Principalement connu pour son roman Paul et Virginie, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre est écrivain et botaniste, membre de l'Académie française de 1803 à 1814. Attitré par les contrées lointaines, et inspiré par la lecture de Robinson Crusoë, le jeune homme s'enthousiasme à l'idée d'un voyage à la Martinique avec son oncle, capitaine de navire. Refroidi par l'expérience de la mer, c'est finalement en Europe qu'il choisit de demeurer. Il voyage alors en Hollande, en Pologne, en Allemagne et en Russie où il mène une vie pauvre et dissolue. De retour en France, l'aventurier se lance dans l'écriture de ses Mémoires et fréquente la Société des gens de lettres et les salons de Melle de Lespinasse et de Mme Necker où il rencontre d'Alembert et surtout Jean-Jacques Rousseau. L'auteur des Etudes sur la nature et des Voyages à l'île de France partage avec ce philosophe la même passion pour le monde naturel et s'interroge également sur le rapport entre morale et nature. Parfois considéré comme un précurseur du romantisme, Bernardin de Saint-Pierre s'impose en tout cas comme un maître du genre pastoral (source : Evène).
Paul et Virginie n'était pas LE chef-d'oeuvre de la littérature, je vous propose un autre divertissement :
L'histoire se passe dans un couvent de Bernardines, au réfectoire :
- Mes soeurs, aujourd'hui, carottes...
Toute la salle : Haaaaaaa !
- ... râpées !
Toute la salle : Ooooooh !
Ah, le boudoir de la petite Charlotte...Plus fréquentable que les sucreries de BSP. Qui furent je crois quelque lecture obligée au lycée.
Rédigé par : Roberto | 20 mai 2009 à 19:57
Monsieur est connaisseur...
Rédigé par : Caritate Libertine | 20 mai 2009 à 20:46
Ah ces moines de st bernardin ! Un des grands succès de la bande des Ardents que j'entrainais avec ma guitare er qu'on aperçoit sur mon site... Jeunesse, jeunesse ! Ca me manque beaucoup de ne plus chanter avec d'autres comme durant les six semaines de grève de l'IRT avec occupation (et mon banjo), dans les chaudes soirées du Pas d'Côté ou du Petit Gavroche que j'évoque dans mon livre dernier.
Un peuple qui vit est un peuple qui chante, disaient les gavrochards et les français ne chantent plus beaucoup en ce moment !
Bises à celle qui fait resurgir tous ces souvenirs si forts.
Rédigé par : Michel F8 | 22 mai 2009 à 23:45