Belle-maman est une sainte, autant le savoir tout de suite. Ah les petits plats de belle-maman, jamais vous ne l'égalerez en cuisine ! Vous ne l'égalerez en rien, d'ailleurs, elle est meilleure en tout ! Comment rivaliser avec une sainte ? Avec un petit côté "diablotine"... ou carrément "salope" ?
De la jeune fille à la belle-mère, il n'y a que quelques années (trop ?) vite passées. C'est pour cela que je vous propose un hymne au temps qui a passé,aux sentiment que nous pourrions avoir oublié, et à l'insouciance qui fut nôtre, immortalisé par Reggiani.
Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
Madame, hier encore elle était si petite
Et ses premiers tourments sont vos premières rides
Madame, et vos premiers soucis
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre
Vous avez oublié les choses qui la troublent
Madame, et vous troublaient aussi
On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle
Pour un individu presque aussi jeune qu'elle
Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
Madame, vous aviez embelli
Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe
Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes
Madame, le printemps vous oublie
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
De plaisir et d'amour ils se rendent coupables
Madame, au creux du même lit
Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence
Aussi peu de regrets et tant d'insouciance
Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence
Madame, pour leurs tendres délits
Jusqu'au jour où peut-être à la première larme
A la première peine d'amour et de femme
Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame
Madame, pour qu'elle vous sourie...
Rédigé par : Le Nain | 18 janvier 2010 à 08:27
Merci pour cette belle chanson, que je vais avoir dans la tête une bonne partie de la journée. Moustaki poète, Reggiani interprète...
Rédigé par : Caritate | 18 janvier 2010 à 09:06
"L'épouse, c'est pour le bon conseil; la belle-mère, c'est pour le bon accueil; mais rien ne vaut une douce maman"
Rédigé par : cruella | 19 janvier 2010 à 00:42
Tolstoï a oublié la maîtresse... pour les douces caresses !
Rédigé par : Caritate | 19 janvier 2010 à 09:25