C’est reparti pour la canicule ! La canicule se définit comme un niveau de chaleur important, 31° le jour et 21° la nuit pendant au moins trois jours consécutifs.
Heureusement, le gouvernement est prêt ! Depuis 2003, année de l’été meurtrier, le ministère de la Santé ouvre grand son ombrelle.
Roselyne Bachelot, craignant que se renouvelle le décès de 15 000 personnes, pour la plupart âgées – ce qui devrait pourtant être une aubaine pour les finances publiques, quand on sait combien les vieux coûtent à la sécurité sociale –, a détaillé hier le plan canicule. Ouf, nous voilà rassurés, nous ne souffrirons pas de la chaleur cet été.
Ce plan prévoit « de garantir la permanence et le continuité des soins », même s’il y aura des disparités entre les régions (88% de lits ouverts en Ile-de-France mais 98% en Provence-Alpes-Côte-d'Azur entre le 1er juillet et le 15 septembre). Si nécessaire, du personnel soignant sera réquisitionné.
Un numéro vert est mis en place : « Pourriez-vous me livrer une caisse d’Heineken au plus vite ? »
Aujourd’hui, 34° attendus dans la capitale, je plains les travailleurs en costume-cravate. Allez, enlevez vos pompes et vos chaussettes et trempez vos pieds dans une bassine d’eau fraîche placée sous le bureau, vous savez, à la place de la jolie blonde qui s’y trouve souvent à genoux !
Ah ! J’allais oublier de vous dire : Roselyne Bachelot a commandé 15 millions d’éventails en papier. En plus d’un geste préventif, elle fait un geste écolo, car elle a exigé que ces éventails soient confectionnés en recyclant les masques inutilisés…
Vendredi 2 juillet à midi sous abri à Paris selon mon thermomètre La Crosse Technology : 32,4°
J'ai annoncé à mes collaborateurs : c'est la canicule, comme je suis une personne zâgée je pars à 33. Tous ont regardé leur montre. Le plus ramolli du cerveau n'est pas celui qu'on pensait.
Je m'inscris en faux : nous Parisiens ne sommes pas à plaindre. La France n'est pas coupée en deux : d'un côté ceux qui ne glandent rien au bord de leur piscine et sont les bienheureux, ceux qui bowsent dans la canicule à Paris et sont bien à plaindre. Je le sais pour avoir vécu les deux situations. Quand j'habitais dans le Alpes-Maritimes j'enviais souvent ceux de la Capitale qui étaient dans les sphères de décisions et de responsabilités, cette effervescence qu'ils devaient ressentir aux tripes. J'ai tout fait pour les rejoindre, j'y suis parvenu et je n'ai jamais regretté ma piscine de la Côte d'Azur.
Rédigé par : Grincheux Grave | 02 juillet 2010 à 13:12
Comme je te comprends ! J'échangerais dans la seconde ma demi-villa avec piscine en Provence contre studette en IDF !
Rédigé par : Caritate | 02 juillet 2010 à 13:30
GG, Caritate, je ne vous comprends pas, une petite bicoque avec une petite piscine et surtout un petit jardin loin de Paris me conviendrait fort bien!
Rédigé par : cruella | 02 juillet 2010 à 22:07
Roselyne Bachelet ? un truc à se mettre en tenue d'Emmanuelle pour échapper aux pics les plus torrides !
Je te confirme que je pars en quête de mon graal : la bassine en zinc... sans compter que cette affaire doit de nos jours coûter 10 brassière de chez La Perla. Quand je pense à toutes celles que nous avons jetées au rencard !
C'est quoi le numéro pour la Heineken ?
:)
Rédigé par : Cath | 03 juillet 2010 à 09:58
Cath, tu as jeté tes brassières de chez La Perla ?
Rédigé par : Caritate | 03 juillet 2010 à 11:11
et bien, j'ai 37° depuis jeudi et la nuit ne se rafraichi plus! Même mes deux toutounes ont assez de cette chaleur (entre 30 à 33° depuis 10 jours mais avec des nuits un peu fraiches).
Rédigé par : Helene | 03 juillet 2010 à 17:21