CORNEILLE : le chanteur ?
Non, l'auteur dramatique, que l'on ne présente plus ; un extrait d'Horace (acte IV, scène V) :
Camille
Rome, l’unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !
Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n’est assez de toute l’Italie,
Que l’orient contre elle à l’occident s’allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l’univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir !
CYPRIEN : le film d'Elie Semoun ?
Non, saint Cyprien de Carthage, né en l'an 200 en Afrique du Nord, de parents berbères, prêtre persécuté. Il a écrit de nombreux traités pour défendre le christianisme. De Catholicae Ecclesiae unitate est l'une de ses œuvres clés. N'ayant de cesse de rappeler l'unité de l'Église, il met en garde les chrétiens contre la tentation de créer une église parallèle. Cela n'aboutirait à rien car « hors de l'Église, il n'y a pas de salut » (personne ne peut se sauver en dehors de l'Église : extra Ecclesiam nulla salus). Evêque de Carthage, père et docteur de l'Eglise, il décède en martyr lors de la perscution de Valérien le 14 septembre 258.
MATERNE : la femme de Paterne ?
La culture, c'est comme la confiture ; plus on en a, moins on l'étale. 27 variétés :
Fraises - Cerises - Abricots - Quatre fruits -Pêches/Passion - Myrtilles - Fraises/Rhubarbe - Groseilles vertes - Abricots/Ananas - Rhubarbe -Ananas - Framboises/Nectarines - Fraises/Orange - Reines-Claudes - Marmelade d'Oranges - Prunes - |
Rhubarbe/Abricots - Cerises noires - Framboises - Quatre fruits rouges - Fraises/Framboise - Framboises/Myrtille - Gelée de Fraises - Gelée de Cerises - Gelée de Framboises - Gelée de Groseilles rouges - Gelée de Coings |
Novoletie
14 Septembre l'Église orthodoxe russe est entrée dans une nouvelle année liturgique, « novoletie », selon le calendrier julien, adoptée lors du premier Conseil œcuménique en 325.
En début de l'automne sous les voûtes des églises orthodoxes, on entend « Bonne année ! » Et ce n'est pas une blague. Le 1er septembre (ancien calendrier) et le 14 septembre selon le nouveau calendrier, l’Église orthodoxe célèbre « novoletie » (le début de l'année liturgique). En outre, il est appelé l’Indict.
L'année liturgique dans l'Église a ses propres caractéristiques, elle est composée de deux cercles parallèles : fixe - avec les dates des Fêtes fixes, comme Noël - et roulant, comme Pâques, dont la date change chaque année, et avec elle un certain nombre de fêtes, telles que la Trinité ou la Pentecôte.
Pourquoi ce jour ? Et où était lancée cette chronologie ? Chronologie du Calendrier d'indiction ou indiction (du latin. Indictio - ad) est apparue dans la Byzance sous le Saint Empereur Constantin le Grand : à partir du 1er septembre 312 par «Guidance» (indictio) de l’Empereur concernant les besoins en impôts, commençait l’exercice financier de l'empire. Deux siècles plus tard, sous le règne de Saint-Laurent, l'Empereur Justinien le Grand (527-565), le début de l'année par Indict était introduit dans l'Église orthodoxe.
Jusqu'à cette époque, en Occident latin et en Orient, la chronologie de Mars était bien connue (lorsque l'année commençait le 1er ou 25 Mars - Fête de l'annonciation).
Et en Russie, après l'adoption du christianisme et jusqu'au XVe siècle, l’année civile commençait le 1er Mars. Cependant, il y a des informations indiquant que déjà au XIIIe siècle l'Église orthodoxe russe marque le début de l'année le 1er Septembre. Ainsi - un fait remarquable! - dans les premiers siècles de l'état russe orthodoxe, il y avait la même situation que maintenant, quand la chronologie civile ne coïncide pas avec l'église. Elles n’ont coïncidé dans l'histoire de la Russie que durant trois siècles - du XVe au XVIIe, inclusivement.
L'empereur Pierre I a délivré un arrêté de reporter l'entrée de la nouvelle année civile sur le 1er Janvier, guidé, comme dans le cas de ses autres réformes, par l’exemple de l'Europe. Et quand, en 1918, la Russie soviétique a été officiellement transférée dans un nouveau style de la chronologie - calendrier grégorien - en ajoutant 13 jours à la date du jour, l'Église est restée fidèle au calendrier julien, et le 1er Septembre de l'année liturgique est le même que le 14 Septembre du calendrier civil.
Rédigé par : cruella | 18 septembre 2009 à 22:59