On me dit que vos vits ne valent pas grand chose,
Qu'ils mollissent lentement comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que vos fiers braquemards sont de moins en moins beaux
Pourtant toi tu m'as dit
Que tu bandais encore,
C'est toi-même qui m'as dit que
tu bandais encore.
Une petite pipe alors ?
On me dit que l'amour se moque bien de nous
Qu'il nous donne des désirs qui parfois rendent fous
Paraît que l'érection est à portée de main,
Alors on tend la main pour qu'il ne soit plus mou
Pourtant toi tu m'as dit
Que tu bandais encore,
C'est toi-même qui m'as dit que
tu bandais encore.
Une petite pipe alors ?
Mais pourquoi m'as-tu dit que toujours tu bandais?
Que tu te masturbais jusque tard dans la nuit,
J'entends encore ta voix, quand tu m'as chuchoté
"Je me branle en secret, à toi seule je le dis"
C'est donc moi qui te dis
Que si tu bandes encore,
Si tu m'as vraiment dit
Que tu bandais encore,
Une petite pipe alors ?
(Merci à Sus et Zeb, qui se reconnaîtront !)
Ah, de la poésie comme celle-ci, ça met en forme dès le matin. En forme de quoi ? Devinez !
Merci à Caritate, Sus, Zeb et toute la... bande.
Rédigé par : Grincheux Grave | 04 octobre 2010 à 09:39
Ravie de te mettre dès le lundi matin du coeur au (bas-)ventre !
Rédigé par : Caritate | 04 octobre 2010 à 10:23
cette note-là, je me l'accapare !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 04 octobre 2010 à 11:46
Tant que tu ne t'accapares que la note !!!
Rédigé par : Caritate | 04 octobre 2010 à 12:05
"Madame rêve" sans doute ...
Rédigé par : JeanBalthazar | 05 octobre 2010 à 08:39
... au ciel !
Rédigé par : Caritate | 05 octobre 2010 à 09:10
Et les formes oblongues ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 octobre 2010 à 13:26
Je ne peux résister à vos sollicitations discrètes :
http://www.youtube.com/watch?v=TeaToYHqOfE
Pourrai-je un jour ne pas éclater en sanglots à l'évocation de Bashung ? Sa mort est à jamais gravée dans ma mémoire...
Rédigé par : Caritate | 05 octobre 2010 à 13:59