Blaise Cendrars ? J'ai bien lu Moravagine dans mes années lycée, mais je n'en ai plus un souvenir précis, hormis que ce roman retrace l'histoire, racontée par Raymond la Science, médecin de son état, intéressé tout particulièrement par l'étude de l'hystérie, l'histoire donc d'un fou dangereux interné pour homicide. Le narrateur aide à son évasion. Ensemble ils effectuent un périple à travers le monde, qui les fera vivre des aventures hors du commun. Dc Jekyll et Mrs Hyde ? Moravagine double sombre de l'auteur ? "Les maladies sont un état de santé transitoire, intermédiaire, futur. Elles sont peut-être la santé même."
Blaise Cendrars, peint par Modigliani
Blaise Pascal ? Retour au lycée, aussi ! Génie à cheval entre religion et science. Les Provinciales, dix-huit lettres à défendre le jansénisme. Les Pensées... ouvrage posthume, qui fait l'apologie de la religion chrétienne ; le Pari, cela vous rappelle bien quelque chose ? Pour faire court : tout à gagner, rien à perdre à croire en Dieu. Il réussit à concilier ses activités de savant (géométrie et arithmétique principalement) et sa vie religieuse (conversion au jansénisme, retrait à Port-Royal). Si vous n'avez plus qu'un souvenir confus de ce cher Blaise, vous n'avez pas pu oublier que : "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant [...]. Travaillons donc à penser : voilà le principe de la morale."
Pascal, marbre d'Augustin Pajou, musée du Louvre
Et moi qui voulais faire dans la légèreté aujourd'hui, juste vous parler de Modesty Blaise, film que réalisa Joseph Losey en 1966 avec Monica Vitti dans le rôle titre ! Une autre fois peut-être...
Voici juste les paroles d'une chanson que chantait Dalida, ça vous change des deux Blaise, non ?
Messieurs, prenez garde !
Elle fait du judo et du karaté / Et court sa vie avec passion
C'est dans le genre de la féminité / de la dynamite en jupon
C'est la beauté mêlée à l'aventure / Que tous les hommes rêvent d'aimer
Et c'est une ombre qui passe les murs / Et que l'on ne peut attraper
C'est une femme / qui a pour amant le danger
C'est une femme / qui sait pourtant se faire aimer
Elle est sincère quand elle est amoureuse / Et donne tout sans discuter
Mais attention elle est très dangereuse / Avec tous ceux qui veulent tricher
C'est une femme aussi belle que la fleur du jour / C'est une femme qui ne peut vivre sans amour
Tous ceux qui l'ont approchée vous diront / Cet ange cache le démon
Mais tous ceux qui l'ont aimée avoueront / Ne jamais oublier ce nom.
L'homme est un roseau pensant; la femme est un roseau dépensant.
A l'aise, Blaise.
Rédigé par : Grincheux Grave | 03 février 2009 à 09:18
Tant qu'elle dépense pour les autres, on aurait mauvaise grâce à le lui reprocher ! Allez, cool Raoul !
Rédigé par : diablotine | 03 février 2009 à 10:15