Vendredi, 21 heures, le soleil quitte le rempart des nuages pour plonger dans la campagne aixoise, au milieu des ors rougeoyants.
Aix est une cité enchanteresse, où la culture sous toutes ses formes se laisse appréhender chaque jour.
Hier, j'ai visité en avant-première le musée Granet qui abrite la collection Planque, peintre qui, à l'exemple de Cézanne, constitua sa collection faite de coups de coeur et des rencontres exceptionnelles : de Picasso à Dubuffet en passant par Braque, Dufy, Laurens, Léger, Klee, Bissière, de Staël...
Puis le salon Vivre Côté Sud qui, traditionnellement, tente ses visiteurs par près de 200 étalages répartis en différents thèmes, habitat, décors, brocante, jardin, talents, saveurs. Un parcours dans le décor bucolique du parc Jourdan, régal pour les yeux et pour le palais !
Aujourd'hui samedi, ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais le soleil est au rendez-vous, ainsi que les diverses animations de "C'est Sud", dont :
Fragment de ciel, de Romain Rambaud : une installation qui associe un fragment de ciel, un nuage tombé du ciel et une fontaine éphémère. Un bloc bleu en suspend, de l'eau qui coule et tombe dans le bassin en dessous.
L'occasion, en partant de cette fontaine, de revisiter les nombreuses fontaines aixoises qui contribuent au charme de cette ville thermale.
Labyrinthe éphémère, de Caroline Le Méhauté, fait de briques de tourbe de coco, par les spectateurs tant adultes qu'enfants. Labyrinthe évocateur des mythes et des légendes, et du voyage. Les "voyageurs", en arrosant les briques desséchées et compressées de ce labyrinthe, créeront des gonflements irréguliers et le métamorphoseront.
Des concerts un peu partout, musique classique, opéra, du théâtre...
Sur le cours, le nouveau spectacle des Cotton Candies - des potes à moi - qui proposent un voyage, par la route 66, à travers les Etats-Unis dans un spectacle sous forme de tableaux, allant de New York dans les clubs de jazz, à la côte Ouest, en passant par la Virginie et la Nouvelle-Orléans ; ça va swinguer !
Je file, je vous raconterai...
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Pas mal de déceptions, des chanteurs d'opéra de rue, a capella, quasiment inaudibles ; deux expos moches (à mon goût) dans un très beau lieu ; des installations insignifiantes...
Quelques consolations : les dessins faits par des élèves d'écoles aixoises qui décorent les platanes du cours ; mon pote Clément - de plus en plus beau, ah si j'avais trente ans ! - au clavier et son orchestre qui ont fait voyager les spectateurs en rythme ; et surtout quelques pas de danse improvisés devant les 2G avec un hurluberlu animateur de rue !
Alors je suis rentrée, mes sushis sous le bras, bien plus tôt qu'hier. Même le soleil faisait grise mine !
Comme quoi chère Caritate ce n'est jamais gagné. Dans ces évènements il y a toujours des gens qui croient avoir du talent et veulent glaner quelques sous par ci par là mais leurs prestations sont souvent ce que vous décrivez... J'espère néanmoins que vous n'avez pas été déçues par les sushi car sous le bras ils chauffent!
Rédigé par : Antoine Marquet | 13 juin 2011 à 12:49
bien sûr il s'agit plutôt d'événement (je préfère cette accentuation) et vous n'avez pas été "déçue"
Rédigé par : Antoine Marquet | 13 juin 2011 à 12:52
Antoine, vous aurez 10/10 en orthographe... après rectification !
A Aix, on trouve des sushis à tous les coins de rue, des bons et des moins bons - il en est des sushis comme du reste ! - mais comme je sais où manger les meilleurs, je ne suis jamais déçue !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 13 juin 2011 à 13:49
Il ne faut pas confondre des sushis sous le bras avec des doubitchous roulés sous les aisselles !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 13 juin 2011 à 13:52
Ah je ne risque pas chère Caritate... j'ai vu le film 18 fois (eh oui!) probablement je n'avais pas compris les 17 fois précédentes... Le doubitchou de Sofia est incomparable. Surtout, surtout lorsqu'il est fait avec de la margarine de synthèse...
Rédigé par : Antoine Marquet | 14 juin 2011 à 13:59