Mais oui, souvenez-vous, vous avez signé la pétition contre un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel instituant un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de "toutes personnes âgée de 13 ans et plus" "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Il est également prévu de ficher tout individu, groupe ou organisation dont l’activité est susceptible de troubler l’ordre public et de permettre aux services de police d’effectuer des enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois ou à certaines missions, sur la base des éléments figurant dans le fichier EDVIGE.
Edwige Feuillère, née d'un père italien et d'une mère mère franc-comtoise, passe son enfance en Italie. A sept ans, elle récite les fables de M.Rollinat réputées difficiles et les sonnets de Dante en italien. En 1928, elle arrive à Paris pour tenter le concours d'entrée au Conservatoire. En 1931, elle est engagée à la Comédie-Française, qu'elle quitte deux ans plus tard pour entrr au Théâtre des Variétés. Entre-temps, elle se produit sous le nom de Cora Lynn dans des scènes de boulevard et des sketches cinématographiques de la Paramount. Monstre sacré du cinéma d'après-guerre, on l'a vue dans des rôles de femme légère, de vamp, d'aventurière, d'héroïne romanesque, de méchante... Elle reçut le César d'Honneur du cinéma français en 1984. Elle est décédée à Boulogne-Billancourt en 1998 à l'âge de 91 ans. Le dernier film (de cinéma) dans lequel elle a tourné fut La Chair de l'orchidée, de Patrice Chéreau, adapté du roman du "cultissime" James Hadley Chase (1,50 m dans ma bibliothèque, mais il m'en manque plein !).
C'est bien connu, Feuillère rime avec "Ma Chère" pas avec Peuchère. Pagnol ne la recruta donc point.
EDWIGE: bien des politiques se sont insurgé contre ce vilain fichier qui avait au moins le mérite d'être clairement annoncé, avec des règles fixées. Beaux faux culs qui se sont toujours tus à propos des fiches des RG et de la gendarmerie, pourtant beaucoup moins clairs, et utilisés en catimini...
Rédigé par : Roberto | 16 octobre 2009 à 08:34
Mais qui m'a mis le feu hier ?
Rédigé par : Moi | 16 octobre 2009 à 09:41
Ah oui, les RG ! Il y a plus de trente ans, j'ai postulé comme sage-femme à l'Assistance publique de Marseille ; quelques jours plus tard, je rencontre un ami qui se met à me raconter mes - petites - mésaventures de jeunesse avec la police lors de manifestatiions anti-ceci et anti-cela, garde-à-vue et autres incidents. Il avait eu connaissance de ma demande dans un hôpital public (donc ministère de la Santé), il "travaillait" accessoirement pour les RG, lui et les RG savaient tout de moi !
Rédigé par : Caritate Libertine | 16 octobre 2009 à 10:02
Vade retro satanas !! Ainsi donc, pur comme Eve à son premier péché,comme on lit dans Namouna,je consultai le monde d'une passonaria à la jeunesse de révolte ! Quel crime ! Je n'ose y croire, ce serètropafreu - ( bis répétita).
Découverte tardive mais merveilleuse d'Edwige F. Découverte merveilleuse mais tardive d'une mordue d'Hadley Chase. Il parait par ailleurs que la force de la police, c'est la mémoire. Délicieuse dérive...Mais Edwige, c'est comme Oedipe. Le principal,c'est qu'il aime bien sa maman, comme on dit au bar du commerce.
n.b: c'est quoi, ce bordel ?
Rédigé par : JeanMarc | 16 octobre 2009 à 10:27
J'ai un copain RG. Et militant à la CGT. Amusant de voie sa fiche.
Mais, au fait, où est passé le G2 ?
Sage-femme. Et pour les hommes que dit-on ?
Rédigé par : Roberto | 16 octobre 2009 à 18:59
ROB, Où est pssé G2 ? Je l'ignore... Parti grincher ailleurs probablement ! On ne peut pas savoir ; un jour quelqu'un disparaît et on ne sait plus rien. C'est bête la vie... Mais quel rapport avec les RG ?
Sage-femme. Normalement, on devrait dire aussi sage-femme pour les hommes, puisque "sage" signifie "qui connaît", mais depuis qu'il y a des hommes qui exercent cette profession, on dit "maïeuticien" ; c'est ça l'égalité des sexes ! Pour les prud'hommes, on ne dit pas non plus prud'hudefemmes !
Rédigé par : Caritate | 17 octobre 2009 à 08:11
Les gonzesses ne devraient pas avoir accès aux Prud'hommes. Point.
Rédigé par : Roberto | 17 octobre 2009 à 11:16
Le matriarcat est probablement la forme la plus aboutie d'organisation sociale ; cela n'a plus d'équivalent dans nos sociétés modernes où il s'agit soit d'autonomie purement financière, soit de réalisation individuelle.
La mixité ou le gynécée ? Comme pourrait le dire un blogueur célèbre, commençons par nous intéresser à celles qui disent oui, fussent-elles prud'hommes tant qu'elles ne sont pas de prudes femmes.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 17 octobre 2009 à 19:53