Un peu plus de sérieux aujourd'hui...
Sainte Christine l'Admirable, mystique à Saint-Trond (1224). De cette flamande, on raconte des choses si admirables qu'elles en seraient incroyables s'il n'y avait pas la caution du très sérieux Jacques de Vitry, cardinal et chroniqueur honnête et intelligent. Il la connut pendant deux ans et il vit en elle s'épanouir les grâces divines. Souvent ravie en extase, elle semblait comme morte. On lui fit même un jour son enterrement. Or, pendant le chant du Requiem, elle se leva de son cercueil ouvert et s'envola jusqu'au voûte de l'église. Au couvent de Saint-Trond, où elle passa les dernières années de sa vie, elle fut un modèle d'humilité et d'obéissance.
"A la sainte Christine mûrit l'aubépine."
Vous souvenez-vous du film fantastique, Christine, tiré d'un roman de Stephen King ?
Réalisé par John Carpenter, il retrace l'histoire d'une belle Plymouth, modèle 57, aux formes éblouissantes. La première fois qu'Arnie la voit, il tombe en extase. C'est ainsi qu'ils vont lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais la belle Christine est jalouse et ne supporte pas les rivales. Ne vous approchez pas d'Arnie, sinon gare à vous ! Cette voiture surnaturelle et malveillante tue tous ceux qui tentent de les séparer.
Comment pourrais-je clore cette note sans vous dire un petit mot sur une "vraie" Christine, pas une sainte, pas une voiture, non, une Christine faite de chair et de sang... Bien sûr, il y en a plusieurs, de Lagarde à Boutin en passant par Ockrent et Bravo, entre autres. Mais je sais bien que vous, amis lecteurs, avez un faible pour Christine Angot, quand elle vous narre par le menu ses délicates relations avec Doc Gynéco. J'ai lu il y a peu, dans un blog ami, quelques mots bien crus sur le sujet... mais je ne vous les répéterai pas.
Quelques-unes de ses pensées (!) :
"La liberté ne se définit pas, elle se VIT."
"Ca peut rendre agressif d'être complètement privé de VIE..."
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est elle ; elle me semble un peu obsédée, non ?
Personnellement, je n'ai rien contre la littérature polissonne, mais seulement si c'est bien écrit...
Vous voulez un exemple de son style ? "Dès qu'il y a une femme qui parle c'est contagieux, toutes elles parlent pareil." Je vous laisse réfléchir...
Je ne connais presque rien de tout cela. A peine Christine Angot évoque-t-elle quelque chose pour moi. "Vite un vit !" est donc sa devise ?
Rédigé par : Roberto | 24 juillet 2009 à 23:05