Aujourd'hui, on fête :
- Aurèle (selon Nominis), chef de l'Eglise d'Afrique, grand ami de saint Augustin (un bon point pour lui !)
- Marina (selon mon calendrier des pompiers, et celui du facteur aussi), Marina de Poliakoff-Baïdaroff (et Cruella qui n'est pas là !)
Marina Vlady naît dans un univers artistique, d'un père chanteur d'opéra et d'une mère danseuse étoile. Elle a trois soeurs : Odile Versois, Hélène Vallier, Olga Varen (le V de la victoire, selon Paris-Match). C'est le cinéma qui l'attire après l'école de danse de l'Opéra. Je l'ai vue dans quelques-uns des 60 rôles qu'elle a interprétés au cinéma. Dès 1967, elle se produit sur les planches au théâtre Hébertot, dans une pièce de Tchékov, Les Trois Soeurs, que je déplore de n'avoir pas vue, ayant gardé un souvenir ému d'une autre pièce du même auteur donnée, quelques années auparavant, au Palais de Chaillot, Oncle Vania. Sa carrière s'oriente ensuite vers l'écriture, de Babouchka à Sur la plage, un homme en noir.
Sa vie amoureuse fut mouvementée, elle a été mariée quatre fois, et l'on connaît bien deux de ses époux : Robert Hossein et Léon Schwartzenberg. Elle est l'une des signataires du manifeste des 343 salopes.
Mais revenons au cinéma, Toi le venin... Rappelez-vous... toute une époque !
Cette marina en photo est Baie des Anges entre Antibes et Nice. Toi le venin est tiré d'un roman de Frédéric Dard, grand ami de Robert Hossein. J'ai vu Oncle Vania de Tchekov au Malais de Chaillot. J'ai même rencontré et bavardé quelque minutes avec Marina Vlady accompagnée du professeur Schwartzenberg, vers 93-94. Ce matin j'avais envie de me mettre en avant pour donner le coup d'envoi de ma semaine du 20.07, qui s'avère intense, pleine de tracas, de travail, de projets professionnels, de coups durs sans doute.
Je souhaite bonnes vacances et surtout bon vent à nos compatriotes (et aux nombreuses communautés non intégrées) de la région de Marseille.
Rédigé par : Grincheux Grave | 20 juillet 2009 à 09:33
Nous pourrions partager des rillettes Bordeau-Chesnel, nous avons les mêmes valeurs ! Le Malais de Chaillot est-il plus beau que le Palais de Chaillot ??? Bon courage pour cette semaine laborieuse, surtout après une nuit de commémoration de la visite de la lune...
Rédigé par : Caritate Libertine | 20 juillet 2009 à 10:03
Je ferai aimablement remarquer à cette chère Caritate que moi, Madame, quand je détecte des fautes de frappe dans un de ses commentaires (je fais itou pour tous mes principaux, agréables et réguliers commentateurs) sur le Blog d'un Grincheux Grave, j'ai la délicate attention de les rectifier en douceur avant publication. Encore ce matin elle avait écrit "Gansbourg" et je l'ai fait devenir "Gainsbourg". Evidemment on peut croire et tenter de faire croire que ce n'était pas une faute de frappe, que je pensais que ça se disait Malais de Chaillot et que je suis comique avec mes confusions (je rappelle que sur le clavier le P et le M sont l'un en dessous de l'autre). Et pendant que j'écris tout ça, je me mets en retard dans mon boulot(et je sais qu'il y a des millions de retraités qui "comptent" sur moi).
Rédigé par : Grincheux Grave | 21 juillet 2009 à 11:00
Morte de rire ! J'étais justement en train de corriger quelques petites fautes de frappe dans ton commentaire sur Victor... Je jure que c'est vrai ! Moi j'aime bien le Malais de Chaillot et le Palais de Chaillot, m comme maman, p comme papa. Chaque sexe aurait son palais, réel ou virtuel.
Bon, je retourne chez Victor !
Rédigé par : Caritate Libertine | 21 juillet 2009 à 11:08
Le premier époux de Marina Vlady était Vladimir Vissotski qu’elle connut dans la fleur de sa jeunesse et qui fut son réel pygmalion.
C’est à cette jeune femme, aimée en secret par l’artiste irrévérencieux et rebelle à toutes les censures de l’Union Soviétique, que celui-ci proposa, dès leur première rencontre à l’issue d’une représentation au théâtre de la Taganka où il triomphait, de vivre enfin le « Grand Amour » ensemble.
Ses chansons circulaient à l’époque soviétique sur les bandes magnétiques enregistrées par les amateurs lors de concerts semi-clandestins.
Dans son livre « Vladimir ou le vol arrêté » Marina raconte leur histoire, l’histoire de son combat, celle d’un chanteur engagé, à l’époque soviétique.
Toute une époque a passé, mais il n’y a pas eu depuis sa mort une autre personnalité qui jouirait d’un amour populaire aussi absolu que Vissotski.
Pour les russes il était une gorgée d’oxygène.
Il est mort le 25 juillet 1980 à 42 ans et son enterrement a réuni une foule énorme repoussant au second plan les Jeux olympiques à Moscou.
En 2005, 25 ans après sa mort, les russes ont rendu un vibrant hommage à celui qui est toujours considéré comme « La voix pour la couleur d’une nation ».
Rédigé par : cruella | 25 juillet 2009 à 03:02