A Valérie, Cruella, Hélène, Blandine et autres consoeurs (pardon à toutes celles que j'oublie ou ignore, et qui sont probablement nombreuses), je dédie cette figurine qui trône sur mon bureau depuis un certain temps, me mettant le coeur en joie chaque matin.
Constatant avec tristesse que beaucoup de blogueurs quittent la scène, j'ai la crainte permanente, et vous aussi, j'en suis persuadée, que Grincheux nous quitte également un de ces quatre. D'ailleurs, il nous en a déjà menacées à l'occasion d'un coup de blues. Et cette idée est tout simplement insupportable, n'est-ce pas ? Réponse du choeur des non-vierges : Ouiii ! Que ferions-nous sans ses billets d'humeur sarcastiques ? Que ferions-nous sans sa verve (oui, j'ai bien dit : verve) ? Mon premier geste du matin est d'ouvrir son blog, son billet est le premier rayon de soleil de la journée. Ne vous moquez pas, je sais qu'il en est de même pour certaines d'entre vous... (si vous saviez ce que certaines me confient...)
Aujourd'hui, je vous le présente sous son meilleur profil. Profil gauche ou profil droit ? Gauche, pas trop, hein GG ?
Trêve de plaisanterie ! Je voulais lui rendre hommage, à lui que je lis depuis plus de quatre ans avec une admiration toujours renouvelée, car sans lui je n'aurais pas connu le monde de la blogosphère, je n'aurais pas fait plein de rencontres un premier temps virtuelles mais dont certaines se sont concrétisées dans la vraie vie. Je n'aurais surtout jamais entrepris cette Ephéméride, qui fête ses dix-huit mois aujourd'hui. Dix-huit mois pour un être humain, c'est tout petit petit. Dix-huit mois pour une relation journalière avec l'Autre, c'est long, c'est court, c'est selon !
Je vais vous confier comment moi je le vois, notre Grincheux parfois gravissime.
Toujours ronchon, toujours caustique, râlant sur tout, dans tous les domaines car aucun ne lui est étranger ni le laisse indifférent, qu'il s'agisse de la politique, de l'histoire, du sport, de la musique, des phénomènes de société, des médias... tout ce qui a trait à l'être humain, notre semblable parfois si dissemblable. Mais en réalité un grand tendre, touché au-delà de l'exprimable hormis par des piroutettes par tout ce qui se passe, qui rit souvent pour ne pas pleurer, et qui ne perd jamais une occasion de nous faire un clin d'oeil !
Alors Grincheux, surtout ne nous tourne jamais le dos. Continue de nous faire partager chaque jour tes joies et tes peines, tes amusements et tes colères.
Il est très désagréable de photographier quelqu'un de dos qui s'éloigne, même si c'est une occasion de pouvoir profiter d'un postérieur aux courbes harmonieuses. Car on ne peut jamais savoir si celui qui s'en va reviendra un jour...
Que jamais mes consoeurs et moi-même n'ayons l'occasion de lui chanter :
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