Frère d'André, Simon est rebaptisé Pierre par le Christ, en raison du rôle qu'il va jouer pour l'Eglise : "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église" (Matthieu, XVI, 17). La mission qui lui est confiée, être un pêcheur d'hommes, est celle de toute l'Eglise. Pierre est celui qui renie le Christ trois fois. Vers 44, il part pour Rome où il organise l'Eglise romaine dont il serait le premier évêque. Il aurait fui son martyre, mais il aurait rencontré le Christ portant sa croix et allant vers Rome. A la question "Où vas-tu, maître ?" (Quo vadis, domine), le Christ lui aurait répondu qu'il allait se faire crucifier une seconde foi puisque lui, Pierre se défilait. Retrouvant sa foi, il demandera à être crucifié la tête en bas, par humilité, afin de ne pas mourir comme le Christ. on situe sa mort vers 64 ou 67, le même jour que Paul.
Paul - Saul, son nom d'origine - est issu d'une famille juive naturalisée romaine. Jeune, il a participé à la persécution des chrétiens. A 25 ans, il est aveuglé par un éclair et entend la question suivante : "Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?" Converti, il se fait baptiser et prend le nom de Paul (le petit) par humilité. Emprisonné à Damas, il parvient à s'échapper en se faisant descendre dans un panier hors de la ville. La communauté chrétienne se défie de lui. Il reste l'objet de polémique. Il a développé une une théologie complexe qui joue un rôle primordiale dans l'évolution de l'Eglise. Comme Pierre, il est victime de Néron, mais en tant que citoyen romain, il a le privilège de mourir décapité.
Une information de dernière minute : "Le pape Benoît XVI a indiqué dimanche qu'une analyse scientifique partielle dans le tombeau renfermant les reliques de Saint Paul, jamais ouvert en 19 siècles, avait révélé la présence de fragments d'os humains qui seraient, selon lui, ceux de l'apôtre."
Incroyable, non ?
Rédigé par : géronte | 30 juin 2009 à 19:27
Pavel, prénom d’origine russe, forme russe de Paul
Le bienheureux starets Saint Pavel de Taganrog influençait de façon spectaculaire la croyance en Dieu et perspectives spirituelles des habitants de Taganrog, Don Land, au sud de la Russie et l'Ukraine. Un simple laïc, qui a vécu dans Taganrog au 19ème siècle, il a concilié l'amour et le culte des chrétiens de la Russie orthodoxe, qui venaient lui demander un conseil et un soutien spirituel.
Pavel Pavlovich Stoykov est né le 21 Novembre (Novembre 8e OS), 1792 à Malorossia guberniya de l'Empire russe (aujourd'hui en Ukraine) dans une riche famille noble. Ses parents sont des personnes de ferveur religieuse, ils ont infusé dans le cœur de leur fils, la croyance en Dieu et la piété. Depuis sa jeunesse, Pavel a senti un amour enflammées de lieux saints et de pèlerinage. Il dit de lui-même: "Toute ma volonté était de prier Dieu, mon intention était d'aller en pèlerinage pour sauver mon âme, parce que la vie autour était pleine de la laïcité et entravait la vanité de mon saint désir". Son père ne voudrait jamais le laisser devenir un pasteur, il voulait offrir à son fils un enseignement supérieur. Au lieu de cela, à 16 ans, jeune homme a suivi la voix de son cœur, secrètement quitta le domicile de ses parents et est allé en pèlerinage aux monastères pour une année et, enfin, a reçu une punition sévère de son père. Quand Pavel avait 25 ans, son père a décidé de diviser les biens entre lui et son frère aîné, Ivan. Le jeune ascète a dispensé un confortable héritage au nom du Christ. Le père a donné sa bénédiction et le jeune Pavel a quitté la maison pour toujours. Il a erré beaucoup dans les lieux saints, y compris à Kiev Petchersk et Pochaiv Lavra Lavras qu'il a visité à plusieurs reprises, il a voulu aller vers le nord de la Russie, a visité Solovetskiy, Verkolskiy, Kojeozerskiy cloîtres et bien d'autres.
