Ouf ! J'ai vraiment de la chance d'avoir échappé à cette réforme !
Oui, j'ai conscience d'être une privilégiée... J'ai la chance d'occuper mes loisirs de sexagénaire dans le Midi, au soleil, au calme, parmi mes rosiers en bourgeons au printemps, au bord de ma piscine l'été (il fait si chaud), à tailler les mêmes rosiers à l'automne.
Bien sûr, l'hiver, nous avons parfois quelques flocons de neige qui recouvrent les lauriers et les palmiers d'un léger manteau blanc et, pendant toute une journée, voire deux, nous sommes retenus au village car la route d'accès n'est pas praticable.
Mais l'essentiel est d'avoir pu bénéficier de ma retraite dès l'âge de 60 ans, grâce à une longue maladie ; ce qui me permet de recevoir généreusement de la part de la sécurité sociale environ un quart de ce que je percevrais si j'avais continué ma carrière pendant une quinzaine d'années.
Oui, c'est à juste tire que vous pourriez m'envier, moi retraitée heureuse retirée dans une si belle région !
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Rédigé par : yanneck | 19 octobre 2010 à 20:51
Mme truquemuche, virée pour avoir détérioré le matériel informatique !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 19 octobre 2010 à 21:43
T'envier ? Mais c'est exactement ce que je fais, et ça me ronge. C'est pour cela que souvent je ne comprends pas ta mauvaise humeur, tes colères, tes énervements. J'en connais qui à bien plus de 60 ans entendent leur réveil sonner à 6h pour aller dans la grisaille parisienne s'atteler au boulot, et... cotiser pour toi. Et ça les énerve, mais au moins pour une vraie raison.
Cet hiver, en regardant bien au chaud tes rosiers recouverts d'un blanc manteau, penses-y : qu'importe le flocon pourvu qu'on ait la vieillesse.
Rédigé par : Grincheux Grave | 20 octobre 2010 à 10:31
@ Grincheux... grave !!! Il y a ceux qui ont travaillé plus de 45 ans en n'ayant même plus de vie privée, il y a les fonctionnaires : no comment, il y a aussi la femme et l'homme ! La retraite au féminin, c'est enfin ! aller jusqu'au bout de ses passions ! Parce que si l'on n'est pas passionné, on est "mort" pour l'existence ! Au masculin, c'est plus compliqué : il y a l'homme qui ne sait pas quitter son "costard cravate" :-) et qui n'est rien sans son milieu professionnel, et puis il y a, heureusement !, celui qui a des trucs à faire, comme lire, bricoler, voyager, admirer, bref en prendre plein les yeux et le coeur ! A ce melting pot, s'ajoute le repos mérité et partagé... parce que ça servirait à quoi d'arriver à la mort sans l'étincelle qui allume la mèche de la vie ?!!! Et pour clôturer et le jardin :-) et le débat !, le choix de la région où l'on vit, c'est comme tout : ça signifie "oser" et ce n'est certainement pas une question de moyens : avec peu, on peut changer la course des nuages ! A partir de quoi, je dis bravo à tous ceux qui ont la chance de vivre à pleins poumons ! On ne cotise pas pour quelqu'un en particulier, on cotise pour l'avenir, en l'occurrence la jeunesse et notre descendance !!! Non mais !!! :-) Bizz @ toi, Jeanne !
Rédigé par : Patricia | 20 octobre 2010 à 12:32
Moi, ce qui m'importe serait d'avoir l'ivresse...
Plus sérieusement, il n'y a pas de vérité absolue dans le domaine des retraites à tel ou tel âge, pas plus qu'il n'y a de vérité abosolue dans n'importe quel autre domaine. Je me déclare agnostique, alors ! Je laisse la porte ouverte à toutes les possibilités, toutes les sensibilités, tous les cas de figure. Un tel sera heureux de travailler longtemps, pourquoi pas jusqu'à la fin de ses jours si cela lui convient, dommage s'il y est contraint pour des raisons financières. Un tel sera à la retraite alors qu'il est encore jeune, soit parce que c'est son choix ou le métier qu'il a exercé qui le lui permet, soit parce qu'il y a été contraint pour une raison ou une autre. Un tel sera heureux (ou malheureux) avec peu d'argent au soleil, tel autre sera malheureux (ou heureux) dans une grande ville avec beaucoup plus d'argent. L'un aime le calme, l'autre l'agitation. Et je m'interdis d'éprouver du mépris pour ceux qui n'ont pas le même parcours, le même choix imposé, le même destin que le mien. Chacun s'arrange avec ce qu'il a. Si je ne peux pas avoir ce que j'aime, j'essaie d'aimer ce que j'ai. Je n'y parviens pas forcément, loin de là ! Je manifeste des signes de mauvaise humeur parfois ? Oui, c'est ce qui advient quand je suis dans un monde d'incompréhension et d'intolérance, donc de plus en plus souvent ! Réapprenons le sens du mot "compassion", le sens du mot "charité", le sens du mot "empathie". Tournons-nous parfois vers l'autre au lieu de nous regarder le nombril et de pleurer sur notre sort. La planète va mal, l'Europe va mal, la France va mal... Chaque humain va mal aussi. Essayons, si nous ne sommes pas en totale opposition sur tout, de nous comprendre et de nous aimer... un peu... ou de ne pas nous haïr !
Rédigé par : Caritate | 20 octobre 2010 à 14:41
Caritate est aussi calme que la Caspienne, m'enfin! (hein, Caritate ?)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 17:02
Mais... J'ajoute, dans un écho à ce cher GG, que je comprends TB l'amertume de certains devant la démission/rébellion d'autres créatures terrestres. Que cette amertume ne devienne pas aigreur, et que certaines révoltes ne soient pas stupidement ânonnées et amplifiées par les médias.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 17:06
J'applaudis des deux mains le discours de Caritate: Liberté à chacun de travailler ou de s'arrêter.
Qu'importe la région de repli, nous vivons tant bien que mal le vie que l'on s'est forgée.
Rédigé par : Héléanne | 20 octobre 2010 à 17:13
Si seulement on avait la liberté de choix entre travailler ou s'arrêter?
Rédigé par : cruella | 20 octobre 2010 à 23:30
j'applaudis aussi ton discours Cari-Li . J'aime cet état d'esprit ..tu n'as pas changé , je te reconnais bien là . Gros bisous en passant.
Rédigé par : julie | 20 octobre 2010 à 23:57