Contrairement à ce qu'on pourrait penser de sainte Blandine, ce n'est pas elle qui prononça ces paroles :
"Vous êtes mon lion superbe et généreux. Je vous aime", mais Dona Sol à Hernani (scène 4)
Une petite blague pour finir par un sourire :
Sainte Blandine, tombée à genoux devant le lion, implora :
- Dieu, faites que ce lion ait une pensée chrétienne.
Et le lion répondit :
- Dieu, bénissez ce repas.
La blague m'a bien fait rire.
Pauvre Blandine qui a eue au moins la consolation de la présence de ces colonnes priapiques préfigurant les sex-toys. Rien de surprenant dans une oeuvre aussi pompier. On va voir ce qu'en pense le Millier de Pine(s) !
Rédigé par : Roberto | 02 juin 2009 à 13:50
Pour de belles colonnes, ce sont de belles colonnes !!!
Vous semblez bien connaître le PdM, qui appréciera aussi, j'en suis convaincue, les deux colonnes !
Rédigé par : Caritate Libertine | 02 juin 2009 à 13:57
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Pas mal la blague...
Mais c'est pas gentil de se moquer des pov chrétiens...
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Rédigé par : Chriz | 02 juin 2009 à 14:05
Je reste perplexe sur ce que je dois apprécier, parlant de colonnes "priapiques" ; si roberto me connait bien sous cet angle, j'avoue à ma grande honte que je devais être bourré ce soir là. Souhaitons que cela n'ait pas été douloureux.
Que voit on réllement ?
Les trois colonnes d'une force, d'une sagesse et d'une beauté à faire damner un martyr chrétien ?
Les trois chandeliers supportant les trois lumières ?
Les trois piliers du monde de siméon : Loi, Culte et Rédemption ?
Voire, trois mauvais compagnons dressant leur obscène vanité ?
A moins qu'il ne s'agisse d'une allusion à peine voilée à des pratiques de groupe où la performance acrobatique le dispute à la recherche extrème de sensations qui ne le sont pas moins ; j'ai nommé le "triple fuck".
J'ai toujours eu un doute quant au lion compatissant ; ne s'agit il pas plutôt d'un lion rassasié qui épargna (le temps d'une digestion méritée) blandine, après avoir gouté aux compagnons d'icelle ? Force est de constater que le taureau requis pour finir le boulot fit preuve d'une absence totale de sentiment chrétien.
D'ailleurs, faut il voir un sens symbolique dans le choix du lion & du taureau ?
Tout est symbole, comme le disait verlaine en sortant du lit d'arthur, auteur d'un vent mauvais au moment le plus délicat.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 03 juin 2009 à 23:38
Tétramorphe ? Si Luc (taureau) et Marc (lion) sont là pour remplir leur office, où sont passés l'Aigle (Jean) et l'Homme (Matthieu) ?
Rédigé par : Caritate Libertine | 04 juin 2009 à 07:08
Je pensais au taureau comme évocation des premiers cultes païens (cf. Çatal Hüyük ou la Crète minoenne) et au lion, noblesse et majesté du culte chrétien.
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 04 juin 2009 à 17:30