Dans les années 1825-1830, après 10 ans de pèlerinage, le bienheureux Pavel revient à Taganrog , où il a vécu une vie simple, sans égard pour sa noble naissance. Pavel a consacré toute sa vie à servir Dieu. Il a mené une vie monastique ascétique dans une ville animée.
Le 20 Juin 1999, l'Eglise orthodoxe russe canonisait le bienheureux Pavel. Beaucoup de gens se rappellent d’avoir vu une auréole dans le ciel de la Saint-Nicolas, Eglise de Taganrog, le jour de la canonisation du bienheureux Pavel. Aujourd'hui, beaucoup de gens viennent de tous les coins de la Russie à l'autel avec ses saintes reliques, qui sont conservées à la Saint-Nicolas, Eglise (1778) à Taganrog. La chapelle de l'ancien cimetière n’est jamais vide, les lampes devant les icônes de la sainte keliya ne sont jamais éteintes. Grâce à la prière de Saint Pavel, les croyants reçoivent de Dieu la guérison, la consolation et l'aide divine.
C’est à Taganrog au bord de la mer d’Azov meurt le 1er décembre 1825 Alexandre Ier Pavlovitch Romanov (Александр I Павлович), plus connu sous le nom d’Alexandre Ier (né à Saint-Pétersbourg, le 23 décembre 1777), fils de Paul Ier et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg ; tsar de Russie du 23 mars 1801 à sa mort, roi de Pologne de 1815 à 1825, il épouse en 1793 Louise Augusta de Bade (1779-1826). Son règne coïncida presque exactement avec celui de Napoléon, qu’il combattit à plusieurs reprises jusqu’à la bataille victorieuse de 1814.
Dès l’annonce de sa mort, des doutes naissent en Russie, alimentés par le fait que de nombreuses personnes, défilant devant son cadavre, ne parviennent pas à le reconnaître. La rumeur s’installe alors selon laquelle le tsar aurait simulé sa mort et se serait retiré loin des hommes, tandis qu’on lui substituait le cadavre d’un soldat lui ressemblant vaguement.
Quelques années plus tard, en effet, un ermite du nom de Fédor Kousmistch fut reconnu par de nombreuses personnes comme étant Alexandre Ier : arrêté, fouetté puis déporté en Sibérie, il devint staretz et mourut le 20 janvier 1864 à Tomsk, en Sibérie.
L’identité de Fédor Kousmistch et d’Alexandre Ier est aujourd’hui admise par certains historiens, autant qu’elle serait partagée par la famille Romanov. Ces historiens affirment qu’Alexandre s’est volontairement retiré du monde, probablement pour expier le meurtre de son père, Paul Ier, auquel il aurait involontairement pris part en donnant son appui à la conjuration qui devait assassiner le tsar dément.
Cette rumeur n’a été ni confirmée, ni infirmée, d’autant qu’existent un certain nombre d’obstacles à une telle substitution (notamment, le fait que l’impératrice Élisabeth Alexeievna, épouse d’Alexandre Ier, était alors atteinte de tuberculose et qu’il est peu vraisemblable que le tsar ait abandonné son épouse condamnée).
Un élément vient, cependant, accroître le trouble : lorsque Alexandre III de Russie fit ouvrir le tombeau d’Alexandre Ier, afin de vérifier le bien-fondé des rumeurs de survie, le cercueil fut découvert vide...
Rédigé par : cruella | 01 juillet 2009 à 00:11
Une promenade d'un tombeau contenant des fragments d'os humains datant de vingt siècles... à un tombeau vide... Il ne nous reste plus qu'à aller faire un tour à Neverland !
Rédigé par : Caritate Libertine | 01 juillet 2009 à 07:14