Au lit, l'autre soir avec ma femme, la température montait rapidement.
Au moment de passer aux choses sérieuses, elle m'arrêta et me dit :
- Non, mon amour, je ne le sens pas bien...
Puis elle ajouta :
- Je n'ai pas spécialement envie, je voudrais juste que tu me tiennes dans tes bras. Tu n'es pas assez en phase avec mes besoins émotionnels de femme pour que j'ai envie de satisfaire tes besoins sexuels d'homme !
A mon regard ébahi, elle enchaîna :
- Je voudrais que tu m'aimes pour ce que je suis et non pour ce que je fais pour toi au lit.
Comprenant que rien ne se passerait ce soir là, je n'insistais pas et je m'endormis.
Quelques temps après, comme j'avais des congés à récupérer, je décidais de passer la journée avec elle.
Après un dîner dans un petit restaurant sympa, je l'emmenais dans un grand magasin de mode où je l'invitais à essayer divers vêtements sous mon regard intéressé.
Pendant un long moment, elle essaya tout ce qui tombait sous ses yeux et parada devant moi comme une star. Finalement, deux robes retinrent spécialement son attention. Comme elle ne savait pas se décider, je lui laissais entendre qu'elle prendrait bien les deux.
A l'étage suivant, se trouvait le rayon chaussures : une paire neuve par robe semblait indispensable. Une jolie paire de boucles d'oreilles lui faisait de l'oeil : hop, dans le panier !
Croyez moi, ses yeux brillaient de plus en plus !
Je la connais, je voyais monter en elle une forme d'excitation indescriptible.
Elle voulut même me tester, voir jusqu'où j'irai, car elle s'intéressa aux bracelets de tennis. Elle n'a jamais tenu une raquette, mais bon...
Je répondis oui. Puis il y eu quelques bas, de la lingerie, un foulard, les rayons parfum et maquillage et quelques bricoles.
Finalement, elle me regarda avec des yeux pétillants comme du champagne, et dit :
- Ça va être cher tout ça... On passe à la caisse ?
Quand je répondis :
- Non, mon amour, je ne le sens pas bien...
Son visage devint béat d'étonnement et sa bouche resta ouverte.
Je lui dis alors :
- Je n'ai pas spécialement envie, je voulais simplement te voir habillée ainsi. Tu n'es pas assez en phase avec mes capacités financières d'homme pour que je puisse satisfaire tes désirs d'achats de femme.
Et comme elle me regardait avec des yeux assassins, j'ajoutais :
- Je voudrais que tu m'aimes pour ce que je suis et non pour ce que je t'achète.
LOI DE LA RELATIVITE - loi selon laquelle l'attraction ressentie pour une personne donnée est directement proportionnelle à l'absence d'attraction que l'on ressent pour la personne avec laquelle on vit...
Rédigé par : Ditch | 30 mars 2011 à 18:34
Mais que dis-tu là ? Sous-entendrais-tu que l'on peut désirer ardemment un amant, fût-il potentiel ? ça alors, je ne peux pas le croire !
Rédigé par : Caritate | 30 mars 2011 à 19:16
Moi, sage comme une image, j'oserais jamais...tu me connais!
Rédigé par : Ditch | 30 mars 2011 à 20:52
Il ne manque que cruella et vous pourrez nous ravir avec quelques airs de flûte.
Rédigé par : JeanBalthazar | 30 mars 2011 à 22:22
La réponse que j'ai envie de faire à de tels propos :
http://ditchlakwak.unblog.fr/2011/03/28/ma-belle-ame/
Ne jamais oublier que les meufs sont solidaires, attaquer l'une, c'est blesser les autres !
Rédigé par : Caritate | 30 mars 2011 à 23:29
Solidaires, je n'en doute pas ; c'est un des thèmes post-coïtaux qu'ils nous arrivent de devoir supporter à propos des "amies" restées sur le palier. Tant il est vrai qu'avec le ventre plein, chacun a tendance à se laisser aller à plus de bienveillance envers son prochain.
Je déconne les flûtes ! Quoique ... quand est-ce qu'on mange ?
Rédigé par : JeanBalthazar | 30 mars 2011 à 23:40
La flûte, tu la veux enchantée ?
Rédigé par : La Reine de la Nuit | 30 mars 2011 à 23:45
Ensemble ? ou une par une ?
Rédigé par : Caritate | 30 mars 2011 à 23:46
Bravo à la Reine de la Nuit ! Et toc !
Rédigé par : Caritate | 30 mars 2011 à 23:47
Solidaires jusqu'à un point : nous n'avons guère envie de faire entrer celles qui restent sur le palier ; nous ne souhaitons pas partager le pieu !
Rédigé par : Caritate | 30 mars 2011 à 23:52
Qu'elle m'enchante sera déjà apprécié.
Pas ensemble, mais je vous laisse décider de l'ordre de passage.
Un peu d'humidité :
http://www.youtube.com/watch?v=cr0xOP0XRjM
Rédigé par : JeanBalthazar | 31 mars 2011 à 00:40
Tournez manège ! Celle qui attrape le pompon aura-t-elle droit à un second tour ?
Rédigé par : Caritate | 31 mars 2011 à 07:59
Caritate:tu m'as donné envie "d'essayer" d'apprécier les chats ,avec ton nouveau billet .
Rédigé par : Elibéran | 31 mars 2011 à 09:20
http://ditchlakwak.unblog.fr/2011/03/31/lamour-cest-rien-quand-tout-est-sexuellement-correct/
Rédigé par : Ditch | 31 mars 2011 à 10:28
Je regrette de l'avoir pas eue dans mon ancienne rubrique hebdo "blague de blog"... je te le rachète ?
Rédigé par : Grincheux Grave | 31 mars 2011 à 12:17
Désolée de ne pas avoir pensé à te l'offrir, je sais pourtant que c'est le genre de blague du samedi. J'ai trop de commentaires pour la supprimer, mais rien ne t'empêche de l'utiliser.
Rédigé par : Caritate | 31 mars 2011 à 14:02
CARITATE : merci, je la prendrai pour mon bouquin "Le blog d'un Grincheux Grave", à paraître avant l'été.
Rédigé par : Grincheux Grave | 31 mars 2011 à 18:46
Pour de bon ? Si tu as besoin d'une petite main, tu sais que tu peux compter sur moi !
Rédigé par : Caritate | 31 mars 2011 à 19:33
Les hommes sont tous les porcs, les femmes sont toutes vénales? qui suis-je?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 mars 2011 à 20:26
L'histoire est drôle et la fin sympa. Mais franchement, chez moi ca marcherais pas. Le seul magasin où j'adore aller (et où mon portemonnaie en souffre) est la librairie! Le seul magasin que je raffolle et qu'il me faut éviter le plus possible.
Bonne soirée
Rédigé par : Hélène | 31 mars 2011 à 20:31