verkhovensky" dans l'ombre.