Ce matin, à mon réveil, sur le palier j'ai trouvé une cloche, négligemment posée sur le paillasson...
Voulant m'en emparer, j'ai vu qu'à l'intérieur son coeur était brisé.
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
J'espère que les Pascale qui nous lisent ne verront pas d'allusion aussi déplacée qu'injustifiée, à propos de cloche.
Coeur brisé ? Autant pour le vase brisé de Sully Prudhomme.
Rédigé par : JeanBalthazar | 24 avril 2011 à 19:49
Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde :
Il est brisé, n'y touchez pas.
Rédigé par : Caritate | 24 avril 2011 à 19:58
J'attends mon historien préféré pour l'histoire du vase de Soissons !
Rédigé par : Caritate | 24 avril 2011 à 20:11
Noli me tangere ; cela fait plus de 2000 ans qu'on vous le repère Marie-Madelaine !
Rédigé par : JeanBalthazar | 24 avril 2011 à 20:15
Caritate, c'est aussi parce que tu es capable d'écrire cela ...
Rédigé par : JeanBalthazar | 24 avril 2011 à 21:41
Bof, il y a d'intéressantes théories sur l'avènement de la puissance royale au travers du Vase de Soissons, qui n'est qu'une parabole. Mais ce n'est guère le lieu de voir les différentes options. qui nous entrainerait dans les arcanes du droit tribal des tribus germaniques.
Mais il était en métal précieux, pas en terre cuite.
Toujou
Rédigé par : Le Nain | 25 avril 2011 à 09:18
Je devrais arrêter de lire uniquement L'Equipe : je croyais que cette histoire de vase était juste un fist-fucking qui a mal tourné pour Clovis, lors d'une franque-pride à Soissons.
Le même d'ailleurs, qui enjoignit à un de ses partenaires de se cambrer un peu plus ; trop chaud le fier sicambre !
Rédigé par : JeanBalthazar | 25 avril 2011 à 12:09
Et moi qui croyait que l'apostrophe fameuse était cambre toi, fier si courbe.
Rédigé par : Le Nain | 25 avril 2011 à 12:29
Voilà qu'on contrepète !
Au Clovis, roi des Francs, je préfère Clovis Hugues, homme politique révolutionnaire, membre du Parti ouvrier français, homme d'esprit, romancier, poète... Amoureux d'une certaine Jeanne, il écrivit un délicieux poème, L'Ode au vagin...
Rédigé par : Caritate | 25 avril 2011 à 13:56
Poème profond ?
Rédigé par : Le Nain | 26 avril 2011 à 05:33
C'est un cratère si profond
que de la lune on en verrait le fond
Creusé par la main d'un certain Carrasco, d'un certain Rodriguez, d'un certain Diaz Iturrieta, d'un Abarca, d'un certain Gumercindo, d'un certain Chilien que l'on appelle Mille.
(Pablo Neruda, Chant général, "Les Chiliens)
Rédigé par : Caritate | 26 avril 2011 à 09:11