Le marc de raisin est l'ensemble que forment les pellicules, les pépins et la rafle obtenus du pressurage du raisin après les avoir séparés du moût. Le marc est donc ce que l'on pourrait appeler « les parties solides » du raisin alors que le moût est ce que l'on pourrait appeler « la partie liquide ». Il contient des flavovoïdes, des tanins et des anthocyanes qui agissent sur la cellulite. Marc se dit aussi de l'eau-de-vie obtenue par distillation du marc de raisin fermenté, comme le marc de Bourgogne, le marc du Jura, etc.
Le marc de café a un grand nombre d'utilisations. Utilisé en gommage du corps, il combat la cellulite (lui aussi). Au jardin, c'est un répulsif pour les insectes tels que fourmis, pucerons. Il fait aussi fonction d'engrais organique naturel, grâce à sa contenance en azote et sa richesse en phosphates. Mais surtout, il permet aux buveurs de café de lire leur avenir au fond de leur tasse, et ça, c'est pas rien ! La technique divinatoire du marc de café est née à Florence à la fin du XVIIe siècle. Comment procéder ? Le site artdelavoyance.com vous dit tout.
1) Versez du marc de café dans une tasse que vous mélangerez à un peu d’eau.
2) Versez le liquide dans une assiette blanche.
3) Evacuez le liquide pour ne laisser que le marc.
Vous voyez des cercles ? vous gagnerez de l'argent. Des carrés ? vous aurez des problèmes. Un seul carré ? un problème dans votre couple (le site ne dit pas dans lequel). Des ovales ? du succès dans vos entreprises. Un losange plein ? un grand bonheur en amour. Un triangle ? un emploi stable. Des lignes ? une vieillesse heureuse. Des ondulations ? des contretemps. Une croix ? une mort douce (quelle chance !). Trois croix ? des honneurs. Un H ? un empoisonnement (au sens figuré, j'espère). Un cercle avec des poins dedans ? un enfant (ça m'étonnerait). Une couronne ? de grands succès. Une roue ? un accident. Une chandelle ? une grande réussite. Un oiseau ? l'arrivée du bonheur. Une abeille ? vos efforts seront récompensés. Un poisson ? un amour durable (enfin). Une araignée ? la réussite financière. Un reptile ? une trahison. Une fenêtre ? un vol (au-dessus d'un nid de coucous ?
Je sais pas vous, mais moi, franchement, je n'ai jamais rien vu de tout cela dans mon marc de café ; peut-être n'ai-je pas bien regarder ; je vais faire attention dorénavant, scrutant l'arrivée d'un oiseau dans ma tasse de café sanmarco.
Vous avez lu dans votre tasse ? vous pouvez donc la laver. Pas la peine d'utiliser de la lessive St-Marc, gardez-la pour les grands nettoyages de printemps, lequel ne devrait plus tarder !
Bien sûr, je devrais parler de l'évangile selon Saint Marc. Dans Google ou n'importe quel moteur de recherche, taper "évangile saint marc". Vous aurez plus de réponses qu'un curé peut en bénir donner.
Franchement, moi je préfère aller faire un petit tour à Venise, sur la piazza San Marco par exemple. La basilique Saint-Marc est plus qu'un simple lieu religieux ; c'est une oeuvre politique destinée à renforcer l'indépendance de Venise et son identité. De sa fondation jusqu'à son aspect actuel, son histoire est liée à celle de la République. En 828, le corps de Saint Marc est volé par deux marchands vénitiens à Alexandrie et rapporté à Venise, ce qui donne à Venise un pouvoir politique et religieux détenu auparavant par Aquilée selon une ancienne légende. Grado, la Venise maritime, est désignée par le pape Léon IX "Nouvelle Aquilée", métropole de toute la Vénitie et de l'Istrie. C'est ainsi qu'un mythe est né.
La Sérénissime, ville des amoureux, a été célébrée par de nombreux peintres. Ici, La Piazetta et les chevaux de Saint-Marc, par Canaletto, en 1743.
Ami(e)s de la poèsie, bonsoir !
"Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l'eau,
Pas un falot.
Seul, assis à la grève,
Le grand lion soulève,
Sur l'horizon serein,
Son pied d'airain."
(...)
Alfred de Musset
Rédigé par : Le Pilier de Mine | 25 avril 2009 à 22:58
Suis d'accord avec Aragon ("De l'exactitude historique en poésie"):
Dans Venise la rouge
Pas un cheval qui bouge
était beaucoup mieux !
Rédigé par : Roberto | 26 avril 2009 à 21:18