Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! Trois prénoms accolés, c'est de la gourmandise.
Ce brave saint était un jésuite né à Fontcouverte dans l'Aude ; très tôt il entra dans la Compagnie de Jésus. Il fut l'un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, régions très marquées par les guerres de religion. Il mourut d'épuisement au bourg de la Louvesc qui est devenu un lieu de pèlerinage. Voilà pour le saint et pour le nom dans sa totalité.
Jean-François, Jean-François... il y a pléthore, qui politiques, qui écrivains, qui journalistes... Ma préférence va à J.-F. Zygel, bien que j'aie failli retenir Champollion, archéologue, égyptologue, scientifique, sans qui les hiéroglyphes seraient toujours pattes de mouche et dessins d'enfants de l'école maternelle.
Jean-François Zygel, donc. Pianiste, compositeur, professeur d'improvisation, ses Leçons de musique nous ont initiés à Chopin, Fauré, Bartök, Debussy, Chostakovith, Franck, Ravel, Mozart, Mendelssohn, Haydn, Brahms, Messiaen. Sa Boîte à musique a eu pour thèmes l'opéra, les claviers, la nature, la musique de chambre, la danse. Puis la musique et le cinéma, la musique française, les modernes, les classiques, les romantiques, la sensualité, l'improvisation... Merci d'ouvrir nos esgourdes oblitérées à force d'entendre des musiques de sauvages !
Voici deux Improvisations totalement différentes
François-Régis... Bastide ? Ecrivain, diplomate, animateur de radio, éditeur...
A 18 ans, il s'engage dans la 2e DB du général Leclerc, après avoir écrit une messe pour le général Koenig. Il dirige les émissions musicales de Radio Sarrebruck. Il est conseiller littéraire aux éditions du Seuil, où il fait paraître Le Dernier des justes, d'André Schwart Bart, prix Goncourt. puis fait partie du comité de lecture de la Comédie française, ensuite du jury du prix Médicis. Il dirige des émissions musicales à la fin de la guerre. Il fonde avec Michel Polac Le Masque et la Plume, sur France-Inter. Conseiller municipal (de gauche) à Biarritz, il devient ambassadeur au Danemark, puis en poste en Autriche, ensuite à l'Unesco. Il écrit une vingtaine de romans, nouvelles, essais, et reçoit le prix Fémina pour Les Adieux. Il joue quelques petits rôles au cinéma, notamment dans La Banquière, de Francis Girod, et Je t'aime, je t'aime, ce film inoubliable d'Alain Resnais.
j'aime beaucoup Jean-François Zygel , j'ai eu l'occasion de regarder son émission de télévision et j'ai beaucoup apprécié le fait qu'il rende accessible et ludique la musique classique que d'aucuns considèrent (à tord !) comme compliquée et élitiste ! Il y a aussi cet animateur de France Inter (j'ai égaré son nom) que je trouve passionnant lorsqu'il narre des anecdotes sur Frédéric Chopin ou Ravel . J'aime la musique et toutes les musiques et pour moi la musique Classique et le Rock sont complémentaires et indissociables et elles ont en commun d'apporter l'évasion et de susciter l'émotion .
Rédigé par : jean-philippe | 16 juin 2009 à 10:09
JEAN-PHILIPPE : Ne s'agirait-il pas de Frédéric Lodéon ? Lui aussi est un bon "initiateur" à la musique classique.
Rédigé par : Caritate Libertine | 16 juin 2009 à 11:15
oui !! c'est lui !! merci bien !! j'adore son émission !! sans oublier le mythique "Grand échiquier " de Jacques Chancel qui accueillait des musiciens classiques autant que des chanteurs comme Renaud ou Julien Clerc ou des humoristes comme Raymond Devos ou Coluche !
Rédigé par : jean-philippe | 16 juin 2009 à 19:40