Un petit garçon de douze ans se promène sur le trottoir, en traînant derrière lui une grenouille toute aplatie au bout d'une ficelle. Il arrive devant un bordel et cogne à la porte. La mère maquerelle demande au petit garçon ce qu'il veut.
- Je veux une relation sexuelle avec une des filles. J'ai de l'argent pour payer et je ne partirai pas sans l'avoir fait.
La dame se dit pourquoi pas et le fait entrer.
- Avez-vous des filles avec des maladies ?
- Bien sûr que non, répondit la dame.
- J'ai entendu les hommes dire qu'il fallait recevoir une injection après avoir couché avec Irma. C'est elle que je veux.
Puisque le garçon y tient tant et qu'il a de l'argent, la dame lui dit d'aller dans la première chambre à droite. Le garçon se dirige vers la chambre en traînant derrière lui sa grenouille aplatie.
Il ressort dix minutes plus tard en traînant derrière lui sa grenouille aplatie.
Il paie la dame et s'en va en traînant toujours derrière lui sa grenouille aplatie.
- Pourquoi as-tu choisi la seule fille avec une maladie ?
- Ce soir, mes parents vont dîner au restaurant et me laisseront à la maison avec la baby-sitter. Après qu'ils seront partis, la baby-sitter va me faire tripoter parce qu'elle aime les petits garçons mignons. Elle va attraper la maladie que je viens d'attraper. Quand mes parents reviendront, papa ira reconduire la baby-sitter, il va la sauter dans l'auto et attraper la maladie à son tour. Quand papa va revenir, il va faire l'amour à maman et elle va l'attraper aussi ! Demain matin, quand tout le monde sera parti, le facteur va venir à la maison baiser ma mère, il va attraper la maladie.
- Et alors ?
- C'est lui qui a écrasé ma grenouille !
Cette histoire ne me fait pas rire ; j'imagine la souffrance de ce gosse pour tramer une telle vengeance, qui met sa santé en péril. Mais il est des moments dans la vie où la souffrance est tellement insupportable qu'on devient capable d'envisager n'importe quel stratagème pour l'enrayer. Bien sûr, ensuite, on regrette, on se dit : comment ai-je pu... ? La raison n'est pas toujours ce qui prédomine chez l'être humain, bien au contraire, il se laisse souvent mener par ses pulsions, sans réfléchir aux conséquences.
Anelka, lui, a fait n'importe quoi - et même pas dans la souffrance ! - et il s'en fout. Suspendu pour 18 matches, il qualifie de "mascarade" les sanctions prises contre lui et de "clowns" les responsables du football français ; il est "mort de rire"...
Ouais, c'est n'imp'. Mais en fait pour Anelka, je m'en fous ; il ne fait de mal à personne, partant de là, qu'il soit mal élevé ne me gêne pas. Alors que les maltraitances sur les gosses...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 18 août 2010 à 22:42
Mouarf, touchée en plein coeur... pour la peine, je boude !
Rédigé par : Blandine | 19 août 2010 à 17:33
La maltraitance des enfants est "inadmissible!"
l'histoire d'Anelka (et des autres)ne mérite pas une ligne dans un journal!la vie du pays ne tourne pas autour du foot.
c'est mon avis
Rédigé par : héléanne | 19 août 2010 à 22:22
Elle n'est pas si exceptionnelle, cette vengeance illustrée par l'histoire drôle (si, si !) du petit garçon à la grenouille. Jean Teulé le relate dans "Le Montespan" où on apprend que le Marquis de Montespan, mari de la favorite du roi, ivre de jalousie se contamine lui-même pour refiler la chaude-pisse (je ne suis pas certain de la nature exacte de l'infection) à Louis XIV.
La bise.
Rédigé par : L'Ours | 21 août 2010 à 10:54