Errare humanum est, perseverare diabolicum.
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
Moi aussi je vais arrêter de bloguer. C'est la remarque récente de LE NAIN qui m'a éveillé : ça ne sert à rien, rien ne change, on n'a aucune influence et -soit dit en passant- je n'ai identifié dans mon entourage proche familial et profesionnel qu'un seul lecteur régulier de mon blog : facile à vérifier : vous leur parlez de quelque sujet que vous avez traité il y a 1 ou 2 semaines et ils ne savent pas, ils débarquent... ou l'inverse : c'est eux qui vous parlent de qqchose que vous avez déjà écrit 2 semaines avant).. les autres ne le parcourent à la va-vite que quand ils savent que je viens leur rendre visite tout-à-l'heure, afin de pouvoir ensuite vous faire une allusion gentillette... En revanche ils ont lu à fond le dernier Télé Loisirs et vu toutes les séries américaines à la mode et peuvent en causer des heures entières.
Rédigé par : Grincheux Grave | 04 mars 2010 à 11:15
Eh oui, double G, on est - parfois ? souvent ? toujours ? - trahi par les siens, et déçu par ceux qu'on aime. Dire, écrire, sous quelque forme que ce soit - colère ou désespoir, tendresse ou ironie, hurlements ou pleurs... - ne pourra jamais convaincre un sourd ou un aveugle ! C'est un terrible constat. S'il est fait dans la jeunesse, il peut être poli par le temps qui est censé atténuer la violence du ressenti. S'il perdure dans la maturité, il est signe annonciateur d'un renoncement définitif à tout espoir possible. Je suis si lucide en répondant à ton commentaire que je sais pertinemment que personne ne le lira ni n'en comprendra le message ! C'est totalement désespérant. Même toi, que je crois pourtant être un fidèle lecteur !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 04 mars 2010 à 13:14
Un très vielle ami à moi, me disait que le désespoir est une sottise absolue...?
"La vie qui crée le désespoir est plus forte que le désespoir"
Rédigé par : cruella | 04 mars 2010 à 17:10
J'aime bien vos blogs, je me sens moins seul en vous lisant, ce serait dommage de vous arrêter là... C'est Desproges qui disait qu'on reconnaît ses amis par la capacité qu'ils ont à vous décevoir!
Rédigé par : porcoleader | 04 mars 2010 à 22:06
Oh Cari Li !
Rédigé par : Julie | 05 mars 2010 à 09:31
Eh arrêtez vos conneries !
Je ne suis pas encore techniquement prêt pour assurer la relêve.
Par contre j'ai le nom du blog: "Bougre de seb" ...
GG, si tu m'invitais plus souvent à ripailler tu constaterais que je suis ton blog.
Rédigé par : Dominique | 05 mars 2010 à 11:14
Comme je n'ai pas de carte son sur cet ordinateur, je ne peux donc pas entendre ce que dit la belle Marlène. Mais elle restera pour moi la meilleure interprète, avec sa voix rauque, de Lili Marleen:
Vor der Kaserne
Bei dem großen Tor
Stand eine Lanterne
Und steht sie noch davor
So wollen wir uns wieder seh'n
Bei der Lanterne wollen wir steh'n
Wie einst Lili Marleen'
Rédigé par : Le Nain | 05 mars 2010 à 11:47
CARITATE : moi avoir compris.
Rédigé par : Grincheux Grave | 05 mars 2010 à 13:12
LE NAIN : Lili Marleen fut dans le Blog d'un Grincheux Grave le MP3 de la semaine 52 de l'année 2009 : http://grincheux.typepad.com/weblog/2009/12/le-mp3-de-la-semaine-52.html
Rédigé par : Grincheux Grave | 05 mars 2010 à 13:16
DOMINIQUE : je t'invite à ripailler la semaine prochaine (comme je sais où tu habites je ne risque aucune dépense)
Rédigé par : Grincheux Grave | 05 mars 2010 à 13:18
Grincheux:
puis-je considérer avoir un crédit pour une franche ripaille ?
Valable tout 2010 ?
Avec de la moutarde de Dijon ?
Rédigé par : Dominique | 05 mars 2010 à 14:00
Moi je n'ai rien contre les kilomètres. Il paraît que les voyages forment la jeunesse !
Rédigé par : Caritate | 05 mars 2010 à 14:23
Caritate: certes mais à voyager superfétatoirement (là je suis en forme!) moult kilomètres certains en ont raté Monica Belucci ...
