Comment ne pas penser à ce film ?
Et comment ne pas penser au grand Georges ?
anarcho-agnostique et idéaliste pessimiste... et cyclothymique
Comment ne pas penser à Marguerite de Navarre, soeur aînée de François Ier, dont nous avons commémoré cette année le 460ème anniversaire de sa mort et qui troussa de nombreux poèmes. En voici un:
Plus j'ai d'amour plus j'ai de fâcherie,
Car je n'en vois nulle autre réciproque ;
Plus je me tais et plus je suis marrie,
Car ma mémoire, en pensant, me révoque
Tous mes ennuis, dont souvent je me moque
Devant chacun, pour montrer mon bon sens ;
A mon malheur moi-même me consens,
En le célant, par quoi donc je conclus
Que, pour ôter la douleur que je sens,
Je parlerai mais je n'aimerai plus.
Rédigé par : Le Nain | 16 novembre 2009 à 09:11
Plus facile à dire qu'à faire...
Amour sacré ? Amour profane ?
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 16 novembre 2009 à 09:42
"La propreté c'est la Liberté". A retenir...
N'oublions pas Marguerite de Brabant, dont le nom n'est cependant point resté à la fameuse recette des olives au sel et aux agrumes qu'elle inventa pour le marquis de Rompecue son époux.
Rédigé par : Roberto | 16 novembre 2009 à 12:02
Marguerite Duras n'a pas écrit que des conneries... Elle en a aussi filmées!
P.DESPROGES
Rédigé par : Géronte | 16 novembre 2009 à 19:38
Il y a aussi une autre Marguerite, l’héroïne du roman de Mikhail Boulgakov
« Le Maître et Marguerite »
La nuit du Vendredi Saint, Satan donne un bal de minuit. Il fait une offre à Marguerite : devenir une sorcière douée de pouvoirs surnaturels le temps du bal, et servir à Satan de "Maîtresse de maison" pour recevoir ses invités. Marguerite pénètre nue dans le monde de la nuit, survole les forêts noires et les fleuves de la Mère Russie, se baigne, et purifiée, revient à Moscou pour être l'hôte du grand bal de Satan. Debout au côté de ce dernier, elle accueille les personnages les plus tristement fameux de l'histoire de l'humanité alors qu'ils se déversent en nombre des portes de l'enfer.
http://www.youtube.com/watch?v=VsiA7YPDutM
Elle surmonte l'épreuve et Satan lui offre d'exaucer son vœu le plus cher : retrouver son amant le Maître et de vivre avec lui dans la misère et l'amour.
Pas facile de résumer un tel monument. L’irruption du Diable, un soir de pleine lune à Moscou, met la ville sens dessus dessous ou Marguerite fait un pacte avec le Diable pour sauver son amant, le Maître. Univers mi-fantasque, mi-burlesque prétexte à dénoncer les dysfonctionnements de la société russe. L’auteur dénonce en vrac la culture officielle, la censure, le discours politique stéréotypé, le rejet de la culture classique et de ces grands maîtres, la crise du logement à Moscou et le cauchemar des appartements communautaires, les arrestations arbitraires…
Le Diable version Boulgakov est amusant, car plus facétieux que méchant. Des scènes hilarantes, mais il y a surtout une accumulation de petites diableries : apparitions et disparitions mystérieuses, roubles changés en dollars, voisin libidineux changé en pourceau etc… La plupart de ces facéties sont dues aux acolytes du Diable, dont un gros chat noir, nommé Béhémoth.
Sous le roman burlesque se cache un roman philosophique, dont la vraie question est :
Comment le bien pourrait-il exister, si le mal n’existait pas, pourquoi craindre le diable si on ne croit pas à Dieu ?
Rédigé par : cruella | 16 novembre 2009 à 23:24
"Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis" Dostoievski.
Rédigé par : Le Nain | 17 novembre 2009 à 08:10