Rédigé par : Dominique | 05 mars 2010 à 16:18
Grincheux: bonne nouvelle ! J'ai trouvé un billet d'avion à prix super cassé ...
Rédigé par : Dominique | 05 mars 2010 à 19:11
DOM, je te précise qu'ici, c'est le blog de Caritate, pas celui de Grincheux. A moins de me convier aux agapes...
Rédigé par : Caritate | 05 mars 2010 à 19:14
Caritate: faut voir avec Grincheux, c'est lui qui invite !...
Rédigé par : Dominique | 05 mars 2010 à 23:11
Vous allez me manquer, avec vos remarques drôles ou tendres, poétiques ou coquines... Je sens déjà un grand froid intérieur... comme quand j'écoute ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=cTKEfG4YR60
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 06 mars 2010 à 18:47
Que se passe-t-il ? Pourquoi arrêter de bloguer ? Même G.G s'y met ? Nous avons déjà perdu LENONCE et P.D.M se fait très très discret et il faudrait endurer le silence de CARITATE (avant, peut-être celui de G.G) ? En plus G.G invite (presque) tout le monde à ripailler...
Bon. Il faut se reprendre et continuer à exercer vos talents car vous avez des lecteurs fidèles que vous regretterez (je sais, j'ai essayé). Quant à G.G, s'il m'invite, je lui promet de chanter, au cours du repas qu'il nous offrira, la magnifique chanson de BREL "le dernier repas".
A mon dernier repas
Je veux voir mes frères
Et mes chiens et mes chats
Et le bord de la mer
A mon dernier repas
Je veux voir mes voisins
Et puis quelques Chinois
En guise de cousins
Et je veux qu`on y boive
En plus du vin de messe
De ce vin si joli
Qu`on buvait en Arbois
Je veux qu`on y dévore
Après quelques soutanes
Une poule faisane
Venue du Périgord
Puis je veux qu`on m`emmène
En haut de ma colline
Voir les arbres dormir
En refermant leurs bras
Et puis je veux encore
Lancer des pierres au ciel
En criant Dieu est mort
Une dernière fois
A mon dernier repas
Je veux voir mon âne
Mes poules et mes oies
Mes vaches et mes femmes
A mon dernier repas
Je veux voir ces drôlesses
Dont je fus maître et roi
Ou qui furent mes maîtresses
Quand j`aurai dans la panse
De quoi noyer la terre
Je briserai mon verre
Pour faire le silence
Et chanterai à tue-tête
A la mort qui s`avance
Les paillardes romances
Qui font peur aux nonnettes
Puis je veux qu`on m`emmène
En haut de ma colline
Voir le soir qui chemine
Lentement vers la plaine
Et là debout encore
J`insulterai les bourgeois
Sans crainte et sans remords
Une dernière fois
Après mon dernier repas
Je veux que l`on s`en aille
Qu`on finisse ripaille
Ailleurs que sous mon toit
Après mon dernier repas
Je veux que l`on m`installe
Assis seul comme un roi
Accueillant ses vestales
Dans ma pipe je brûlerai
Mes souvenirs d`enfance
Mes rêves inachevés
Mes restes d`espérance
Et je ne garderai
Pour habiller mon âme
Que l`idée d`un rosier
Et qu`un prénom de femme
Puis je regarderai
Le haut de ma colline
Qui danse qui se devine
Qui finit par sombrer
Et dans l`odeur des fleurs
Qui bientôt s`éteindra
Je sais que j`aurai peur
Une dernière fois.
Rédigé par : Géronte | 07 mars 2010 à 17:26
Géronte, ce n'est pas bien de faire pleurer les dames !
Et ne soyez pas trop inquiet, certains de vos blogueurs favoris maintiendront le cap. Personnellement, je sais déjà que je vais regretter mes lecteurs, et j'ai écrit, quelques lignes plus haut, que je commençais à ressentir ce froid intérieur, annonciateur peut-être du dernier repas que vous vous proposez de chanter ? Mais qui est Judas ?
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 07 mars 2010 à 18:06
Caritate: tu vas pas nous faire une Cène !...
Rédigé par : Dominique | 08 mars 2010 à 00:04
Je me verrais bien en Marie-Madeleine !
Rédigé par : Caritate | 08 mars 2010 à 22:25
De Commercy et à la recherche du temps perdu ?
Rédigé par : Dominique | 09 mars 2010 à 19:30
http://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
http://www.youtube.com/watch?v=UbaxLpsMnCc
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 09 mars 2010 à 19:54